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13 Juin 2018
Philippe Bilger est macronien. Nul n'est parfait, au Scrutateur comme ailleurs. J'ai de l'estime pour lui, malgré des désaccords occasionnels. Ainsi cet article où le magistrat honoraire, macronien jusqu'à ce jour, mais aussi honnête homme, et tête politique plus qu'esprit partisan, vole au secours de Laurent Vauquiez, leader de la fraction sensée des militants de la droite inscrite au parti républicain ( LR ) qui fait l'objet des attaques basses, non seulement de l'extrême gauche mélenchoniste, mais des marcheurs d'Emmanuel, et de cette gauche molle, mélange de centristes UDI, et de LR opportunistes où l'on rencontre non seulement le premier ministre Edouard Philippe, mais aussi ce grand dadais de ministre des finances, et Valérie Pécresse.
Tous voudraient que Vauquiez rejoigne le camp du parti actuellement au pouvoir. Ils voudraient que Vauquiez pose comme un axiome mathématique que le Rassemblement National ( actuellement Marine Le Pen ) soit exclu définitivement, du champ politique comme parti d'extrême droite, «populiste », bref Nazi.
Le pire c'est que Laurent Vauquiez sur ce point n'a pas … encore sauté le pas. Et c'est dommage. Car il n'y aura pas d'alternative à la supercherie actuelle sans une union DES forces de droite en présence sur l'échiquier politique, à savoir les LR, les 6% de Dupont-Aignan, et le Rassemblement National.
Un obstacle à cette union nécessaire est que les leaders consentent à mettre entre parenthèses leurs ambitions, au demeurant légitimes, de devenir le nouveau chef de l'Etat en 2022.
Chacun devrait y réfléchir. Est-ce la France d'abord dont on désire la restauration, ou l'ambition de devenir LE chef. Le refus de cette nécessité diomédéenne aboutirait, à l'évacuation de la France du champ des nations qui comptent, et à la défaite inévitable de tous les « frères ennemis ».
Je laisse la parole à Philippe Bilger dont l'honnête analyse mérite d'être lue en son entier.
Le Scrutateur.
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Rien de plus décisif, pour dénoncer une polémique ou fragiliser une conviction, que de s'interroger sur le point de vue inverse. Ainsi il n'aurait pas fallu, dans un tract des Républicains, proclamer : "Pour que la France reste la France"... D'où mon titre à rebours, feignant de questionner absurdement : "Pour que la France ne reste pas la France ?"
La cause me semble entendue mais avant d'y revenir je souhaiterais m'attarder sur la présidence et la situation de Laurent Wauquiez qui fait l'objet de mille attaques - les pires étant celles de son camp - dont par exemple celle de Jean-François Copé qui lui reproche un exercice solitaire de son pouvoir, ce que Brice Hortefeux a vigoureusement contredit (Le Figaro).
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