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19 Décembre 2018
L'écologie radicale fait des ravages. Un ministre va même jusqu'à suggérer des voitures à voiles. Une vraie politicienne celle-là, soucieuse du sens du vent. Ô tempore! Ô moress!
« Le doute est le sel de l'esprit » disait le philosophe Emile Chartier (dit Alain) que j'ai beaucoup pratiqué malgré son étrange attachement à la pratique radicale-socialiste de la politique. Mais , comme en cuisine, point trop n'en faut.
J'ai donc beaucoup pratiqué le doute méthodique, ma confrontation à l'opinion publique, aux « sciences historiques » et à la politique m'ont conforté dans l'idée que douter, sauf à s'y enfermer, est plus qu'une attitude intellectuelle : une VERTU.
Je ne saurais trop recommander au lecteur la pratique de ce scepticisme. Surtout face au déferlement des « informations » audio télévisuelles, et surtout de celles qui se réclament de LA Science.
Parmi les nombreux « messages » se réclamant de LA science, volent en escadrilles les mises en garde « scientifiques », pullulent celles concernant le réchauffement climatique lié « comme chacun sait » à la diffusion du fameux CO 2, de nos automobiles fonctionnant ou non au diesel.
Il s'ensuit chez beaucoup un affolement, ainsi qu'en témoignent les nombreuses informations que me transmettent des lecteurs inquiets . Sur cette seule journée du 19 décembre deux de ces messages concernent notre thème, dont celui, visiblement affolé, d'une jeune ancienne élève, guadeloupéenne vivant aujourd'hui à Paris.
Je leur conseille, en toute modestie, de suivre mon exemple, celui du sceptique (méthodique ) en se souvenant de ce que le « fake new », - cet affreux mot, - n'est pas quelque chose de nouveau.
Comme toujours, il faut chercher, s'instruire, faire montre de bon sens. Je ne suis pas un « savant ». Mais les savants ne sont pas d'accord entre eux, d'une part.
Et d'autre part il faut se rappeler que la terre est soumise, périodiquement, à de nombreuses variations climatiques. Il fut un temps où notre planète se glaça, il y a quelques dizaines de millénaires (voir plus bas). Cette période est appelée l'époque glacière ( l'Europe était couverte de glaces et de neiges, et le Sahara jouissait d'un climat tempéré.
Puis suivit un « réchauffement climatique ». Il ne fut pas causé par une industrie polluante. La population du globe se limitait à quelques dizaines de milliers d'individus. Alors restons calmes. Et pour les plus angoissés, coupez la source aux fakes ( sainte TV ).
Keep smiling ! (LS).
Le physicien français François Gervais vient de publier un livre intitulé L’urgence climatique est un leurre (Éditions Le Toucan) dans lequel il confirme ce qu’il avait écrit dans son précédent ouvrage (L’Innocence du carbone), à savoir que le gaz carbonique n’est ni un poison, ni le principal responsable du réchauffement de 0,6 °C qui a eu lieu entre 1975 et 1998.
1998 ? Oui, car depuis lors, le réchauffement ferait une « pause », selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ! Vingt ans de « pause », donc, et aucun fait observable qui permettrait d’affirmer une reprise du réchauffement ; toutes les annonces du GIEC ne reposent que sur des modélisations informatiques qui sont régulièrement démenties par les observations. Le réchauffement est devenu changement puis dérèglement climatique ; face à l’évidence empirique, le GIEC est contraint d’adapter sa prophétie. Le réchauffement prévu par le GIEC d’ici 2100 était de 6 degrés vers 2005 ; il n’est plus que de 3 degrés, et ce chiffre est contesté par plus de 2.800 articles publiés ces dernières années dans des revues scientifiques à comité de lecture, soit plus de la moitié des 5.000 articles scientifiques publiés sur ce sujet. Les scientifiques « climato-sceptiques » ne sont pas une petite minorité, comme le répètent sans cesse les propagandistes subventionnés des médias, les politiciens, les altermondialistes et l’ONU, mais aussi le monde de la finance.
Pour ce dernier, la lutte contre le réchauffement climatique est une aubaine extraordinaire ; la Banque mondiale a calculé le montant global des investissements destinés à la « lutte contre le réchauffement » : 89.000 milliards de dollars d’ici 2030, qui seront payés par les contribuables. Le « green business » est déjà une très juteuse affaire pour tous ceux qui ont investi dans des « fermes » éoliennes et solaires dont le surcoût des prix de production est facturé aux consommateurs d’électricité.
François Gervais rappelle que le CO2 n’est pas un poison mais un composant essentiel du cycle de la vie. L’augmentation de sa concentration (de l’ordre de 2 ppm* par an) dans l’atmosphère a provoqué le verdissement de 18 millions de km2 de terres et l’amélioration des rendements agricoles ; en effet, le CO2 est le principal nutriment des végétaux. L’augmentation du taux de CO2 est donc une chance pour tous les affamés de la planète, laquelle a connu des taux de CO2 très supérieurs dans le passé.
En 1975, des climatologues, parfois ceux qui ont annoncé un réchauffement de 6 °C, et même de 10 °C par la suite, prophétisaient un nouvel âge glaciaire ! Depuis 1998, la température ne monte plus, comme l’a reconnu le GIEC, bien que les humains n’aient jamais rejeté autant de gaz carbonique. L’augmentation de température qui a eu lieu entre 1975 et 1998 était-elle liée aux émissions de CO2, comme l’a affirmé un peu vite la secte onusienne ? Pour une très petite part seulement, répond François Gervais, qui considère, comme de très nombreux autres physiciens, dont des titulaires du prix Nobel, que ce sont essentiellement des variations naturelles liées aux fluctuations du flux solaire qui sont en cause.
Selon François Gervais, il n’y a donc aucune urgence qui serait imposée par le changement climatique ; l’augmentation de la température moyenne mondiale liée au CO2 sera inférieure à 0,5 °C d’ici 2100. Nous avons donc le temps de mettre au point des alternatives aux énergies fossiles qui ne soient pas intermittentes (éolien et solaire sont de très mauvaises solutions).
Un livre à lire absolument pour y voir plus clair sur un sujet dont seuls les porte-parole du GIEC sont autorisés à parler dans les médias.
* ppm : nombre de molécules du gaz à effet de serre considéré par million de molécules d’air.
II ) Ce qu'en dit Wikipedia.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Glaciations_quaternaires
Au cours des glaciations, par suite de la baisse des températures, les précipitations ont été globalement bien inférieures à ce qu'elles étaient au cours des périodes chaudes ; mais en réalité ce bilan masque des contrastes régionaux très importants. Alors que les latitudes polaires et moyennes ont connu un climat plutôt sec, les zones tropicales pouvaient connaître par endroits un climat humide. Les déserts tropicaux étaient arides, et les terres tropicales humides étaient de faible étendue. Mais la quantité d'eau mobilisable en pluie sous les hautes et moyennes latitudes était plus importante au cours des périodes glaciales qu'aujourd'hui, car la baisse des températures et la réduction de couverture végétale diminuaient d'autant l'absorption d'eau.
Le dernier maximum glaciaire (LGM) est survenu il y a 21 000 ans. La température moyenne globale était inférieure d'environ 5 à 6 K par rapport à aujourd'hui. On sait par le gaz fixé dans la glace polaire que la concentration atmosphérique en CO2 (dioxyde de carbone) pendant les 800 000 ans avant l'an 1750 a varié entre 180 ppm en périodes froides (glaciations) et 300 ppm en périodes chaudes (interglaciaires) ; depuis l'an 1750 cette concentration a augmenté de 40 % comparé aux teneurs d'avant la Révolution industrielle (278 ppm de CO2 avant la Révolution industrielle et 390,5 ppm en 2011) - et de 150 % en méthane, autre gaz à fort effet de serre (722 ppb de CH4 en 1750 et 1803 ppb en 2011)15.
Dans les derniers stades de chaque glaciation, la température du globe s'est accrue par suite de l'augmentation naturelle du rayonnement solaire, puis en réaction à ce réchauffement initial, l'atmosphère s'est chargée en gaz CO2 et en méthane. Cette concentration prend quelques siècles. Le phénomène est réversible, c'est-à-dire que chaque glaciation s'accompagne d'une baisse de la teneur en gaz à effet de serre. La montée en température dicte pratiquement le taux de concentration en gaz à effet de serre : les courbes de variation des teneurs en CO2 et en méthane atmosphériques sont pratiquement parallèles à la courbe de température au cours de ce processus16,17. Cette correspondance des variations chronologiques est univoque et ne présente ni discontinuité, ni rebroussement, de sorte que pour cette période géologique, l'interaction Soleil-température au sol de la Terre paraît jouer un rôle prépondérant.
Une théorie différente suggérait que la libération des gaz à effet de serre conduirait par un processus de contre réaction à un ralentissement du réchauffement suivi d'une nouvelle phase de libération gaz à effet de serre, jusqu'à ce qu’un état stationnaire soit finalement atteint, et le climat aussi bien que la concentration en gaz à effet de serre serait demeurés relativement stable au cours des interglaciaires. Ce mécanisme de réchauffement naturel aurait alors pu expliquer le réchauffement climatique actuel, car l'augmentation de la teneur de l'atmosphère en gaz à effet de serre, aujourd'hui liée à l’activité anthropique, est réputée relancer une élévation de la température globale.
Toutefois, cette théorie est fragilisée par les observations convergentes montrant que l'élévation de la teneur de l'atmosphère en dioxyde de carbone suit, parfois de plusieurs centaines voire milliers d'années, l'élévation de température18. Ceci est dû au processus de dégazage des océans, sous l'effet de la température, qui pourrait certes alimenter des boucles de rétroactions positives mais les études sur ce dernier point sont insuffisantes pour le moment.
Selon plusieurs chercheurs enfin, le rayonnement solaire ne jouerait qu'un rôle subalterne dans la phase de réchauffement actuelle19.