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7 Avril 2012
La vie est un combat toujours à recommencer. La liberté est un idéal toujours menacé. Le communisme est tombé en URSS, et en Europe de l'est en 1991. Cela fait 21 ans. Une éternité pour ceux qui sont nés cette année là. Et même pour bien des gens plus âgés. Le communisme ( marxiste-léniniste ) a été pire que le nazisme. Hitler a reconnu sa dette à son égard ( cf le livre d'entretiens accordé à Hermann Bruschning en 1939, réédité en 1979, sous le titre Hitler m'a dit. ( Editions Le livre de poche, collection Pluriel ).
Lénine et Staline, servirent de modèle aux nazis pour la construction d'un parti totalitaire. En 1939, communisme et nazisme étaient d'ailleurs alliés, et se partagèrent la Pologne, tout en se promettant d'en découdre tôt ou tard pour avaler l'autre. Hitler en 1941, commit l'erreur de rompre l'alliance, et, contrairement aux objections des chefs de la Wermacth, d'ouvrir le second front, à l'est, qui devait lui être fatal, les USA volant au secours de l'URSS, et la fournissant abondamment en matériel de guerre.
En 1945, sans rien avoir perdu de son caractère totalitaire, et tyrannique, l'URSS se trouvait auréolée de son caractère de vainqueur, et de « libérateur ». Toute l'Europe centrale se trouva sous la botte des rouges, jusqu'en 1991.
Dans le monde libre, comme on disait alors, les partis communistes « nationaux » travaillaient au triomphe du totalitarisme rouge.
Dans Le livre noir du communisme ( Robert Lafont ) publié en 1997, par une équipe d'historiens spécialistes, sous la direction de Stéphane Courtois, les crimes du monstre étaient détaillés, à la grande fureur des Georges Marchais, et des Mélenchon de tous poils.
Je reproduis ci dessous la photographie de la page 14 de ce livre indispensale à tout homme soucieux de liberté.
Hélas! Combien de gens ont lu cet ouvrage de 840 pages. Et combien de jeunes auront seulement la velléité de le lire, à l'heure des mails hâtifs, et des messages twitter, ultra simplifiés.
Ce n'est pas une raison pour se décourager. Il faut qu'il y ait, en 2012, comme en 1940, et dans les années sombres de l'entreprise totalitaire communiste, des hommes et des femmes qui, comme je le fais présentement, à la lumière blême d'un abat-jour, s'escriment, et s'acharnent, sur le clavier de leur ordinateur, et par toutes sortes d'autres moyens, à alerter, à avertir, à rassembler les consciences susceptibles de s'émouvoir.
Rien n'est jamais gagné, rien n'est jamais perdu.
En France aujourd'hui, bien des choses menacent la liberté, et les valeurs humaines fondamentales, et pas seulement, il faut le dire les mouvements politiques d'extrême gauche.
Aujourd'hui, comme hier, des affamés de pouvoir absolu, doublés de démagogues enfiévrés, parfois habiles, partant d'injustices parfois réelles, mais corrigibles par des moyens politiques classiques, se proposent pour les corriger selon les mêmes principes, au moyen des mêmes méthodes qui ont tuées, massacrées, exterminés naguère.
Sans vouloir dramatiser outre mesure, je vous propose la lecture d'un article d'Eric Branca paru dans le dernier numéro de Valeurs Actuelles.
Le Scrutateur.
Mélanchon l'enragé. ( Par Eric Branca ).
Tant qu’il grignote le PS, il sert objectivement la droite. Mais à force de rendre populaires des solutions impossibles, il risque de donner du fil à retordre au vainqueur du 6 mai, qu’il s’appelle Hollande ou Sarkozy !
Qui peut, sans s’attirer de poursuites pour négation de crimes contre l’humanité, s’écrier devant une foule enthousiaste que « les communistes n’ont pas de sang sur les mains. Le seul qu’ils aient, c’est celui de l ’envahisseur qu’ils ont repoussé » ? Jean-Luc Mélenchon, le 6 mars, à Rouen. Qui s’arroge le droit de taxer Marine Le Pen de « bête malfaisante » ou de prétendre que son père, lui, « a du sang jusqu’aux coudes, celui des personnes qu’il torturait », sans même qu’on lui demande s’il n’exagère pas un peu ? Mélenchon, toujours, aussitôt après avoir passé par profits et pertes les 100 millions de victimes et de déportés des communismes russe et chinois. Qui ose, comme on décline un slogan publicitaire, en appeler à Robespierre sans qu’on l’interroge, ne serait-ce qu’une petite fois, sur ce que pourraient bien apporter à la France de 2012 les mannes de l’inventeur de la terreur politique moderne ? Mélenchon encore, à qui, décidément, rien ne semble interdit. Laurence Parisot, la présidente du Medef, ose-t-elle se révolter contre la symbolique des têtes coupées (dont la sienne !) brandies au bout des piques qu’arboraient les manifestants du Front de gauche, le 18 mars, place de la Bastille ? Mélenchon en tire argument pour redoubler d’ardeur : « Si les patrons ont peur, c’est qu’on va dans le bon sens… Oui, Mme Parisot, c’est la révolution qui s’avance ! »
On croirait entendre le refrain de la Jeune Garde, hymne du Parti communiste à l’époque du Front populaire : « Prenez garde ! Prenez garde ! / Vous les sabreurs, les bourgeois, les gavés, et les curés / V’là la jeune garde ! V’là la jeune garde, / Qui descend sur le pavé. / C’est la lutte finale qui commence, / C’est la revanch’ de tous les meurt-de-faim /C’est la révolution qui s’avance, / Et qui sera victorieuse demain. »
De fait, Jean-Luc Mélenchon a toutes les raisons de se réjouir : non content de faire resurgir, sous forme de propositions, des slogans dignes des “enragés” de Mai 68 (lire page 14) – propositions que la droite se garde de dénoncer trop fort, puisqu’elles le font progresser au détriment de François Hollande, et que le PS s’interdit de contredire, de crainte de passer pour “réactionnaire” – , le candidat du Front de gauche serait devenu, à en croire le dernier sondage LH2-Yahoo ! réalisé les 30 et 31 mars, le “troisième homme” de la présidentielle. Que de chemin parcouru depuis que, tout au long de 2011, les intentions de vote en sa faveur stagnaient à 5 %… Et quelle humiliation pour le Parti communiste français, sauvé de la noyade (1,9 % des voix pour Marie-George Buffet en 2007) par un ancien trotskiste ! On imagine la tête du défunt Paul Laurent (bras droit de Georges Marchais et père de Pierre Laurent, actuel secrétaire national du PCF) si on lui avait dit qu’un jour son fils se rallierait à l’impensable pour un communiste de l’époque soviétique : le mariage des homosexuels et la régularisation de tous les immigrés irréguliers ! Le temps est loin (24 décembre 1980) où le maire communiste de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), Paul Mercieca, détruisait, aux commandes d’un bulldozer, un foyer destiné à accueillir, sur le territoire de sa commune, 300 travailleurs maliens, quelques jours avant que Georges Marchais demande solennellement à Valéry Giscard d’Estaing (à la tribune du comité central du PCF, le 6 janvier 1981) d’« arrêter l’immigration officielle et clandestine sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage ».
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