Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
27 Janvier 2009
Liyannaj Débloque!
Hier après midi, 26 janvier, après une semaine de prise en otage de la Guadeloupe par les excités de L'UGTG (et secondairement
de leurs "alliés-otages") s'est tenue au WTC à Jarry (Baie-Mahault) la première réunion dite de "négociation", sur le programme du Liyannaj kont
pwofitasyon, (voir nos précédents articles sur ce blog).
Commencée après 17 heures, avec une heure de retard, cette "grand-messe sociale" s'est achevée aux alentours de minuit.
Pas de résultats, si le préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges, calme et très maître de lui, après consultation de son autorité de tutelle, annonçait, que juridiquement (code du travail) pour
les départements d'outre mer, une augmentation du SMIC, et une augmentation de 200 £ des salaires étaient une chose possible, tous les socio-professionnels ont démontré que cela n'était pas
possible sans un effondrement de leurs entreprises, en particulier les petites entreprises de moins de 20 salariés, (plus de 80 % des entreprises de Guadeloupe).
Les interventions de M. Vion (représentant les hôteliers, celles de MM Payen, Willy Angèle, ont été remarquables de précisions et de modération.
Willy Angèle, le jeune président du Medef a suggéré qu'une augmentation des salaires n'était possible que si l'on procédait à une baisse des charges des entreprises. Son argumentation a été
refusée par les grévistes qui continuent à exiger la satisfaction "immédiate de tous leurs oukases (qui ne sont plus maintenant de 123 mais de 146! ).
Aux démonstrations précises et chiffrées de M.Vion, les "grévistes" ont répondu par une simple et totale dénégation.
Aussitôt que l'on entrait dans l'analyse économique, les représentants de Liyannnaj parraissaient désorientés, cela apparaissait sur leurs visage. Ils répondaient par de violentes
diatribes, parlant de l'exploitation des travailleurs et de la souffrance du peuple. Elie Domota a même clairement posé le conflit en termes de lutte des classes
et de races.
A minuit rien n'avait été décidé et les "négociations doivent reprendre aujourd'hui (27 janvier).
Rappelons que la Guadeloupe n'est pas en état de grève générale, mais en état de paralysie générale. Les macoutes de l'UGTG,
souvent cagoulés, veillent à ce que les entreprises, marchés d'approvisionnement, pharmacies, etc soient fermées. Oui, le peuple souffre, mais du fait des promoteurs du totalitarisme rampant
garanti par l'omniprésence des macoutes, souvent cagoulés. Sans carburant, sans possibilités de se nourrir, de se soigner, son tourisme mourant, son économie paralysée, la Guadeloupe est au plus
mal.
L'une des interventions les plus nulles, et les plus méprisables de la soirée a été celle du maire de la commune des Abymes, M.Jalton ce gras bébé fils à papa, qui paiera tôt ou tard sa lâcheté,
et son incapacité.
Le Scrutateur ne manquera pas de vous fournir ses informations et ses analyse des évènements en cours.
Edouard Boulogne.