25 Mai 2020
On ne joue pas à l'incendiaire avec des enfants, ou des adolescents. Après avoir été une des indépendantistes les plus excitées en Guyane Française, Christiane Taubira finit par se lasser d'être régulièrement renvoyée dans les cordes à chaque élection.
Elle quitta donc la Guyane pour s'installer à Paris où elle rejoignit le camp décadent d'une certaine gauche coupée des réalités françaises, et acharnée à détruire la France historique, « la seule France, la grande France, la France éternelle », comme disait en août 1944 à l'Hôtel de ville de Paris le général de Gaulle. A cette tâche dégradante elle fut déléguée par ses nouveaux amis, grands bourgeois de l'île de la cité notamment. Elle pris pour devise le constat de Petit-Jean dans les Plaideurs de Jean Racine : « sans argent l'honneur n'est qu'une maladie ». Et de fait la fréquentation de ses nouveaux amis du Pont Neuf à Paris lui valurent des compensations, des pépètes à foison, des ministères et sinon l'honneur, du moins les honneurs.
Les naïfs continuaient à la considérer pourtant. Et la battologie révolutionnaire continuait à pénétrer les esprits d'adolescents turbulents qui continuaient à voir en la madame une penseuse, là où ne demeurait qu'une poseuse.
Certains d'entre eux, pas bien futés il est vrai se sont attaqués, en attendant pire, peut-être, aux statues de Schoelcher en Martinique.
Maman Christiane allait-elle leur venir en aide, leur porter son soutien, et celui des ses « amis » ?
Ce serai la connaître bien mal.
Vous lirez ci-dessous la vision de la bourgeoise.
Enfants de tous pays, ne soyez pas trop niais. Ne croyez pas ces poseurs qui excitent, mais n'assument pas et abandonnent les innocents qui la crurent, en rase campagne. (Le Scrutateur).
A l’occasion de la Journée nationale en hommage aux victimes de l’esclavage, un dépôt de gerbes a eu lieu samedi 23 mai au monument des Chaînes brisées en présence du préfet Marc Del Grande, du député Gabriel Serville, des élus de la Ville de Cayenne et de la Collectivité Territoriale de Guyane ainsi que Christiane Taubira, ancienne Garde des Sceaux qui s'est exprimée sur les démolitions des statues de Victor Schoelcher par des activistes Martiniquais.
Vendredi 22 mai 2020, alors que la Martinique commémore l'abolition de l'esclavage, un groupe d'activistes détruit une statue de Victor Schoelcher située au centre-ville de Fort-de-France puis une autre dans la commune qui porte le même nom de l'homme politique. Cette action vise à mettre en lumière les conséquences de l'abolition pensée par Victor Schoelcher. En effet, l'homme politique français dit « abolitionniste » avait permis l'indemnisation des propriétaires d'esclaves. Il s'agissait de les dédommager du manque à gagner causé par la libération des esclaves.
Des pensées et des savoirs historiques qui ont progressé au cours du temps pour l'ex garde des sceaux
« Il faut de la pédagogie. Il faut comprendre le sens de l'histoire, ses périodes et ses personnages », précise Christiane Taubira avant aborder les faits du 22 mai 2020 en Martinique. L'ancienne député de Guyane a rappelé son parcours dans l'apprentissage de cette partie de l'histoire. Adolescente, elle a appris comme tout le monde à l'école que Schoelcher avait libéré les esclaves. Durant ses études supérieures, sa vision est bouleversée. « Étudiante, j'ai lu plusieurs ouvrages, j'ai fait des recherches puis j'ai évidemment tourné le dos à Schoelcher. J'ai découvert des femmes, des hommes qui ont marronné, des héros et héroïnes qui se sont battus, qui sont morts et qui pourtant étaient restés dans l'ombre », précise-t-elle. « C'était un courant important dans les années 70 et c'est vers ces héros que l'on a donné notre reconnaissance et notre respect », ajoute Christiane Taubira.
Des idées qui ont à nouveau évolué pour Christiane Taubira, rapporteure de la loi reconnaissant la traite et l'esclavage en tant que crime contre l’Humanité adopté le 10 mai 2001 par le parlement français. Au fur et mesure qu'elle s’instruisait, elle a appris à cerner les personnalités des uns et des autres comme l'abbé Grégoire, le prêtre Las Casas, Arago, Lamartine et Victor Schoelcher.
« J'ai appris par quelles étapes ils sont passés et leurs arguments. Et je pense que Victor Schoelcher mérite le respect. Alors pas plus de respect que nos nègres marrons, nos héros et héroïnes comme Solitude, Delgrès et Boni »
Donc vous condamnez les actions des activistes Martiniquais du 22 mai ?
« J'ai montré durant les 25 dernières années de ma vie que je ne porte pas de jugement de valeur sur ces prises de position. Ne m'enfermez pas dans un rapport d'opposition avec des activistes. Ces personnes ont choisi les formes de leur combat et je n'ai pas envie de débattre à savoir s'ils ont raison ou non ».
Un amphi à l'Université de Lille portera le nom Christiane Taubira
Dans le cadre du projet égalité femme-homme de l'Université de Lille, des amphithéâtres porteront les patronymes de femmes militantes. 45 noms de personnalités internationales avaient été proposés et soumis au vote. 15 de ces noms ont été finalement retenus dont celui de l'ancienne garde des Sceaux rapporte le site perperenews. La femme politique et écrivaine Christiane Taubira se retrouve 4ème position derrière l'artiste américaine Joséphine Baker, placée en en 1ère position, l'écrivaine et académicienne Marguerite Yourcenar, l'agent secret, Louise de Bettignies et juste devant la metteuse en scène, Agnès Varda. A noter, Christiane Taubira est la 1ère personnalité vivante de la liste.
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