Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
19 Novembre 2011
( Lettre d'un lecteur qui signe Raymond Tikitak. Le mot « tèbè », rappelons le pour nos lecteurs non créolophones, est, comme la plupart des termes créoles, dérivé du français « hébété » ).
Cher Scrutateur,
C'est avec le plus grand intérêt que j'ai lu votre article - plus exactement le témoignage que vous avez diffusé hier sur le Scrutateur - relatif à la manière dont les "indignés" de Mayotte (indignés contre la vie chère, évidemment) pouvaient en réalité provoquer d'autres indignations, pour vindicte raciale, par exemple. Cela nous rappelle évidemment quelque chose. Certes, dans nos Antilles, l'amour de la France ne fait aucun doute, sauf chez certains - généralement appointés par la République -, ce qui en dit long sur la confusion qui règne dans les esprits lorsqu'il s'agit d'apprécier ou d'essayer d'apprécier les événements, tant à chaud qu'à froid. Il ne fait aucun doute, non plus, que les populations blanches sont minoritaires aux Antilles, où les troubles sociaux peuvent prendre des connotations pour le moins exprimées en termes épidermiques. Monsieur Domota et ses alter ego ne se sont jamais privés de jouer sur ce registre-là. En 2009, à la Guadeloupe, Monsieur Jégo s'est même fait - ce qui n'était pas dans ses attributions - le quasi sponsor de Monsieur Domota, inutile de s'étendre davantage là-dessus, car Monsieur Jégo et le préfet d'alors (dont le nom s'est échappé de ma mémoire) se sont certainement pris pour de grands stratèges en choisissant leur camp à partir de considérations qu'ils ont crues fines. Ils ont incontestablement mis du bois dans la cheminée de la vindicte raciale, mais la population guadeloupéenne, souvent infiniment plus intelligente et pétrie d'une meilleure pâte humaine que ses administrateurs, a su prendre ses distances avec les excès auxquels les invitaient les agents de la subversion d'alors. À la Martinique en 2009, il est arrivé que des visages pâles s'entendent dire qu'on ne servait pas d'essence ou de gaz aux blancs (ce fut rare, mais cela arriva), tandis que Camille Chauvet distillait sa haine raciale et ses appels à peine voilés au lynchage des blancs sur la chaîne KMT sans que les autorités s'en émeuvent, et sans que celles-ci fissent obstacle à son inscription - ni à son élection - sur la liste du PPM aux élections régionales de 2010. Mais tout le monde sait que les Martiniquais, dans leur très grande majorité sont totalement étrangers à ce type de comportements, et considèrent - non sans une certaine résignation - qu'une telle attitude relève de l'exutoire et qu'elle a un rôle quasi thérapeutique pour ceux qui s'y adonnent, et qu'une fois les crises passées, les esprits purgés se sentent de nouveau mieux et sont plus à même de se comporter de manière plus "républicaine", jusqu'à ce que les vieux démons reprennent à nouveau possession des esprits et des nerfs. Le témoignage de cet enseignant de Mayotte est donc pour le moins crédible, d'autant que les agitateurs - et cela n'a rien de nouveau - savent que la jeunesse du monde entier, de plus en plus gavée de consommation et de slogans, est de plus en plus fragile pour différentes raisons sur lesquelles il serait trop long de s'étendre, mais que l'on pourrrait résumer en disant que la consommation et la communication ont créé de telles addictions et projeté de telles références que la frustration est à fleur de peau, et que la jeunesse est devenue une poudrière que la moindre allumette suffit à faire exploser à partir de certains automatismes. Là où nos souvenirs se réveillent encore, c'est lorsque l'on s'aperçoit que le "mouvement social" a duré à Mayotte, comme à la Guadeloupe, exactement 44 jours, ce qui donne une indication très précise de l'origine sociologique des fauteurs de trouble. Ceux-ci, des fonctionnaires pour la plupart, savent évidemmpent que la sanction pécuniaire va s'abattre sur eux au 45° jour de "non travail". Car, dès lors qu'ils ne sont pas officiellement en grève - mais qu'ils ont installé les conditions pour que leur présence dans leur chère administration ne soit pas possible compte tenu des troubles de l'ordre public - ils seront (grassement) appointés comme d'habitude, quelle que soit l'énergie qu'ils consacrent à la subversion. Ainsi, dans le cas de ces mouvements "sociaux" contre "la vie chère" dans les départements d'outre-mer, s'il est admis que la majorité des fonctionnaires ne soient pas des agitateurs, il est certain que la majorité des agitateurs sont des fonctionnaires qui ne mettent en cause ni leur gamelle, ni leur retraite dans ces activités subversives. En cela, et au moins sur ce point-là, Mayotte est bien une terre française. Quant à la relativité de la diversité en France ou dans les DOM, je vous envoie - pour illustrer la diversité des appréciations à ce sujet - cette petite vidéo assez révélatrice, à propos de laquelle on peut éventuellement dire que ni le Front national, ni le Front national ni aucun mouvement identitaire, ni aucun "ras-le-boliste" dans l'hexagone n'oserait aller aussi loin dans son opposition à certains aspects notamment communautaires qu'ils pourraient observer dans la société plurielle de la diversité et du métissage qui s'épanouit aujourd'hui en France.
Chacun, en visionnant cette vidéo pourra se faire une idée du mépris - voire de la haine - qui "parfume" le mot "Français" dans la bouche des intervenants, qui, contrairement à ce qu'ils prétendent n'incarnent pas vraiment la pensée du "peuple martiniquais", car celui-ci s'est clairement - et souverainement - prononcé pour ce qui est de son identité française lors du 1° référendum de 2010. Chacun sait que les extrémistes, de quelque bord qu'ils soient, ne représentent que leur coterie ; il faudrait peut-être que les autorités s'en souviennent de temps en temps.
Votre bien dévoué
Raymond Tikitak
http://www.youtube.com/watch?v=GUcChbRv9cs
Courte remarque du Scrutateur :
Ce qui frappe chez ces gens là, c'est leur tranquille assurance. L'assurance de l'impunité. Jamais le Front national n'a tenu de propos aussi xénophobes et racistes. Pourtant il est couvert d'opprobre de la part des « bien pensants », et a dû faire face à d'innombrables procès. Que font donc SOS-racisme, le Mrap, la Ligue des droits de l'homme, et tutti quanti?
Malheur à qui remue la lie d'un peuple.
Notez bien que ces grands messieurs ( et n'oublions pas la petite dame ) ne se veulent pas racistes. Noooon ! ils ne sont pas "racis". Ce sont même ceux qui le leur reprochent qui le sont? CQFD!
Ils sont contre les "colons" (sic), contre les blancs qui sont en désaccord avec eux. Et, sont "colons" tous ceux, même "noirs" qui n'adoptent pas leur loghorée, et leurs projets délirants. La preuve, c'est que ( disent-ils ) ils aiment bien les "blancs" qui "aiment le peuple martiniquais" ( supposé noir par définition). ils aiment bien les petits gauchistes blancs, notamment dans l'éducation nationale, qui par idéologie sont a priori anti "colonialistes".
Si 50000 blancs débarquaient ( woooî ! ) qui adoptaient leur point de vue, ils les intégreraient volontiers ( disent-ils" monsieur le commissaire ). Oui, en qualité de "dhimmis" ( catégorie de personnes qui, en terre d'Islam sont des citoyens de 3ème catégorie ), ou "d'idiots utiles" ( dans la terminologie de Lénine, dont ces petits messieurs ( sans oublier la grande Dame )sont les fils spirituels, désignaient les naîfs qui collaboraient avec le parti communiste avant d'être éliminés une fois qu'ils avaient perdu leur utilité? ).
Un autre problème que ces subversifs évacuent, sans être rappelés à l'ordre par l'animateur qui n'est qu'un complice ( " nous sommes tous d'accord " avait-il dit ) est celui de tous les Martiniquais, noirs, ou colorés, qui ne suivent pas le petit soviet ( et qui sont la majorité ) dans ses turpitudes verbales.
Ceux-là, pour nos Kmers martiniquais, sont, cela est clair des "nègs à blans", des collabos auxquels on réglera ses comptes, une fois les "blans" partis.
C'était déjà la politique des kmers cambodgiens dans les années 1970, qui massacrèrent 2 millions de leurs compatriotes, qui avaient eu l'audace de ne pas les suivre dans leur politique de communisme extrême.
Notre devoir est clair : n'abandonnons pas le peuple à la propagande dévergondée de ces nazillons tropicaux.
Arborons le calme des forts, de ceux qui opposent au déferlement de la bêtise au front de taureau, le discours argumenté et sérieux des veilleurs de l'ordre public.
Il faut rester calme face aux provocateurs imbéciles, et travailler, travailler, travailler à la mise au point du discours de l'ordre juste.
Haut les coeurs !
Edouard Boulogne.