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13 Avril 2015
La haine de l'excellence", la formule est malheureusement d'une précision chirurgicale. Elle caractérise toute la démarche française depuis... 1968. Mais les prémices en sont bien plus anciennes : c'est chez Rousseau qu'elles prennent consistance, puis en 1789 et en 1792, 93, 94 sous la Convention, où les premiers sommets sont gravis. Soudain Napoléon, après avoir frissonné d'intérêt pour les idées nouvelles, remet un peu d'ordre dans la maison avant de pleurer sa glorieuse épopée à Sainte-Hélène. Ensuite, le monde est très occupé. L'action l'emporte sur la froide ambition de convertir le monde à l'immonde, mais la matière s'en charge, la révolution industrielle et marchande perçant les cœurs et les crânes. Il aura fallu 1968, pour que le train reparte vers sa destination finale : la destruction totale de la civilisation chrétienne, autrement dit gréco-latine dans laquelle s'est fondue – dès les premiers siècles – la tradition chrétienne. C'est le grand projet de M. Hollande. Mais il n'y a rien là de très original. C'était déjà ce que voulait de François Mitterrand, bien qu'il s'en défendît, qu'il cultivât l'inversion avec un art consommé et s'entartuffât sous tous les camouflages possibles, détournant même parfois l'intelligence à ses fins perverses, alors que son registre habituel était plutôt celui de la médiocrité dans l'épate des esprits de peu de densité.
François Mitterrand avait tout compris, et en particulier que sous l'empire de la communication, tout ce qui n'est pas camouflé est inversé, tandis que tout ce qui n'est pas inversé est camouflé, y compris les objectifs de ceux qui se sont imposés comme les garants du bien commun pour mieux défaire ce qu'ils sont incapable de parfaire. Ses successeurs n'ont eu qu'à suivre le courant qu'il avait initié. Lui, le fourbe avait essayé, sans succès, de récupérer à son profit les événements de mai 1968. C'est dans la fange et souvent dans le ridicule que ses successeurs ont tiré parti de l'emprise du fourbe sur les esprits aveuglés pour poursuivre avec succès le chantier de 1968.
La grande différence entre François Mitterrand et son successeur actuel, c'est que le premier a agi en pleine connaissance de cause tandis que le second n'est qu'un pâle imitateur, un pauvre wagon de marchandise. Rien ! À peine un singe armé d'une mitraillette. Le pire scénario monarchique, lorsque le trône est occupé par un dégénéré.
Ce que suggère madame Sophie Coignard dans cet article du journal Le Point.
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/coignard-education-nationale-la-haine-de-l-excellence-13-04-2015-1920587_2134.php#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Matinale%5D-20150413