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3 Août 2017
1 ) Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre. 2 ) Grand messe écolo à Paris=, avec orgue et .fonflons.. 3 ) Notre Dame du Grand Nord, radieuse de son office parisien. 4 )
Allez-vous à la messe? Probablement pas, car vous n'êtes peut-être pas catholique. Et d'ailleurs les cathos eux-mêmes n'y vont plus tellement, à cause du week-end, des séries télévisées du samedi soir, et autres friandises de notre société EN MARCHE vers toujours plus de plaisir gracieusement offerts par « la science », et l'idéal de liberté d'une intelligence de plus en plus libérée des carcans idéologiques ( et religieux, bien sûr ).
Mais êtes-vous certains de n'aller plus à la messe?
A la messe peut-être. Mais aux Grands Messes? C'est moins certain.
Car l'homme est un animal religieux, l'étude des sociétés anciennes et contemporaines le rappelle sans cesse. Nos cathédrales actuelles ne sont ni romanes, ni gothiques, ni baroques. Elles ne sont plus de Notre Dame de Paris, de Chartes, de Fort de France, ou de Basse Terre.
Mais il existe bien des Cathédrales new look, et notamment cette cathédrale très fréquentée à St-Denis, dans le 93 qu'il faut bien se garder pourtant de confondre avec l'ancienne, cette ridicule petite chapelle, qui fut le tombeau des rois de France.
Les fidèles s'y pressent par dizaines de mille, parfois cent mille et même davantage. Et ils y …..... ( verbe censuré, comme péjoratif, signifiant que la voix y perd de sa mélodie, sous les effets de la passion pour les nouveaux dieux, ces gladiateurs de l'âge nouveau : les Naymar, Messi, Ronaldo, and Cie ).
Et chose étrange cette nouvelle ferveur ne porte pas ombrage à nos dirigeants politiques malgré leur laïcisme souvent comminatoire. Bizarre! Bizarre! Notre Dame de Chartres répandrait-elle une parfum plus contestataire, en profondeur, que les neo religieux?
D'ailleurs « nos dirigeants » y vont ( aux nouvelles messes ! ) et en sont même les servants. Rappelez-vous en 2015, à la Conférence de Paris sur le climat. ( voir la photo de cette cérémonie grandiose et touchante à la fois, avec le Saint François ( que le peuple s'était donné en 2012, la papesse Ségolène, et maints acolytes de grands choix ).
Moi, j'en demande pardon, mais sur la néo religion je donne dans la mécréance. Rien ne m'ôtera la certitude que « Laudator temporis acti » : c'était mieux avant.
Je sais des loupiots qui aimeraient bien me transformer en catéchumène, et me convertir à leurs émois juvéniles. Cela leur sera difficile. « Les vieux » vous savez, c'est parfois tenace, et raciné dans des expériences et réflexions qui permettent de résister aux vents des modes. Et comme certains grands crus, cela se bonifie en prenant de l'âge ( jusqu'à un certain point ! ).
Donc, vous disais-je, vous êtes peut-être plus pieux que vous ne le croyiez, et plus fervents de « messes », surtout de GRANDS MESSES, comme celles que l'on vous mijote, pour 2024 à l'occasion des JO .
Ce sera l'occasion, une parmi d'autres, de grands recyclages d'idées et de valeurs, sur ce qui est BIEN ( pour qui ? ), ce qui est beau ( ah ! ). Et pour quels profiteurs?
A quoi tends ce préambule, ami lecteur très cher?
A faire l'impie sur les valeurs de l'église écolo, dont tant et tant de prêtres de modernité sont les servants d'autant plus fervents qu'ils en tirent plus de flouze et de notoriété. Oui, je suis, concernant leurs cultes, un mécréant déterminé et tenace.
C'est dans cette perspective libératoire ( et jubilatoire ) que je publie l'article suivant consacré à la religion écologique. Où ni Julien Trudeau du Canada, ni le petit Macron ne sont épargnés.
Le Scrutateur.
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Par Lorrie Goldstein, depuis le Canada.
Pas d’enfants, pas de voitures, pas de viande, pas d’avions ! Et même cela ne vous sauvera pas du changement climatique lié à l’activité humaine.
Si le Premier ministre canadien Justin Trudeau souhaite réellement sauver la planète d’un réchauffement dont l’Homme serait responsable, il devrait commencer par dire à tous les Canadiens de ne plus faire d’enfants, de ne plus conduire, de ne plus prendre l’avion, et de ne plus manger de viande.
Ce sont les quatre facteurs les plus utiles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre corrélées au changement climatique sur la scène mondiale.
À l’inverse, et bien que considérées comme des actions recommandées, sont insignifiantes les solutions encouragées par le gouvernement canadien et autres pédagogues, comme le recyclage et la transition vers des ampoules à basse consommation.
Ce point a été souligné par Seth Wynes, doctorant de l’université de la British Columbia et le professeur Kimberly Nicholas de l’université de Lund en Suède, dans leur article The climate mitigation gap: education and government recommendations miss the most effective individual actions publié la semaine dernière dans le journal Environmental Research Letters.
L’action la plus utile, et de loin, serait de ne plus faire d’enfants, ou alors le moins possible.
Chaque bébé en moins permettrait d’éviter en moyenne l’émission de 58,6 tonnes de dioxyde de carbone par an à une famille canadienne, en comparaison à 0,213 tonne d’émission liées au recyclage.
Ne plus circuler en voiture épargnerait 2,4 tonnes d’émissions, par rapport à 0,1 tonne gagnée par le remplacement des ampoules incandescentes par celles à économie d’énergie.
Éviter un vol transatlantique par an épargne en moyenne 1,6 tonne d’émissions contre 0,247 tonne obtenue en lavant son linge à l’eau froide.
Opter pour un régime alimentaire végétarien nous ferait gagner 0,8 tonne d’émissions, comparativement à 0,21 tonne obtenue en faisant sécher son linge dehors plutôt qu’avec un sèche-linge.
Malgré ceci, Wynes et Nicholas rapportent : “Nous nous sommes aperçus que 10 manuels scientifiques destinés à des lycées canadiens (couvrant 7 provinces, avec 80% de la population) négligent en grande partie de mentionner ces actions – Elles comptent pour 4% des actions recommandées – préférant mettre l’accent sur les changements progressifs ayant un potentiel de réduction d’émissions plus faible”.
Aussi, “Les ressources gouvernementales pour un changement climatique, que ce soit en Europe, aux États-Unis, au Canada ainsi qu’en Australie, mettent l’accent sur des actions à faible potentiel”.
Fort heureusement, les scientifiques ne recommandent pas au gouvernement de contraindre les Canadiens à avoir des familles moins nombreuses, bien que cela soit une position courante chez les environnementalistes les plus extrêmes, dont l’amour pour l’Humanité est surpassé seulement par leur haine des gens, excepté eux mêmes, évidemment.
Dans ce contexte, considérez la dictature élémentaire en Chine (dont Trudeau est admiratif), qui abandonna en 2015 seulement son immonde politique de l’enfant unique, imposée depuis 1979.
Ce qui n’a pas empêché la Chine de se féliciter de cette politique, à l’occasion de rencontres sur le climat, arguant que sa mesure pour l’enfant unique avait permis d’empêcher 300 millions de naissances, l’équivalent de la population américaine, et évité ainsi l’émission de l’équivalent de 1,3 milliard de tonnes de dioxyde de carbone, en se basant sur une moyenne globale de 4,2 tonnes d’émissions par enfant.
L’étude rapportée par Wynes & Nicholas est utile car elle rend compte des changements fondamentaux que nous aurions à opérer sur nos modes de vie pour atteindre les objectifs de réductions de gaz à effet de serre fixés par les accords de Paris sur le climat, et pour lesquels Trudeau nous a engagés.
Paradoxalement, et même si nous atteignons ces objectifs, ainsi que chaque pays sur Terre, tout ce que cela ferait, c’est entraîner le monde vers un réchauffement climatique catastrophique à la fin du siècle, si on se base sur les sciences climatiques.
Voilà dans quel monde fantastique nous vivons lorsqu’on en vient à vouloir lutter contre le changement.
Leurs programmes de tarification du carbone ne sont que prélèvements d’argent déguisés en programme environnemental, et destinés à prendre quelques milliards de dollars de nos poches pour permettre au gouvernement de les utiliser comme il l’entend.
L’étude effectuée par Wynes & Nicholas illustre simplement la difficulté à faire face au changement climatique, en débit des discours positifs de nos politiciens déclarant que ce sera simple.
Ce n’est PAS simple. C’est compliqué !
Cela demanderait un programme obligatoire de restrictions d’émissions qu’aucun citoyen canadien, ou même de n’importe qu’elle autre pays démocratique (espérons-le) ne pourrait accepter.
Il existe des mesures concrètes que nous pourrions prendre pour réduire nos émissions, comme le revenu 100% neutre, les bons carbone ou encore les prix des dividendes du carbone, dont le seul objectif est d’arrêter les émissions, et pas d’augmenter les revenus du gouvernement. Donc évidemment, nos représentants de l’État n’y sont pas favorables.
Nous pourrions nous concentrer sur l’amélioration des énergies vertes et renouvelables dont nous disposons, en plus du pouvoir hydraulique qui est avec le nucléaire et le gaz naturel, l’énergie fossile la moins polluante, au lieu de gaspiller notre argent dans l’éolien et l’énergie solaire, lesquels sont à des années de pouvoir répondre efficacement à une puissante et moderne économie industrielle comme la nôtre.
Ou, on peut prétendre résoudre le problème en élisant des hommes politiques qui prétendent eux-même le résoudre en nettoyant nos fonds de poches.
Traduction Contrepoints