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2 Décembre 2019
Le Scrutateur est-il trop sévère pour Charlie-Hebdo ? Lecteurs, à vous de juger.
Militaires tués : Charlie Hebdo défend son «esprit satirique».
Où était donc cet esprit satirique revendiqué, quand Charlie pleurnichait ses morts - Caliméro déplorant l’injustice du sort - et en appelait à la solidarité nationale du chagrin alors que de tout temps il trouve si amusant le chagrin des autres ?
De cet esprit satirique revendiqué, on pourrait dire qu’il a été particulièrement absent quand ce fut le tra-l’Allah à Charlie et que le taux d’accident du travail grimpa brutalement dans sa rédaction en janvier 2016. Autrement dit quand ça tire à Charlie, l’esprit satirique se tire. Cela s’appelle de la discrimination positive, sans doute. De la même manière les commandos d’Allah ne pratiquent-ils pas - selon leurs critères radicaux et peut-être même socialistes radicaux - une sauvagerie positive (et criminelle) ? Brigades vertes et brigades rouges, où est la différence ?
Allah là, l’humour s’en va ?
Comme dirait l’oncle Eusèbe, des incapables ces gens-là !
Incapables, comme lors du deuil des autres, de faire de leur propre deuil une une vraiment marrante, quelque chose comme : « Islam de France, Charlie s’aligne », « Chasse à tire, chasse tirée à Charlie », « Les muses muzz s’amusent et font un carton à Charlie », ou un truc du genre quoi ! Il est vrai qu’il en est de l’apparition de l’esprit satirique comme de celle des esprits tout court, elle est sujette à variation. Et puis il y en a qui y croient et d’autres pas.
Bref ! Quand ça dézingue à droite et à gauche - à droite surtout - on entend aussitôt prouter Charlie, mais quand ça dézingue à Charlie, on n’entend plus que snif ! snif ! snif ! et on pense aussitôt à Rantanplan sur la piste des Dalton (disparus) : eh oui ! comme dirait Giscard à Francois-le-Fécal, le monopole du cœur ça se partage... ou ça se partage pas. C’est juste une question d’interprétation.
Charlie, c’est Charlie Hebdo, bien sûr, et pas Charlie Merdo comme le croient certains fascistes ignorants (ignorants comme tous les fascistes dont l’absence de finesse - à part chez Mussolini, authentique socialiste et authentique fasciste - n’a rien à voir avec cette exquise sensibilité de gauche qui répand autour d’elle à la fois l’honneur de la culture et les délices du vivre ensemble).