« Révolution Africaine » qui fut l'organe – en français- du FLN...
Et comme il se doit, les résultats tant attendus parlent d'eux-mêmes...
« L’école, c’est la Révolution qui continue » ; le journal « Révolution
Africaine » nous donne un aperçu de cette éducation… Mais ouvrons quelques pages du livre édité par la Commission Nationale d’Alphabétisation, livre obligatoire dans
toutes les écoles algériennes. Sa lecture y est édifiante :
« Pas d’autre Dieu qu’Allah » … « L’Arabe est notre langue et l’Islam notre religion. » … « La colonisation a mangé tous nos
biens. » … « Notre pays a été ruiné par la colonisation : vengeance du peuple par la guerre sainte. » … « La colonisation a procédé au
sabotage de notre pays dans plusieurs domaines : dans l’industrie, dans l’enseignement et dans l’agriculture. » … « En Algérie, avec le socialisme, il n’y
a plus d’hommes agenouillés… » … « Le socialisme fait le bonheur du peuple ! Le socialisme met fin à la misère du peuple… »
Il est intéressant également de relever (dans les textes arabes) le texte d’explication réservé au maître : « Le maître, dans ce texte, doit lire et faire répéter à
ses élèves la phrase « la colonisation a mangé nos biens » et il doit expliquer fortement comment, « parmi les pays où la colonisation a mangé leurs biens, il y a
notre pays à nous, Algériens ». On appelle cela l’alphabétisation…
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Remercions José Castano pour son envoi...
Une occasion pour lire ou relire :
Au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, dans une démarche inconsidérée de ré-appropriation identitaire, Ahmed Ben
Bella, le premier président de la République, dans sa première allocution publique et officielle, installe sans équivoque le cadre dans lequel doit se définir l’identité
algérienne : « Nous sommes des Arabes, des Arabes, dix millions d’Arabes. […] il n’y a d’avenir pour ce pays que dans l’arabisme »(discours du 5 juillet 1963). Il perpétue ainsi
le monisme qui caractérise le mouvement national algérien dans ses options idéologiques. Hors de l’unité arabe point de salut pour la nation algérienne. D’emblée, la pluralité est
niée et la diversité linguistique est considérée comme un germe de division menaçant une unité nationale ayant pour socle l’arabe et l’islam. Toute référence à la berbérité est
alors tenue pour un instrument au service de l’étranger et du néo-colonialisme. Elle est considérée
… comme une redoutable volonté de semer la division au sein d’un peuple et d’une culture unique pour atteindre un
objectif politique qui est la déstabilisation de cette jeune indépendance acquise après de lourds sacrifices.
http://mots.revues.org/index4993.html
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En attendant le jour où naitra un grand élan de « résilience » sur les deux rives de la Méditerranée, notre
« Mare Nostrum », il n'est pas vain de mettre les points sur les « i »...
Léon Areva, le 15 avril 2010
Mercredi 11 Février 2009 -- Le travail des enfants en Algérie, en dessous de l'âge légal, augmente d'une manière
flagrante, menaçant ainsi l'équilibre de notre société, estiment des experts en la matière. De nombreux enfants sont obligés de quitter l’école pour rejoindre, précocement, le
monde du travail. Ils offrent leurs bras dans la rue pour se prendre en charge, mais surtout pour soutenir leurs familles. Riyad a quitté l'école à l'âge de neuf ans car il ne
trouvait plus d'argent pour assurer ses études à cause de la misère dans laquelle vivait sa famille. Il a aujourd'hui treize ans. Il sait très bien qu'il devait être à l'école
avec ses camarades de classe qu’il a quittés sans pouvoir les oublier. Rencontré aux alentours d'un quartier à Boudouaou, Riyad a eu du mal à nous raconter ses déboires, du
premier coup, mais, ayant repris confiance, il a décidé de parler à cœur ouvert. «Je sais bien que je devais être à l'école, mais c'est la situation misérable dans laquelle vivent
mes parents qui m'a obligé à travailler et à sortir le matin pour ne revenir qu'à la tombée de la nuit à notre baraque de fortune», nous révèle Riyad d’une voix attristée.
Lire la suite: http://www.algeria.com/forums/algeria-en-alg-rie/14863-children-work-algeria-4.html
Lundi 2 Mars 2009 -- Le nombre d’enfants qui travaillent en Algérie dépasse le million. 2% sont exploités dans le
commerce du sexe, selon les enquêtes de l’Agence Nationale de Promotion de la Santé et du Développement de la Recherche, FOREM. Le directeur exécutif de l’Agence Nationale de
Promotion de la Santé et du Développement de la Recherche, Abdelhak Mekki, a indiqué qu’il est nécessaire de sensibiliser les algériens car ils sont la première cause de
l’apparition du travail des enfants à travers leur exploitation dans les maisons, les entreprises de construction, les coopératives agricoles, les parcs automobiles et le marché
parallèle. Selon M. Mekki, dans le but d’alléger les dépenses mensuelles et en vue de réaliser le plus de profits, les directeurs d’entreprises et compagnies privées n’hésitent
pas à avoir recours aux enfants.
Lire la suite: http://www.algeria.com/forums/algeria-en-alg-rie/14863-children-work-algeria-4.html
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