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Une semaine à la loupe (09/09/07) : Calamity Sego, par Henri Pauvert.
9 Septembre 2007
Rédigé par Edouard Boulogne et publié depuis
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Une semaine à la loupe.
1. La croissance 2007 en berne.
L’OCDE, Organisation pour la coopération et le développement économiques, abaisse ses prévisions de croissance 2007 pour l'Europe et les États-Unis. La France est la plus
mal lotie car elle subirait la plus forte révision des pays les plus industrialisés, avec une croissance du PIB de 1,8% attendue pour cette année. La ministre de l'Économie, Christine
Lagarde, a une nouvelle fois réaffirmé que l'économie française atteindrait 2,25% de croissance cette année ! Mais peut-on croire que seule la France maintiendrait sa croissance alors que tous
les autres pays subissent la crise du "subprime" ! On ne peut qu’en douter. Cela ne devrait pas faciliter la tache du gouvernement pour lequel une croissance de 3% est nécessaire afin de sortir
la France du marasme dans lequel elle est engluée.
2. "Béotien" du jogging, ne courez pas de risques !
Nicolas Sarkozy "joggue" fréquemment devant les télévisions et vous voulez l’imiter ou le rencontrer au coin du bois. Attention si vous êtes mal préparé, votre jogging peut tourner au
drame. Mal de dos, tendinite ou malaise cardiaque, les risques sont nombreux. D’où l’importance de bien choisir son équipement et de bien s’entraîner. Faire du sport ne s’improvise pas et il ne
s’agit pas de transpirer et finir épuisé pour avoir l'impression d'évacuer au maximum et que ça se remarque. Mais cela peut devenir un vrai danger. Alors il est vivement conseillé de faite
un bilan de santé, spécialement pour la pratique du jogging. De plus si vous avez plusde 40 ans et si vous n'êtes pas un habitué du sport,
c'est indispensable. Autre point à prendre en considération, c’est la nécessité de ne pas lésiner sur les chaussures. Il est nécessaire, voir indispensable d’avoir d’excellentes chaussures de
sport. Il ne faut pas oublier les étirements tout en douceur après l'effort qui permettent aussi d'échapper aux courbatures douloureuses. Ces précautions sont le meilleur moyen de préserver une
certaine motivation mais il faut aussi une certaine assiduité pour une réussite de ses objectifs, autre que celui de jogguer auprès du Président ! Courir rime avec forme physique, seulement si
l’on s’en donne lesmoyens.
3. Calamity Sego...
Depuis la défaite des présidentielles et le 1er tour calamiteux des législatives, les responsables socialistes ne s’embarrassent plus de précautions pour dire tout le mal qu’ils pensent
de leur "chère" candidate. Si le parti et les protagonistes ont tourné la page du "concubinage" médiatique du couple infernal Hollande-Royal, les militants semblent prendre en compte la réalité.
Au-delà des capacités des dirigeants à s’éviter, la réunion des socialistes lors du premier weekend de septembre a montré que la base souhaite tourner la page des éléphants et du manque de
leadership pour prendre en compte la réalité de la société française, la nécessité de revoir la stratégie et la situation de faiblesse de leurs idées. Avant de trouver le leader, encore faut-il
avoir la capacité de réfléchir et de définir une stratégie claire et acceptable par les Français. (Heureusement pour François c'est de l'histoire ancienne!).
4. Les réformes à minima du gouvernement.
Le président est de retour et son gouvernement est au travail. Le tourbillon incessant des premiers mois va-t-il se calmer ou le président va-t-il poursuivre sa frénésie réformatrice ? Il
en prend le chemin, mais peut-on parler de réformes importantes ou de réformettes durant les cent premiers jours ? Quatre lois ont été votées durant la cession parlementaire d’été. 1. La loi
pénale qui institue des peines planchers contre les récidivistes et qui n’apporte rien par rapport à l’arsenal qui existait, au dire des magistrats. 2. La loi sur le service minimum en cas de
grève dans les transports publics qui ne serait pas plus efficace qu’un accord d’entreprises, au dire de certains patrons. 3. La pertinence de la loi sur la détaxe des heures
supplémentaires et le volet sur la fiscalité du patrimoine reste à prouver. La partie fiscale a été partiellement retoquée par le Conseil Constitutionnel. Quand à la détaxe des heures
supplémentaires, certains chefs d’entreprises s’inquiètent de sa mise en œuvre et des experts économiques redoutent le coût de cette mesure. 4. La loi sur la gouvernance des universités est celle
qui est le plus unanimement acceptée par tous, bien que certains pensent que le gouvernement ne soit pas allé assez loin. Alors maintenant, on aimerait que le président s’attaque à des
dossiers importants pour l’avenir de la France tels que la réforme de l’État, celle de l’assurance maladie, du financement des retraites et celle des réductions de charges pour permettre aux
entreprises de gagner en compétitivité. Souhaitons qu’après les "amuses bouches" de l’été le gouvernement s’attaque aux plats de résistance, comme l’ont fait en leur temps des dirigeants tels que
Ronald Reagan, Margaret Thatcher ou plus prêt de nous, Tony Blair et Angela Merkel.
5. Les grandes enseignes repoussent les frontières.
La grande distribution cherche à trouver des relais de croissance. Elles jouent sur tous les tableaux et installent dans leurs centres commerciaux des stations services, des parfumeries,
de la parapharmacie, des agences de voyages, de la billetterie pour spectacles, de l’optique, de la bijouterie, de la location de voiture et aussi des banques... D’autres ont fait le choix de
s’installer sur les aires d’autoroutes. Le concept d’hyper-marché qui regroupe tous les services sous un même toit n’a plus de limites car l’alimentation ne suffit plus à permettre une
croissance suffisante. De plus le territoire français est totalement couvert et les grandes enseignes sont de plus concurrencées par les "hard discounters" qui ont une politique de prix
agressive. Alors pourquoi pas le développement des services à la personne ? Certains pays d’Europe du nord s’y sont déjà attaqués. Ainsi l’enseigne Ahold s’est lancé récemment aux Pays-Bas dans
la fourniture de repas dans des écoles, des maisons de retraite et des prisons. L’innovation n’a plus de limites dans ce secteur.
6. L’euro et la guerre franco-française !
L’euro grimpe mais n’inquiète pas les européens sauf les Français. Les dirigeants européens, dans leurs déclarations, font remarquer que les exportations résistent bien. Le président de
l’Euro-groupe, qui est aussi le Premier ministre Luxembourgeois, affirme que le niveau de l’euro ne met pas en danger la croissance. Alors faut-il lutter contre l’euro fort ? La zone euro est
très attractive pour les capitaux étrangers car la Réserve fédérale américaine a cessé de serrer la vis monétaire depuis près d’un an. L’appréciation de l’euro indique donc que la croissance de
l’économie européenne est plus vigoureuse que celle des États-Unis ou du Japon pour les capitaux étrangers. Alors quelle est la raison de cette insatisfaction Française ? Le problème principal de
la France n’est pas la monnaie mais l’offre des entreprises françaises qui n’est pas assez innovante et pas assez compétitive. Plus l’euro grimpe et plus les produits français décrochent alors
que ceux de l’Allemagne continuent à se vendre aussi bien ou presque. Il ne faut pas oublier que la dégradation de notre commerce extérieur vient principalement des échanges avec nos partenaires
européens. Or la devise est la même : l’euro ! Alors le problème n’est pas que l’euro est fort mais que la France qui est faible. Comment résoudre cette équation ? Il est indispensable de
supprimer le carcan qui entoure les entreprises françaises et leur redonner de la compétitivité en revoyant notre fameux "modèle social" si vénéré par nos dirigeants politiques et nos
syndicats.