Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
23 Juin 2016
( Voici une rubrique du Scrutateur, qui doit vous intéresser. Elle ne fait pas double emploi avec les commentaires d'articles. Ceux-ci, en augmentation lente, mais constante, est faite de vos réactions aux articles.
« La voix des lecteurs »vous donne la parole, la possibilité d'enrichir notre blog de vos idées, réflexions, poèmes, réactions propres à l'actualité en général.
Bien entendu je ne publierai que ce qui ne s'en prend pas, éventuellement, aux personnes, au-dessous de la ceinture comme on dit
Les articles signés seront plus particulièrement bien venus. Mais il y a, je le sais d'excellentes raisons, qui ne relèvent pas de la couardise, mais plutôt de ce qu'on appelle le devoir de réserve, à l'anonymat, ou au pseudonyme. Ces articles seront pris en compte. Mais il faudra, que je puisse identifier les expéditeurs de façon précise. Ma discrétion à leur égard étant assurée.
Maintenant, chers lecteurs, à vous de jouer.
Edouard Boulogne) .
PS : Les propos de lecteurs, n'expriment pas toujours le point de vue du Scrutateur. Ils s'expriment librement. Le Scrutateur n'intervient que pour écarter les attaques qui viseraient des hommes et des femmes, de façon insultante, « au-dessous de la ceinture » comme on dit.
Vous avez dit « populiste » ?
Populiste, c'est le grand mot qui, dans la bouche de répugnants démagogues, voudrait entacher de suspicion toute expression de la démocratie qui déborderait le pré carré de la propagandastaffel... politiquement correcte, évidemment.
Comme d'habitude, les faussaires entendent gérer l'attribut et... l'attribution. Le mot populiste, suprême injure, est aujourd'hui l'arme dont les populistes confirmés se servent contre leurs adversaires qui sont infiniment moins populistes qu'eux.
Alors, évidemment, quand M. Jack Lang prête à l'aérophagie les traits de la culture, ce n'est pas du populisme : c'est l'éveil des consciences.
Quand d'ignobles démagogues créent l'impôt le plus inique qui soit - l'ISF -, ce n'est pas du populisme : c'est la justice fiscale.
Quand la caricature sociale vise à salir le mérite pour consacrer la soi-disant égalité en toute chose, ce n'est pas du populisme : c'est la chirurgie sociologique.
Quand des hordes de crétins s'en vont gâgâter "Je suis Charlie" place de la République, ce n'est pas du populisme : c'est le miracle de la convergence spontanée.
Quand le droit du travail dit que le doute doit favoriser l'employé par rapport à l'employeur, ce n'est pas du populisme : c'est la conception moderne de la justice.
Quand iil n'est question que de taxer le patrimoine, tout en restreignant au maximum l'usage de la propriété, voir en niant le droit de propriété, ce n'est pas du populisme : c'est le panoramisme social.
Quand le mérite ou la tradition - et bien entendu la prospérité - sont considérées comme anti-démocratiques, ce n'est pas du populisme : c'est la rectification mentale.
Quand quelques malheureux cloportes syndiqués font la ioi dans la rue ou dans l'entreprise, ce n'est pas du populisme : c'est l'affûtage positif.
Quand le saccage est impuni voire encouragé parce qu'il est "d'essence revendicative", ce n'est pas du populisme : c'est le grand bon en avant.
Quand on traite de facho la moindre référence au droit naturel, ce n'est pas du populisme : c'est le positivisme avancé.
Quand la nationalité française donne aux étrangers le droit d'user et d'abuser des avantages sociaux financés par la collectivité nationale, ce n'est pas du populisme : c'est l'ouverture des frontières à la fraternité universelle.
Quand on veut imposer la mixité sociale partout, de manière à dénaturer intentionnellement le savoir et le savoir-vivre, ce n'est pas du populisme : c'est le darwinisme.
Quand la discrimination positive impose que le dernier de la classe passe devant des centaines d'autres élèves qui travaillent mieux, ce n'est pas du populisme : c'est la réparation sociale.
Quand la théorie du genre autorise toutes les inversions pour complaire à quelques dévoyés menaçants, relayés par des réseaux fiancés par des fonds publics ce n'est pas du populisme : c'est le culte de l'excellence.
Quand on invite la populace à piétiner les tombes des anciens combattants, ce n'est pas du populisme : c'est la promotion de la citoyenneté
Quand on vide les programmes scolaires de tout savoir pour ne pas humilier les classes populaires réputées moins instruites, ce n'est pas du populisme : c'est l'accession du droit civique au rang de nouvelle discipline juridique.
Quand on promeut la culture "bonniche-ricanante" à la télévision, ce n'est pas du populisme : c'est du "happening", autrement dit la forme la plus sophistiquée de l'art, évidemment.
C'est comme quand on a supprimé les premières classes dans le métro : ce n'était pas du populisme : c'était de l'harmonisation.
etc. etc. etc.
Alors il serait peut-être temps de se reprendre, en termes de vocabulaire et d'arrêter de laisser insulter l'intelligence en permanence sous couvert de se mettre en travers du populisme.
Enfin souvenons-nous de ce que disait G.B. Shaw : « Quand un homme désire tuer un tigre, il appelle cela sport. Quand un tigre le tue, il appelle cela férocité. » Nous en sommes à peu près là. Les professionnels du verbe politiquement correct incarné se décernent si volontiers un permis de chasse universel que cela finit par devenir agaçant à la fin. Le fusil à pop'(ulisme) n'a que trop servi : il serait temps de dire merde une fois pour toutes à tous ces vendeurs de sauciSSes qui nous emmerdent.
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