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20 Novembre 2017
1 ) Technique bien connue de lutte. 2 ) Un diplome peu recherché, même par les poètes. 3 ) Autre victime au bord du collapsus. 4 Mais certains échappent au martyre qui deviendarient milliardaires s'ils consentaient à livrer leur secret.
Nul besoin de définition. L'insomnie, chacun le sait, est la privation involontaire de sommeil. Je ne suis pas particulièrement menacé par ce cauchemar éveillé, plus ou moins chronique chez certains, même jeunes. Des images, des prévisions rarement gaies s'engouffrent dans le champ d'une conscience qui voudrait bien s'en libérer, s'y mêlent, s'entremêlent sans répit, sans pitié.
Je ne suis donc pas un insomniaque chronique, bon Taureau dans l'archipel du Zodiaque. Mais j'en sais assez pour comprendre, et compatir aux malchanceux.
Ce mal redoutable, comme toutes choses sous la voûte sublunaire, a sa contrepartie.
Quand il s'invite chez un artiste, il peut être le prétexte et la source d'une création artistique, parfois géniale, souvent émouvante, et … réparatrice.
Aujourd'hui aux prémices de la nuit, je délaisserai toute considération sur la politique et l'actualité politique pour vous présenter un de ses chefs d'oeuvre, à mes yeux du moins, engendrés par l'angoisse existentielle due à cette visiteuse non désirée.
Le grand poète tragique grec Sophocle dans Philoctète, l'une des ses tragédies ; décrit l'insomnie, ou plutôt l'angoisse de sa victime.
J'en donnerai d'abord le texte en grec classique ancien, pour les rares personnes qui y seraient intéressées, car les hellénistes se font rares. Et pour la plupart, dont moi-même, la traduction ne pourrait être qu'une traduction littérale, scolaire, et donc d'une certain manière, une trahison.
Mais je vous proposerai des traductions dignes de ce nom, mieux des transpositions, ou des paraphrases, chez des auteurs qui sont à la fois des hellénistes de premier plan, et de grands poètes écrivains.
La première réincarnation en français sera celle qu'a donné Robert Brasillach dans son Anthologie de la poésie grecque, et qui est celle, dans sa concision, à laquelle va ma préférence.
La deuxième nous vient de Pierre Boutang, philosophe et poète telle qu'il l'a proposée dans son Art poétique.
La troisième émane de Pontus de Tyard, poète de la Renaissance, ami de Ronsard, Du Bellay, et des gens de la Pléïade.
L'état actuel de mon matériel de travail informatique, après les déboires que vous savez, ne me permet pas encore d'insérer ces beaux textes dans le corps de l'article ;
Vous les trouverez donc dans les dernières photos, tout au bas de l'article.
En espérant que ces textes vous plairont, je …. vous souhaite une bonne nuit.
Le Scrutateur.
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