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8 Janvier 2013
Un article de Vincent Vantighem, sur http://www.20minutes.fr, nous apprend une nouvelle initiative du CRAN ( Conseil Représentatif des Associations Noires de France ). Cette association qui fait partie des Compagnons de la Grattelle, ( mais qui ne représente qu'une « poignée d'individus" ) n'est jamais lasse, pour tenter d'attirer l'attention sur son dérisoire président, Louis-Georges TIN, qui pensa un moment, dit-on, à présenter sa candidature à la présidence de la République française, de proposer des actions dérisoires, ayant pour particularité d'irriter un peu plus, chaque fois ( c'est la grattelle ) le corps social français.
Cet article est le premier du dossier que nous proposons à votre attention.
Le deuxième article est le communiqué que nous transmet, cette après-midi, M. Claude Ribbe, avec lequel nous avons déjà eu l'occasion de rompre quelques lances ( et rien n'indique que nous n'aurons pas à en rompre quelques autres ).
Mais ce communiqué nous a paru empreint de bon sens, et nous le publions très volontiers.
Le Scrutateur.
( M. Louis-Georges Tin, en pleine béatitude, probablement digestive ).
( I ) JUSTICE - Soutenue par le Conseil représentatif des associations noires (CRAN), Rosita Destival réclame «réparations» plus de 150 ans après la loi sur l'abolition de l'esclavage...
Selon ses soutiens, «sa généalogie est incontestable». Rosita Destival, une Guadeloupéenne d’une cinquantaine d’années, doit assigner, ce mardi après-midi, l’Etat français en justice pour «crime contre l’humanité». Soutenue par leConseil représentatif des associations noires (CRAN), elle réclame «réparations» à l’Etat pour son «passé colonialiste et esclavagiste».
Son arrière arrière grand-père affranchi en 1837
«Rosita est parvenue à retracer sa généalogie complète, indique Louis-Georges Tin, le président du CRAN. Nous sommes donc sûrs qu’elle descend directement d’esclaves.» Pour preuve, cette Guadeloupéenne compte produire le certificat d’affranchissement de son arrière arrière grand père qui porte la date de 1837. «Il avait alors 13 ans», précise Louis-Georges Tin. Depuis le 23 mai 2001 et une loi mémorielle portée par Christiane Taubira, l’esclavagiste est considéré comme «un crime contre l’humanité». La plaignante et ses soutiens comptent donc s’appuyer sur ce texte pour lancer leur procédure.
Le décret de 1848 anticonstitutionnelle ?
Mais c’est en fait un autre texte de loi qui risque d’être au cœur des débats. «Si l’on relit le décret sur l’abolition de l’esclavage datant de 1848, on trouve un article qui permet aux propriétaires d’esclaves de demander une réparation à l’Etat pour le préjudice qu’ils subissent, confie Joanes Louis, conseiller juridique concerné par la procédure. En revanche, il n’y a rien qui concerne la réparation des esclaves et de leurs descendants.» En plus de l’assignation en justice, Rosita Destival compte donc déposer une Question prioritaire de constitutionnalité afin de faire vérifier que cette loi de 1848 est bien Constitutionnelle. «Il faut que l’Etat procède à des réparations pour son passé, témoigne Louis-Georges Tin. C’est aujourd’hui impossible à estimer. C’est pourquoi nous allons demander le lancement d’une expertise auprès du tribunal.»
Ayrault et Hollande en désaccord
Début octobre, Matignon avait indiqué réfléchir aux moyens de «réparer» les conséquences de l’esclavage. «Nous avions rencontré Jean-Marc Ayrault qui semblait favorable, poursuit Louis-Georges Tin. Il avait promis une réunion interministérielle sur le sujet avant le 7 novembre. Mais il n’y a rien eu…» Parce qu’entre temps, le Premier ministre s’est fait désavouer sur le sujet par le Président Hollande. En déplacement sur l’île de Gorée (Sénégal) mi-octobre, François Hollande a indiqué qu’il n’était pas un «militant du souvenir». «L’Afrique doit aller de l’avant, (…) par retourner en arrière. La reconnaissance morale [de l’esclavage] devrait suffire…»
Vincent Vantighem
( II )
Communiqué de l'écrivain Claude Ribbe à propos des menaces du CRAN contre l’État français
Paris le 8 janvier 2013.
Le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) a annoncé le mardi 8 janvier 2013 sa volonté de soutenir une plainte déposée au pénal contre l’État français pour crime contre l’humanité par une Guadeloupéenne descendante d’esclaves, Madame Rosa Destival.
La procédure judiciaire engagée par Madame Destival n’est pas la première du genre.
Légitime ou pas, elle n’a, comme les précédentes tentatives, aucune chance d’aboutir en droit français, ni sur le fond, ni sur la forme.
Le CRAN n’est pas non plus en mesure, comme il l’affirme pourtant, de soutenir cette procédure puisqu’il n’entre pas dans l’objet déclaré de cette association d’agir à propos de la question de l’esclavage.
Sans jamais rien proposer de positif, et sans jamais s’intéresser jusqu’à présent à la mémoire ni à l’histoire de l’esclavage, le CRAN s’est principalement distingué en tentant d’imposer en France des quotas et des statistiques fondés sur des distinctions raciales, en menaçant la société éditant Le Petit Robert pour sa définition de la colonisation ou en instrumentalisant en Belgique une procédure judiciaire visant à faire interdire la bande dessinée Tintin au Congo.
Toutes ces gesticulations ont abouti à des échecs retentissants.
L’objet réel du CRAN est d’attirer l’attention des médias et de se servir des préjugés comme d’un ascenseur social.
Ce groupuscule est connu pour faire - quel que soit le gouvernement en place - le siège des ministères en pratiquant de manière systématique le chantage au racisme. Dans cette stratégie, le CRAN s’est efforcé de prendre en otage la question de l’esclavage au mois d’octobre 2012, en organisant une campagne médiatique d’intimidation pour obtenir du gouvernement des «réparations». En cela, il ne faisait que s’approprier des revendications introduites depuis longtemps par certaines associations qu’il cherche depuis peu à instrumentaliser.
Cette campagne n’ayant pas eu le résultat escompté, le CRAN tente de manipuler une démarche isolée qui n’est nullement une première. Il lance en outre un appel pour multiplier de telles initiatives procédurales, de sorte que le Gouvernement soit « inondé de procès ».
Le CRAN, fondé en 2005 par deux personnes, est une organisation qui ne représente qu’une poignée d’individus ou d’associations à deux adhérents (le minimum légal). Il s’est autoproclamé porte-parole en France d’une prétendue «race noire».
Cette imposture est extrêmement dangereuse.
D'un point de vue juridique, l’association dénommée CRAN est disqualifiée par son objet même puisqu’elle vise à regrouper des personnes morales ou physiques sur le critère de la «race».
Cet objet déclaré repose sur des distinctions prohibées par l’article premier de la Constitution. L’article 3 de la loi de 1901 sur les associations dispose que toute association fondée sur un but illégal est nulle et de nul effet.
En tentant de coloniser la mémoire de l’esclavage sur le critère odieux de la «race», qui a justement servi de ciment à la servitude, et de mot d'ordre à toutes les barbaries, le CRAN, contrairement à toutes les valeurs de la République française, prend le risque de desservir les Afro-descendants, de dresser les Français les uns contre les autres et d’encourager le racisme en France.
Claude Ribbe
écrivain,
descendant d’esclaves de la Guadeloupe
président de l’association des amis du général Dumas (*)
co-organisateur depuis 2009 de la cérémonie parisienne du 10 mai en mémoire de l’esclavage, place du général-Catroux (Paris 17e)
ancien membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH)
(*) qui a obtenu en 2009 de la ville de Paris la réinstallation, place du général-Catroux, d’un monument à la mémoire du général Dumas et de l’esclavage abattu par les nazis en 1943. |
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