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25 Janvier 2025
« Personne n’est parti en croisade contre le Groupe Bernard Hayot », assure l’avocat Renaud Portejoie dans la salle d’audience du tribunal mixte de commerce de Fort-de-France. Ô non ! Nulle libération de… sphincters, nulle part, jamais. Seulement le service du bien commun et plus particulièrement de l’épanouissement du consommateur dans l’air purifié des hautes altitudes de l’excellence et de la vertu.
Tel est le noble dessein de quatre quêteurs de transparence avides de compétences et de lumière - loin de toute arrière-pensée de nuisance - qui voudraient bien connaître les p’tits secrets de GBH mais surtout qu’on ne connaisse les leurs).
Qu’il se consolent de différentes comparaisons possibles en se félicitant que la règlementation ne les oblige pas à rendre public leurs propres comptes et pour qui la transparence -exigée pour les autres - est en ce qui les concerne le croisement de l’opacité avec la communication.
La Fontaine évoque parfaitement cette problématique dans Les animaux malades…
On n’osa trop approfondir
Du tigre, ni de l’ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses :
Tous les gens querelleurs jusqu’aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
Maître Portejoie, le bien nommé, ne s’appelle pas (heureusement) porté-vérité. Peut-être aussi aurait-il pu s’appeler porte-peste, c’est précisément dans la fable le mal dont souffraient les animaux jusqu’à ce que…
Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue
Qu’il fallait dévouer CE maudit animal,
CE pelé, CE galeux, d’où venait tout leur mal.
Et là, comme par miracle,
Il ne saurait y avoir d’autre oracle.