Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
29 Novembre 2017
Un de nos lecteurs a été manifestement agacé par le début de la tournée africaine du président de la République. Il m'envoie ce billet d'humeur que je publie avec plaisir. Mais d'autres analyses, plus sévères, ou plus indulgentes peuvent être formulées.
Le Scrutateur.
Hier, au Burkina Faso, Macron "dénonçait" les crimes de la « colonisation européenne ». Le Figaro, quotidien fiable d'une droite "mystique" écrivait même qu'il "reconnaissait" le crime qu'a été la colonisation.Demain, à Paris, à Strasbourg ou à Bruxelles, Macron ferait peut-être mieux de dénoncer la médecine française - du XVIIe siècle, quand la Faculté se prononçait contre la circulation sanguine. Il pourrait en profiter pour rappeler que le XVIIe siècle était un siècle admirable en matière d'intelligence, exception faite de cette exception d'une médecine très sûre d'elle-même et très... administrée selon des règles très académiques dont la France revendique l'excellence et dont le modèle est toujours en usage.C'est tout de même rigolo qu'à aucun moment, au Burkina Fasso - mais il avait déjà fait le coup en Algérie et il le refera partout où il y a du colonisé, y compris en France - Macron n'a dénoncé la colonisation migratoire dont est victime la France. Pourtant conséquence directe de la... décolonisation européenne. Eh bien on sait où se situe le "point Macron". C'est quand il s'agit de la France, de son histoire, de sa grandeur éventuelle. Macron, technicien de surface ? Le fait est que pour ce qui est du sol, s'il est prêt à faire le ménage, il ne regarde rien d'autre que son balai. Il ne sait rien du proprio.Hé oui ! À chacun ses obsessions. Hitler, c'était les Juifs, Macron c'est la colonisation. Au Moyen-Âge, c'était le chien. Jusqu'à ce que le cochon prenne sa place et que le sanglier devienne... la bête noire. Aujourd'hui, la bête noire, curieusement, c'est le blanc. Comme tous les exégètes du politiquement correct le savent.