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7 Mai 2015
Dans Marianne, de ce 07 mai 2015, cet article qui en dit long sur le naufrage de plus en plus rapide de notre pays, sous la direction ivre de François Hollande, de ses sbires, de leurs pompes et de leurs oeuvres.
La camarilla va-t-elle, - comme elle le fait à ceux qui braquent ( tentent de braquer) les projecteurs sur leurs activités d'ilotes ivres, - traiter ce journal de raciste, de xénophobe, d'extrême droitisme?
Quoiqu'il en soit, Le Scrutateur fidèle à sa ligne d'information libre, indifférente aux calomnies de la cinquième colonne, qui se cache de moins en moins, vous communique cette information au cas où elle vous aurait échappé.
Le Scrutateur.
La rapide dérive de la France de Hollande, de Valls, de Cazeneuve, et...de quelques autres.
http://www.marianne.net/menaces-mort-iut-president-paris-xiii-au-pied-du-mur-100233258.html
Dans son numéro en kiosques ce jeudi et disponible également au format numérique, "Marianne" dévoile le contenu d'un rapport de l'Education nationale qui confirme les dérives communautaristes qui ont eu cours entre 2012 et 2014 à l'IUT de Saint-Denis. Des dérives auxquelles s'est opposé le directeur de l'établissement, Samuel Mayol. Ce qui lui vaudra d'être menacé de mort à de nombreuses reprises, et ce sans que la présidence de l'Université de Paris-XIII, dont dépend l'IUT, ne réagisse vraiment...
Photos : Hannah pour "Marianne"
C'est un rapport de 104 pages, tiré à quelques exemplaires numérotés, qui met la pression sur le président de l'Université Paris-XIII, Jean-Loup Salzmann. Signé de deux inspecteurs généraux de l'Education nationale, ce document confidentiel, que Marianne a pu consulter, décrit les invraisemblables dysfonctionnements survenus à l'IUT de Saint-Denis entre 2012 et 2014 dans un département dirigé à l'époque par Rachid Zouhhad, un maître de conférence en gestion.
En février, nous avions eu accès à la version préparatoire de ce rapport, qui pointait le comportement « clanique » de cet enseignant et les « dérives » de son management. Un an après sa désignation, plus aucune femme n’exerçait les fonctions de directrice d'études. Renvoyées par un simple mail, elles avaient toutes été remplacées par des hommes, proches de Rachid Zouhhad.
A l’automne 2013, Samuel Mayol, le directeur de l’IUT, qui dépend de l’Université Paris-XIII, est alerté du vaste foutoir qui règne dans ce département : absences régulières de profs, attribution de cours à du personnel non qualifié, embauche de 23 vacataires sans signature préalable de contrat… Plus étonnant encore, pas moins de 4 800 heures indues ont été portées aux emplois du temps des enseignants, l’équivalent de 196 000 euros !
Samuel Mayol, le directeur de l’IUT de Saint-Denis.
Le chef d’établissement, et supérieur hiérarchique de Rachid Zouhhad, décide alors de reprendre les choses en main. Il met le département sous tutelle et destitue le fauteur de troubles, après avis favorable du conseil de l’IUT. C’est à ce moment-là que les intimidations commencent à pleuvoir sur Samuel Mayol : les pneus de sa voiture sont régulièrement dégonflés ou crevés, une quinzaine de menaces de mort, dont certaines écrites en arabe, lui sont envoyées à l’IUT. Jusqu’à l’agression, un soir en plein Paris, par deux hommes qui le tabassent alors qu’il récupérait son véhicule.
Contacté par Marianne en février, Rachid Zouhhad avait affirmé n’avoir aucun lien avec le harcèlement dont fait l’objet Samuel Mayol depuis plus d’un an. Il avait aussi réfuté en bloc les accusations de communautarisme contenues dans le pré-rapport de l’Inspection de l’Education nationale. « J’ai adressé mes observations aux inspecteurs, avec 150 pièces objectives. Le document que vous avez ne les intègre pas. Attendez donc les conclusions définitives. » Joint également par Marianne, Jean-Loup Salzmann, le président de l’Université Paris-XIII, n’avait pas souhaité retourner nos appels. Les deux inspecteurs pointaient pourtant « la faible réactivité » — doux euphémisme — dont ses services avaient fait preuve face aux menaces répétées qui visent Samuel Mayol.
Rachid Zouhhad et Jean-Loup Salzmann, comme le veut la procédure contradictoire, ont donc transmis leurs versions des faits à l’Inspection générale de l’Education nationale. Verdict du rapport final ? « Aucune de ces réponses (…) ne contient d’éléments de nature à modifier les constats, les analyses et les recommandations » de la mission d’enquête. Le patron de la fac de Seine-Saint-Denis est donc instamment prié de donner une suite aux demandes de sanctions disciplinaires réclamées il y a plusieurs mois par Samuel Mayol à l'encontre de Rachid Zouhhad et de son comparse Hamid Belakhdar. Jean-Loup Salzmann, qui a de nouveau refusé de nous répondre, s'y est engagé.
Il est plus que temps. Car depuis le début de cette affaire gravissime, le président de Paris-XIII s'est surtout illustré par son inaction, et ses déclarations à l'emporte-pièce. Sur le plateau d’iTélé le 12 février dernier, il assure avoir accordé la protection fonctionnelle à Samuel Mayol – un régime spécial dont peuvent bénéficier les agents publics menacés dans l’exercice de leurs fonctions. Deux mois plus tard, un communiqué du Snesup-FSU explique qu’il n’en est rien et demande à Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education nationale, aux abonnés absents sur ce dossier, de « prendre sans délai toute la mesure de la gravité de la situation car la Présidence de l'Université de Paris XIII ne l'a étonnamment pas fait à ce jour. Aucune plainte de l'Université n'a été déposée et la protection juridique de ce fonctionnaire d'Etat ne lui a pas encore été accordée. » Dans un bel exercice de rétropédalage, Jean-Loup Salzmann reconnaît alors qu’il n’a pas accordé ladite protection à Samuel Mayol mais affirme au site NewsTank Education que l’Université lui a payé un garde du corps.
Réplique immédiate du directeur de l’IUT: « Je n'ai jamais eu de garde du corps. L'Université Paris-XIII n'en a jamais mis à ma disposition et ne me l'a même jamais proposé. » Pas la queue d'un gorille, donc, alors que les menaces, elles, continuent. Comme cette une de Charlie Hebdo, « Tout est pardonné », adressée récemment au domicile de Samuel Mayol et barrée d'un funeste : « Pas partout, en tout cas pas à l'IUT. »