Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
11 Décembre 2017
J'avais d'abord pensé pour le titre au mot de « vieux sage ». Et puis j'ai changé d'avis. D'abord parce que tous mes amis n'ont pas pour Ormesson la même empathie que moi. Je me suis vu l'objet des flèches acérée sinon jupitériennes, - la place est déjà prise, -du moins, pour m'en tenir au registre grec, de celles en vérité tout aussi martiales du dieu grec Arès.
J'ai donc remplacé le sage par le « singe » tout en m'attendant à être criblé des flèches non moins pointues, et venimeuses bien davantage des « divinités » secondaires du CRAN et de ses acolytes, dont je me balance ( éperdument ).
Mon affreux dilemme s'est imposé à l'écoute d'un très bref échange, assez amusant de France-Info et de France « culture » ( s'il vous plait ! ), datant du mitan de l'an 2016, quand « Jupiter » piaffait dans les antichambres de ce qui passe, en France, pour le Centre du pouvoir.
Noter qu'à mes yeux il y avait matière à hésiter, sur qui méritait le qualificatif de singe. Pouvait-il s'agir de Manu ? Ou de Jean d'O ?
Sur Manu, je cultive encore l'hésitation. Le gamin en laisse perplexe, plus d'un. Ma religion n'est pas faite. Par certains côtés il se comporte comme un homme de droite : une certaine hauteur teintée d'humour ( chose aussi rare, chez un gauchard que la pitié chez un alligator ), une culture assez réelle, quoiqu'un peu trop affichée ( sans doute les stigmates d'un passage trop long chez Hollande. C'est le syndrome taubirien ). Qui sait si, un jour, au cas d'une confession sincère, je ne lui accorderais pas l'absolution, assortie d'une vraie pénitence ? ).
Bref, réflexion faite, il serait le « coquebin » de notre fable.
Dès lors, pour moi, le singe ce serait d'Ormesson. Comme il est leucoderme, aristocrate, académicien, cultivé, tolérant, point dépourvu d'humour, on me laisserait tranquille.
Point d'articles venimeux dans la presse des nuls : Médiapart, le Nouvel-Obs, le Canard déchaîné, et pour l'élite : Closer, Voici, Elle, et cetera.
Je ne suis pas certain cependant que « coquebin » soit le terme exactement approprié à Manu. Coquebin, tout le monde le sait désigne un jeune homme, un peu niais, à qui l'on pourrait donner le bon Dieu sans confession.
Or, en contemplant notre jeune « souverain » face au vieux Jean, alors qu'il est seulement candidat au pouvoir suprême, et même encore ministre du conseiller municipal de Tulle, il n'apparaît pas particulièrement vêtu de « moralité candide et de lin blanc ».
Aux questions de Jean, il répond en montrant un sens très réel de l'art de parler pour ne rien dire.
Et puis, il y a l'esquive. Ormesson pose des questions brèves, pointues, l'oeil amusée d'un chat de salon chez la marquise du Deffand au siècle de Louis XV. Or considérez Emmanuel, sa prudence, le rythme lent de ses réponses, et surtout étudiez son regard, surtout à la dernière question. Il sait qu'avec les chats, il faut être prudent. Après le ronronnement survient à l'improvisade, la « caresse » griffue.
Il ne s'agit pas d'un coquebin.
Aurais-je manqué à la stricte concordance du mot et de son objet ?
Je n'en disconviens pas. Pro domo, je prétends qu'écrire est aussi, doit être un plaisir.
Je me le suis permis. Il faut bien que coquebins servent à quelque chose.
Pardonnez moi.
Le Scrutateur.