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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Budget 2026 : responsable mais critique, la droite dénonce les « grosses lacunes » du plan Bayrou

Budget 2026 : responsable mais critique, la droite dénonce les « grosses lacunes » du plan Bayrou

Merci au lecteur et ami qui me communique cet article du Figaro pour publcation. Je ne peux m'empêcher de dissimuler mon pessimisme en constatant que c'est M. Vauquiez qui est le porte-paroles des LR. L'homme de ce parti qui peut laisser quelque espoir aux Français désireux d'une reprise en mains efficace de la France est Bruno Retailleau, actuel ministre de l'intérieur. Mais on ne peut chasser la gauche du pouvoir qu'en pronant une alliance avec la Rassemblement National dont le corps électoral a fait le premier parti de France. Il y a là un impératif absolu. Mais LR et RN sont-il capables de mettre entre parenthèses (Marine Le Pen) leurs divergences politiciennes ? Dans le cas contraire nous ne sortirons pas du marécage. Et nous revoiçi en 1968. MAIS cette fois il n'ya plus de de Gaulle.

Le Scrutateur.

 

 

 

 

 

 

Laurent Wauquiez, président du groupe DR à l’Assemblée. François BOUCHON / Le Figaro

ANALYSE - À l’Assemblée nationale comme au Sénat, Les Républicains critiquent le poids des hausses d’impôts sur « la France qui travaille » et demandent au gouvernement d’aller plus loin dans la réduction de la dépense publique.

Des signes de lucidité, mais peut mieux faire. Au lendemain de la présentation du plan budgétaire de François Bayrou, la droite a dévoilé la lecture qu’elle en fait en soulignant la gravité de la situation. Les Républicains affichent une position à la fois responsable et critique. L’objectif consiste à ne pas ajouter au chaos ambiant des « réactions irresponsables », tout en gardant un avis critique pour réclamer d’indispensables corrections.

À découvrir

Mercredi matin, au Palais Bourbon, peu de temps avant un échange organisé entre Bruno Retailleau, président du parti LR, les cadres du mouvement et les présidents des groupes parlementaires, les députés ont exposé leur analyse. Ils regrettent un traitement trop réduit de la dépense publique mais aussi le poids d’une facture jugée trop lourde sur les épaules déjà chargées des Français. « Nous mesurons tous la situation extrêmement grave de notre pays », a commencé Laurent Wauquiez. Le député de la Haute-Loire a replacé le débat à la hauteur d’un « défi colossal », rappelé le triste record de l’endettement détenu par la France en Europe, et vanté prudemment le « mérite » d’un plan osant affronter quelques sujets chers à la droite. Mais il en est très vite venu au cœur du jugement : « Ce plan n’est pas parfait, il doit être corrigé et amélioré. »

À lire aussi «Ils sont les premiers ciblés» : le budget de François Bayrou brise le tabou de la contribution des retraités

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Lacunes

Au fil de l’exposé, on comprend que les parlementaires vont négocier avec le premier ministre jusqu’en septembre. Ils se prononceront sur ce budget une fois la version définitive connue, histoire de vérifier si les rectifications demandées sont bien apportées. Sous les abords d’une attitude constructive - le chef de file DR évoque une droite « force de proposition » -, les LR ont bien l’intention de batailler jusqu’au bout.

Il faut un véritable plan de lutte et une revalorisation du travail

Laurent Wauquiez

Car, selon Laurent Wauquiez, le plan Bayrou souffre de « deux grosses lacunes ». Il prévoit à la fois des augmentations d’impôts trop importantes et pèse fortement sur « la France qui travaille » (16 milliards d’euros). Pour corriger ces défauts, l’élu identifie trois niveaux d’action. Le premier est la lutte contre l’assistanat, « angle mort » du programme. « Il faut un véritable plan de lutte et une revalorisation du travail », insiste Laurent Wauquiez. À ses côtés, Thibault Bazin (Meurthe-et-Moselle) invite le gouvernement à mieux lutter contre les fraudes, via un plan dès cet été. Surtout, il réclame un « vrai différentiel » entre les revenus du travail et l’assistanat et propose de « traquer les trappes d’inactivité ».

Seconde faiblesse du plan Bayrou identifiée par la droite : l’absence de référence aux économies possibles sur l’immigration. Les LR n’ont « rien » trouvé dans le plan Bayrou alors que les marges de manœuvre existent bien, selon eux. Ils préconisent, par exemple, de prendre la décision de lier les aides sociales à un délai de résidence minimal, de supprimer les titres de séjour pour soins ou de restreindre la couverture de l’aide médicale d’État (AME).

« État ruiné »

Autre sujet à creuser, celui du train de vie de l’État. Si le premier ministre a annoncé la suppression de 3000 postes publics, Laurent Wauquiez rappelle les « 130.000 » nouveaux postes de fonctionnaires créés ces dernières années et demande la fin des « chèques gouvernementaux ». « Un État ruiné ne peut pas tout faire », met-il en garde.

À lire aussi L’éditorial de Jacques-Olivier Martin : «Dette, déficits… François Bayrou candidat au sale boulot»

Les LR reconnaissent que, dans le contexte actuel, il n’existe pas de solutions faciles. C’est pourquoi ils plaident contre les « bricolages » et pour de vraies réformes structurelles. Philippe Juvin (Hauts-de-Seine), résume la « philosophie » LR en quelques mots. « Elle est simple : il s’agit de dépenser moins, dépenser mieux, travailler plus et débureaucratiser ». Lui aussi trace des pistes, notamment vers la « décentralisation » de certaines politiques ou la « régionalisation » d’une partie du système de santé. Le député soutient aussi la mise en place d’un « monitoring » budgétaire, qui imposerait au gouvernement de publier ses chiffres chaque mois. Un exercice de « transparence » dont tout le monde pourrait profiter, défend-il.

Au Sénat, le président du groupe LR, Mathieu Darnaud, qui voulait prendre le temps d’« expertiser » les annonces de François Bayrou, est en phase avec la première lecture de ses collègues députés. Il se félicite de voir le gouvernement travailler sur certaines mesures portées par la droite, comme la lutte contre la fraude sociale et fiscale, mais juge lui aussi indispensable d’aller plus loin dans la réduction des dépenses. La seule petite nuance notable observée du côté de la droite sénatoriale est une prudence plus prononcée sur les efforts demandés aux territoires, à hauteur de 5,3 milliards d’euros. Les sénateurs souhaitent une correction autour des 2 milliards. Mathieu Darnaud met en garde l’exécutif face aux risques d’affaiblir l’un des derniers moteurs économiques sur lesquels le pays peut encore compter, mais qui risque de devenir de plus en plus fragile. « Attention de ne pas entraver les collectivités locales car beaucoup d’entre elles sont à l’os. On doit être très vigilants sur les freins aux investissements. Ce sont les territoires qui font la croissance ! »

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