Dieudonné est rentré d’Iran, où il s’était rendu pour s’occuper du cas Sakineh.
Dieudonné est donc parti en Iran (où, malheureusement, il n'est
pas resté) pour venir en aide à Sakineh, la jeune femme condamnée à mort par lapidation pour des prétendus adultère
et meurtre. « Je vais essayer de rencontrer le président iranien Mahmoud Ahmadinejad pour demander la clémence pour Sakineh
Mohammadi-Ashtiani, 43 ans, condamnée à mort par lapidation en 2006 pour adultère et complicité dans le meurtre de son mari », avait-il alors déclaré.
Revenu aujourd’hui de son voyage, l’humoriste (qui n’a jamais été drôle, mais dans l'humorisme, tout est dans l'étiquetage) a tenu une conférence
de presse au cours de laquelle il a estimé que l’affaire Sakineh relevait d’une « manipulation » des citoyens français dans le cadre d’une propagande anti-iranienne.
Dieudonné a assuré qu’il y avait « des preuves irréfutables, des preuves matérielles, qui accusent Sakineh, au-delà de ses aveux ». Voilà voilà. Des aveux obtenus sous la torture, rappelons-le. Et même si Sakiné, avait par hassard
donné des cornes çà son mari? Voici Dieudonné converti à la lapidation des femmes adultères. Vaste ( et réjouissant ? ) programme.
Le comique, ami de jean-Marie le Pen et de ...Jimmy Brother, a quand même tenu à rappeler qu’il restait « vivement opposé à la peine de mort ».
Et voilà comment Dieudonné est devenu Dondallah, montrant à ceux qui ne s'en doutaient pas qu'entre les comiques et le totalitarisme, il y a bien
plus de points communs que ne le croient les passivistes.