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22 Octobre 2011
" Vous voyez, vous, François Hollande en président de la république?" ( Laurent Fabius).
Ce dossier est-il trop long? Pour un lecteur lambda, peut-être. Mais pas pour les lecteurs du Scrutateur, qui sont des gens sérieux, avides de vérité, et militants. C'est pourquoi je veux croire, qu'il sera lu dans sa totalité, et largement diffusé. Faites-le connaître à vos amis. Utilisez votre carnet d'adresses? Ce sera un bon moyen de faire connaître davantage notre site, en le recommandant. Par exemple ainsi : : « Fais connaître ce site, si tu as aimé cet article, abonnes-toi au Scrutateur Guadeloupéen. C'est gratuit ».
(I) François Hollande et la repentance.
A peine désigné par certains socialistes ( 4% de l'électorat français ), monsieur François Hollande, le lendemain de son « élection se dépêchait de célébrer, en grande pompe, l'anniversaire de la manifestation de militants FLN à Paris en octobre 1961, près du métro Charonne, et qui fit, dit-on, plusieurs centaines de morts.
Monsieur Hollande fait semblant d'oublier que cette manifestation, dans le contexte tendu de la fin de la guerre d'Algérie, avait été interdite pour éviter les provocations, et les éventuels débordements. Interdite par le gouvernement du moment ( M.Michel Debré ) sous la présidence du général de Gaulle. Malgré cette interdiction, les cadres terroristes du FLN algérien, firent pression ( doux euphémisme ! ) sur les simples travailleurs d'origine arabe, en France. Les provocations eurent lieu comme il y avait lieu de le redouter. La police réagit, il y eut quelques morts.
Ce sont ces morts, que François Hollande a choisi de se remémorer, à grand renfort de publicité,. Et ce premier acte d'une campagne électorale augure mal de ce que pourrait être la présidence Hollande, si cet individu était élu à la tête de l'Etat en 2012.
François, comme dit de nouveau Ségolène Royal, mais désormais avec un sanglot mal étouffé dans la voix, sera l'homme de la « mémoire » à sens unique.
Les Français qui, s'ils l'élisent, auront mérité il est vrai l'épithète de « veaux » que leur appliqua un de leur chef de l'Etat, n'auront pas fini avec les commémorations à orientées, toujours dans la même direction.
Mais, peut-être mon antipathie socialiste m'égare- t-elle? Peut-être M. Hollande me fera-t-il regretter ma sévérité, par des actes de justice.
Par exemple, le 26 mars prochain, en pleine campagne électorale, peut-être présidera-t-il une grande manifestation de mémoire et de repentance en souvenir des morts de la rue d'Isly, à Alger, ( mars 1962 ) encore française pour quelques jours. Ces morts, des Français pieds-noir, et d'origine arabe qui refusaient la politique d'abandon voulue par le général de Gaulle qui avait renié la parole, donnée 4 ans plus tôt en la même ville d'une Algérie française ( je n'entre pas ici dans le fond du problème, à savoir si, d'un point de vue politique, à long terme, cet abandon était ou non souhaitable ) furent fusillés à bout portant, dans une manifestation de protestation. Il y eut des morts nombreux et des blessés.
Voici ce qu 'en dit l'historien Pierre Montagnon dans son livre La guerre d'Algérie ( Editions Pygmalion, pp.383-384 ) :
« L'O.A.S. à Alger a des structures qui lui permettent d'actionner les masses. Vaudrey peut donc lancer un appel aux Algérois pour un vaste regroupement le lundi 26 mars à 14 heures, au plaieau des Glières. De là, ce rassemblement pacifique d'hommes, de femmes et d'enfants se portera, les mains nues, sur Bab-el-Oued pour lui apporter son réconfort et son appui. De telles manifestations Fouchet n'en veut pas. Dès son arrivée, le dimanche 25 mars, il s'est exprimé à la télévision sur sa volonté de maintenir l'ordre. Les auditeurs ont été frappés par le ton tranchant et le faciès haineux du nouveau délégué général. Voulait-il par là impressionner ses administrés ?
Le commandement militaire masse ses troupes dans le centre ville. Les compagnies, à fort pourcentage de musulmans2, se serrent aux abords du plateau des Glières, de la Grande Poste, de la rue d'Isly. Contrairement à la légende, ce n'est pas l'O.A.S. qui ouvre le feu. La fusillade qui éclate est à sens unique. D'un côté des civils désarmés. De l'autre, des pistolets-mitrailleurs chargés entre des mains de musulmans qui souhaitent se dédouaner de leur présence sous l'uniforme français. Le bilan de la tuerie est lourd, très lourd : 40 tués, 180 blessés parmi les civils. Certains décéderont les jours suivants. L'armée a huit blessés, dont deux graves. On ignore l'origine des coups qui les ont frappés. Le soir, le lendemain, Alger est une ville morte. Les Européens, traumatisés, commencent à comprendre que tout leur univers s'effondre. Pourquoi ces morts ? Pourquoi l'armée française a-t-elle tiré sur des Français ? Question qui ne débouche que sur une seule réponse : briser la résistance pied-noir et l'obliger à capituler c'est-à-dire renoncer à être français sur une terre française ».
Le lien qui suit est une trace visible et sonore de cette tragédie :
http://www.youtube.com/watch?v=DZYh9zlZ7Tw
Si le 26 mars prochain François Hollande commémore avec la même ferveur que pour le drame de Charonne à Paris, la tragédie algéroise, je m'engage, non seulement à lui présenter mes excuses publiques, mais encore à faire le tour de Pointe-à-Pitre, à pieds, la tête et le visage couverts de cendres, sous l'oeil des caméraset des micros de RFO ( n'oublions pas RCI ) pour une fois attentifs à une action du Scrutateur !!!
Mais je suis bien tranquille. Les princes qui nous gouvernent ne connaissent de mea culpa qu'à sens unique.
(II) Un autre regard sur le prétendu massacre de Charonne le 17 octobre 1961, cher à M. Hollande et au parti socialiste ( le parti du « BIEN » ! ( Sic !!!!!!!!).
Le prétendu « massacre » des algériens à Paris, le 17 octobre 1961
Un énorme montage de la propagande du FLN !
Quarante ans plus tard, le 17 octobre 2001, le maire de Paris avait inauguré une plaque en souvenir de ce « massacre », exprimant le repentir de la France et mettant gravement en cause la responsabilité de la police parisienne (gardiens de la paix, gendarmes mobiles, CRS et forces de police auxiliaires composée de Harkis).
C’était le début d’une intense campagne de propagande insufflée d’Alger, qui devait être suivie de beaucoup d’autres épisodes de calomnies ininterrompues, jusqu’à aujourd’hui…
Cette nuit là, donc, l’ensemble des forces de l’ordre aurait massacré près de 300 Algériens et fait plus de 2.000 blessés dans les rangs de ces derniers. Il s’agissait, pourtant, d’une manifestation pacifique, pour appuyer les négociations débutantes que De Gaulle avait entreprises avec le FLN de Tunis.
La vérité fut rétablie par le Colonel Raymond Montaner, commandant de la Force Auxiliaire des Harkis de Paris dont il avait pris le commandement en 1959. Cette unité était destinée à protéger les Algériens de la capitale et des banlieues voisines contre la vaste entreprise de racket du FLN pour lever « l’impôt révolutionnaire ».
Tout récalcitrant s’exposait aux couteaux des égorgeurs dont le grand chef, Salah Louanchi, responsable de la fédération FLN de France, avait longtemps échappé à la police grâce à la complicité d’un réseau de chrétiens progressistes groupés autour d’André Mandouze.
Sa longue expérience à la tête de SAS en milieu rural, mais aussi et surtout, en milieu urbain au Clos Salembier à Alger, avait préparé le lieutenant colonel Montaner à faire face, très efficacement, au terrorisme perpétré par les agents du FLN dans la région parisienne.
Lors de la fameuse nuit du 17 octobre 1961, Montaner se trouvait à pied d’œuvre, avec ses Harkis parisiens et ses deux principaux adjoints, le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin. Dans la revue « l’Afrique réelle » de l’automne 2001 (N° 33), il expose ainsi les faits :
1. « Il ne s’agissait pas d’une manifestation pacifique, mais d’une double action minutieusement montée par le FLN. Tandis que des groupes armés devaient saboter et incendier des installations vulnérables dont le port pétrolier de Gennevilliers et le complexe pétrolier de Melun, d’autres manifestants, mobilisés souvent de force, sous la menace, devaient envahir le centre de Paris, principalement vers la place de l’Opéra, de la République, et converger vers les Champs Elysées pour y déployer le drapeau FLN. A cette époque, toute manifestation de ce type était interdite dans la capitale ».
2. « La police parisienne semble avoir été surprise par ces manifestations. Environ 1.300 hommes répartis en petits groupes de 25 policiers étaient disséminés dans les zones sensibles, sans grande coordination. Un premier affrontement eu lieu, dès 19h30, au pont de Neuilly, une quinzaine de policiers se retrouvèrent opposés à plusieurs centaines de manifestants. Cependant, aucun coup de feu ne fut tiré. Les forces de l’ordre se replièrent vers d’autres points d’appui. Rapidement, la police reprit la situation en main.
3. « On découvrit alors un fait étonnant : l’extrême rapidité avec laquelle, devant le regroupement des policiers qui avaient reçu des renforts, les manifestants se débandèrent, ou se laissèrent appréhender. Conduits au Palais des Sports et au stade de Coubertin, l’immense majorité des Algériens arrêtés avouèrent qu’ils avaient été mobilisés sous la menace de mort par les agents recruteurs du FLN, ou menacés de représailles sur leurs familles pour ceux qui auraient refusé de se joindre à ce « rassemblement patriotique ». La plupart furent renvoyés chez eux, après vérification d’identité…
4. « Le vrai bilan, entre le 17 et le 21 octobre 1961, s’établissait à 7 morts, dont 2 seulement attribués directement à la police : Achour Belkacem et Amar Malek, tous deux agents du FLN. 5 autres morts seront décomptés, dont un Français, Guy Chevalier, et 4 Algériens, vraisemblablement victimes de règlement de compte. ».
L’agitation politico-médiatique, à la suite de ces manifestations, fut sans lendemain : il fallut bien reconnaître l’échec total du FLN dans son intention de soulever les Algériens de la région parisienne et de saboter les installations pétrolières visées.
Ce n’est qu’en 1986, 24 ans plus tard, qu’un ancien responsable de la fédération du FLN en métropole, Ali Haroun, publia un livre écrit « à la gloire du FLN en France » : « La Wilaya VII ou la guerre du FLN en France –(1954/1962). Le roman noir débutait, mais c’est seulement en 1991 qu’il acquit sa notoriété avec le livre du marxiste Jean-Luc Einaudi directement inspiré de celui d’Ali Haroun, commenté et amplifié : « La bataille de Paris – Octobre 1961).
L’auteur relaie directement la propagande d’Alger et accuse la police française d’avoir assassiné, en cette nuit du 17 octobre 1961, 300 Algériens, tandis que 2.300 d’entre eux étaient blessés. C’est à partir de ce livre que des sympathisants français, appelés aujourd’hui « Les frères des frères » par le FLN, organisent, chaque année, une cérémonie à la mémoire des « martyrs algériens du 17 octobre », lesquels n’ont jamais existé que dans l’imagination de leurs créateurs, comme le souligne Bernard Lugan, auteur de la revue « L’Afrique réelle ».
En l’an 2000, année, ou début, de la grande offensive de calomnie contre la France, à la suite du premier voyage retentissant de Bouteflika en France (reçu avec solennité à l’Assemblée Nationale à majorité socialo-communiste) est créée l’association « 17 octobre 1961 contre l’oubli » dont le Président, Olivier Lecour Grandmaison, est bientôt appuyé par Pierre Vidal-Naquet, Maspéro, Marcel Péju, et toute l’équipe marxiste du Paris « intellectuel ».
Les preuves apportées par le Colonel Montaner pour dissiper cette légende sont nombreuses et accablantes. Tout d’abord, pourquoi le FLN et ses complices parisiens ont-ils attendu près de trente ans avant de lancer leurs accusations ?
Les chiffres extravagants, par ailleurs, ne peuvent nous troubler quand on connaît la fable du « million cinq cents mille morts » dans les rangs du FLN, pendant la guerre d’indépendance, celle des « quarante cinq mille morts » de Sétif le 8 mai 1945, etc, etc…Nous sommes habitués à cette exagération des chiffres qui, d’ailleurs, révèle bien leurs origines.
Ensuite, l’auteur s’est livré à une enquête surplace
1. Alors que se déroulait, en plein cœur de la capitale, un soi-disant massacre d’Algériens, aucune intervention des pompiers, ni de police secours, ni de la Croix Rouge, ni d’aucun service d’ambulance anormal, lors de cette nuit, ou des jours suivants, n’ont laissé de traces.
2. Aucun des services hospitaliers d’urgence de Paris, ou de la banlieue parisienne, n’a vu un afflux anormal de blessés : pourtant, 2.300 blessés en une nuit, cela laisse des traces… Où sont passés ces blessés ? Se sont-ils évaporés ?
3. A l’objection de la propagande FLN selon laquelle tous les corps (morts et blessés) auraient été « jetés dans la Seine », l’auteur répond en signalant que rien n’a été retrouvé de tous ces corps dans les barrages sur la Seine en aval de Paris. Près de 2.500 corps en une seule nuit dans un fleuve et aucune trace les jours suivants ? Où sont-ils passés ? Se sont-ils dissous ?
Toutes ces invraisemblances accumulées ne nous choquent plus depuis longtemps de la part du FLN qui nous a habitués à de telles fabulations. En revanche, ce qui nous afflige, c’est le fait qu’elles aient trouvé des échos dans les milieux d’extrême-gauche qui leur ont redonné vie et risquent de les pérenniser dans cette vaste entreprise de culpabilisation de l’opinion publique française.
Cette propagande a aussi pour but de nous faire oublier une terrible réalité : depuis janvier 1955 jusqu’à juillet 1962, les groupes armés du FLN ont assassiné, en France, plus de 6.000 Algériens, tués par balles, strangulation, égorgement, après tortures. Il faut compter aussi 9.000 cas de mutilations (ablation du nez, des oreilles, des lèvres) soit une moyenne de 5 tués ou blessés par jour, pendant 7 ans !
Ceci prouve aussi combien la masse de ces Algériens en métropole était hostile au FLN, dans la même proportion où elle se situait, en Algérie même. Pendant toute la guerre d’Algérie, il y eu, en outre, en métropole, 120 gardiens de la paix et 150 civils français assassinés.
L’action des Harkis de Paris fut très efficace pour dépister les caches d’armes et démanteler les réseaux de racketteurs du FLN. Ces Algériens là, fidèles à la France, eurent 10% de tués et 20% de blessés graves. Leur nom figura longtemps sur les plaques commémoratives apposées dans la cour de la Préfecture de Police de Paris. De tous ceux-là, aujourd’hui, on ne célèbre plus la mémoire puisqu’il est de bon ton de ne rendre hommage qu’aux criminels du FLN et à leurs porteurs de valises !
Comité VERITAS
(III) Uchronie : Et si l'Algérie était restée française.
Ce document est lui aussi intéressant. Il émane 'un Algérien d'aujourd'hui, qui pointe du doigt la triste réalité de l'Algérie d'aujourd'hui,
indépendante et malheureuse, effroyablement exploitée par les fils du FLN des Ben Bella et autres Krim Belkacem. La lecture des commentaires est d'autant plus ointeressante qu'ils émanent de
gens, qui, pour la plupart, ne veulent qu'une chose : VIVRE EN FRANCE!
Dossier réalisé par Le Scrutateur.