29 Octobre 2011
De métropole, un lecteur de gauche ( néanmoins intelligent, et, ce qui est plus rare, honnête!!) adresse au Scrutateur ce message et ce lien. Je le connais, il fut de mes élèves au début des années 1980, ce qui explique mes petites taquineries de la parenthèse ci-dessus. Je signe la pétition qu'il commente. A vous lecteurs de vous déterminer.
E.Boulogne.
Le mot d'accompagnement de notre lecteur ( de gauche. Mais qui est parfait?!!!!! ).
- L'article du Monde annonçant la pétition (avec la position de Hollande sur le sujet) :
- Un des commentaires sur cet article :
"de gauche mais...
Je suis de gauche, j’ai voté aux primaires, et pourtant, la montée de l’islamisme me fait redouter le vote des étrangers. Je crains le communautarisme, un morcellement de la république. Je n’irai pas bien sûr soutenir la droite populaire mais je comprends cette démarche. Je me pose beaucoup de questions. Confronté à des jeunes africains et musulmans, je sais ce que peuvent être leurs intentions pourvu qu’on leur laisse les mettre en place. C’est pourquoi je ne veux pas de ça."
- Et le lien pour la pétition :
http://www.nondroitdevotedesetrangers.fr/
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"C'est un vieux fantasme du PS puisque chacun se souvient que c'était l'une des 110 propositions de François Mitterrand en 1981", a déclaré M. Mariani en présentant à la presse le site Nondroitdevotedesetrangers.fr, où l'on peut signer la pétition de la Droite populaire contre la proposition socialiste.
Sur la page d'accueil du site Internet, en dessous d'un "République française – Non au droit de vote des étrangers", on peut voir le célèbre tableau de Delacroix "La liberté guidant le peuple" et une main blanche barrée d'un "Touche pas à mon vote" rappelant la paume jaune de "Touche pas à mon pote".
Lancée à la mi-journée, la pétition recueillait, à 15 heures, 495 signataires. "Nous attendons des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de signataires", a lancé le député UMP Richard Mallié. "Il y a des arrière-pensées électorales" du PS, a affirmé M. Mariani, car "on s'aperçoit que, dans tous les pays, notamment au nord de l'Europe, où cette mesure a été adoptée, elle a permis de fournir des bataillons d'électeurs au Parti socialiste local".
"Notre alerte, c'est pour direaux Français attention, cette fois, ce n'est pas une mesure lancée en l'air", a-t-il encore mis en garde. "S'il gagne [l'élection de 2012], le PS aura tous les moyens de mettre en place cette mesure sans retour", une mesure aux conséquences "lourdes, car dans certaines communes", les étrangers peuvent représenter "10 % ou 20 % du corps électoral, ce qui peut faire basculer une élection".
"BIEN SÛR QUE NICOLAS SARKOZY EST D'ACCORD"
En outre, M. Mariani a assuré que Nicolas Sarkozy était "d'accord" avec son collectif. "Bien sûr qu'il est d'accord. (...) Il ne vous aura pas échappé que Nicolas Sarkozy est président de la République depuis quatre ans et que cette proposition a disparu à la fois de son discours et n'est pas dans le programme de l'UMP", a déclaré sur i-Télé M. Mariani, à qui l'on demandait s'il pouvait se prévaloir du soutien du chef de l'Etat.
De plus, si, dans son livre Libre, Nicolas Sarkozy avait "déclaré qu'il était favorable au droit de vote des étrangers", il précisait "sous réserve de réciprocité, ce qui existe déjà au niveau européen", a-t-il fait valoir.
François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle, a jugé de son côté "normal" que les étrangers puissent "vérifier le bon usage" de leurs impôts locaux qu'ils payent en France par un droit de vote "uniquement pour les élections municipales".
"La droite peut créer une polémique là dessus", a-t-il poursuivi en marge d'une visite à Madrid, faisant observer que "certains à droite avaient également souhaité qu'il y ait un jour cette réforme ".
"Je pense que nous pouvons arriver à un consensus, parce que c'est, en définitive, un respect que nous devons, dès lors qu'un certain nombre de résidents en France payent des impôts locaux (...). Il est normal qu'ils puissent avoir la possibilité d'en vérifier le bon usage par un droit de vote uniquement pour les élections municipales", a-t-il expliqué.
"C'est un droit qui existe dans la plupart des pays européens à des conditions qui sont clairement posées: il faut être résident en France depuis cinq ans, et deuxièmement ça ne vaut que pour les élections locales et en aucune manière pour les élections nationales", a-t-il insisté.
"Cette réforme qui avait été longtemps promise, mais n'avait pu être votée (la gauche n'ayant pas alors) la majorité au Sénat, sera reprise après la victoire à l'élection présidentielle", a-t-il dit.
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