Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
22 Février 2009
Demeurons confiants.
Hier matin, je parcourais en voiture, avec ce qui me reste d'essence, Pointe-à-Pitre, et sa proche banlieue, dans la région de
Besson, Chauvel, Poucet, le Bas du Fort, à la recherche de pain, de conserves, du minimum nécessaire pour survivre. Ceci en commun avec des centaines d'autres, les mêmes qui sont, depuis un mois,
empêchés de travailler, intimidés voire terrorisés par une subversion relayée par les médias, aux ordres du LKP.
Odeurs pestilentielles partout, automobiles, transports en communs renversés et calcinés, arbres coupés, détritus de toutes sortes. Un paysage de guerre civile. Et ceci, me dit-on dans toute la
Guadeloupe.
Tout indique que cette désorganisation organisée a été préparée de longue date, n'est pas l'oeuvre improvisée de petits voyous (victimes du patronat, et de l'Etat "colonial" comme on le
répète à satiété) mais bien d'une opération subversive, préparée de longue main, par le LKP, du sieur Domota.
Cette opération destabilisatrice reçoit le soutien des partis de l'extrême gauche française (voyage ici des José Bové, Olivier Besancenot, Daniel Mermet, etc).
Ces gens, viennent ici diviser la population de la Guadeloupe. ( voir ce matin sur RCI, les déclarations de certains contre les blancs créoles et, en Martinique "les békés", qu'il faudrait
"éliminer" (sic). La vieille vision marxiste bipolaire de la société ressurgit : "les blancs, exploiteurs, contre les noirs, exploités".
Comme si cette vision n'était pas radicalement fausse.
Les blancs créoles étant une composante de la réalité guadeloupéenne, avec à côté d'elle, avec elle, en osmose avec elle, les indiens (mis en question par la chanson de J.Laville, diffusée à
satiété par RCI, entre autres, mais aussi les originaires d'Italie, du Liban, de l'extrême orient, et les métis, les plus nombreux, et dont la bigarure est extrême, de même que leurs positions
dans la société guadeloupéenne.
Mais il faut résister à cette bipolarisation sommaire et criminelle.
Résister par l'argumentation, et par les prises de position fermes et courageuses, partout, et à chaque occasion qui nous est encore offerte.
M.Willy Angèle, (mais il est loin d'être le seul), donne un bon exemple de cette attitude, à la fois ferme, lucide, courageuse,argumentative, et même humoristique. Je salue ici, le courage de cet
homme jeune, un exemple pour la Guadeloupe.
Hier soir, dans un débat sur la chaine de télévision de la Une-Guadeloupe, il rappelait que l'augmentaion immédiate de 200 £ net de tous les salaires, entraînerait une augmentation de 15 % des
charges d'entreprises, alors que, comme le disait récemment le président Sarkozy, une augmentaion de 2,5% du SMIC en métropole entrainerait l'effondrement de l'économie nationale. Alors...
l'économie guadeloupéenne!!!
Mais demeurons fermes, gardons la confiance.
Ceux qui, derrière les revendications salariales cachent en réalité leur volonté d'indépendance de la Guadeloupe (et de la Martinique) qui tomberait dès lors entre leurs mains, savent bien que la
majorité de la population n'en veut pas.
L'un de ceux-ci, proche du président de l'université, sympathisant du LKP, refusait, il y a quelques jours, sur les antennes de RCI, dans l'immédiat, le réferendum sur la question
statutaire dont le président Lurel avait parlé. "Le peuple guadeloupéen, disait-il n'est pas encore mûr pour cela".
Il voulait dire que la population n'a pas encore suffisamment été mise en condition, par la peur, et le bourrage de crane médiatique et scolaire (n'oublions pas cette revendication des enseigants
membres du LKP, sur la nécessité pour eux, d'être maîtres de l'élaboration des programmes scolaires!!!), pour se livrer pieds et poings liés aux macoutes du sieur Domota.
Restons calmes, lucides, déterminés, pour tenir tête, quoiqu'il arrive, aux apprentis dictateurs.
Edouard Boulogne.