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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Un racisme anti-blanc en Guadeloupe? Allons donc!

Le racisme anti-Blancs n'existe pas.

 

 

( Jusqu'à ce jour Le Scrutateur se croyait le seul media à dénoncer les racismes, en Guadeloupe. TOUS les racismes!! Maintenant France-Antilles, édition guadeloupéenne [10 oct 2008] a osé le faire par la voix d'un de ses lecteurs, et un lecteur qui signe son papier, monsieur Antonin Luce.

Je me dois de féliciter notre illustre confrère pour avoir osé enfreindre un redoutable tabou, et encore plus monsieur Luce que je ne connais pas personnellement . Mais je connais beaucoup de Luce. Ce sont d'authentiques Guadeloupéens, et, comme on dit chez nous, «de couleur».

L'audace est encore plus grande et digne d'admiration. Ce papier, dit clairement ce qu'il y avait à dire sur le sujet. Je le publie pour les lecteurs non Guadeloupéens du Scrutateur, Martiniquais ou métropolitains qui n'auraient pas pu lire F.A.

Sur l'expression du racisme anti-blanc en Guadeloupe (en Martinique aussi?), il y aurait tellement à dire. Non pas d'un racisme populaire qui n'est probablement pas plus élevé qu'ailleurs, mais sur celui qui émane de nos pseudos élites, de ces petits « intellos », pleins de morgue impudente, écrivaillons de basse cours, radioteurs haletants, qui prennent les médias où ils sont sensés travailler, pour les tribunes de leurs passions nauséeuses [sans être jamais sanctionnés, à cause du tabou, qu'aujourd'hui un deuxième Guadeloupéen (le premier est votre serviteur) entreprend de lever].

Que penser par exemple de ce propos d'un illustre « et GRAAND » éditorialiste du matin sur une « graande »radio, qui se targue d'être la Vie? « (.....) si Barrack Obama est élu, dit-il, comme nous l'espérons, avec tout le monde Noir, etc » (sic)?

Est-ce que j'exagère, que je fais un procès d'intention? Mais que dirait-on si un éditorialiste blanc déclarait «: « (...) si Mac Cain est élu comme l'espère le monde blanc »? Oui, entendez-vous l'antienne universelle qui s'éléverait devant ce qui serait qualifié de retour du nazisme?

Il faudrait répondre d'abord que ce n'est pas le " monde blanc" qui souhaite la victoire du candidat républicain, même pas sa majorité, du moins en France, si l'on en juge par l'obamania qui s'y développe, et ensuite que l'attribution par le journaliste blanc (supposé) d'une intention de vote du « monde blanc » à Mac Cain en vertu de la couleur de peau de ce dernier, s'il exprimait son espérance personnelle, n'en serait pas moins une erreur et l'expression d'un racisme insolent.

Car ce n'est pas la race qui doit  être le critère du choix en ces matières, mais l'intelligence, la valeur morale, et le courage politique.

Et c'est tous les jours qu'ici les "radios de la vie », s'adonnent à leur vice, dans l'impunité la plus complète.

Je salue donc avec enthousiasme le courage de monsieur Antonin Luce, et souhaite que son exemple soit suivi par nos compatriotes de plus en plus nombreux. Edouard Boulogne),

 

 

 

Ce lecteur dénonce le racisme anti-Blancs, « ordinaire » en Guadeloupe.

 

Aujourd'hui, un monsieur démissionne du parti centriste. Raison invoquée: la direction vient d'être donnée à des représentants « non guadeloupéens d'origine ». Bien sûr, nous supposons en premier lieu qu'il ne s'agit '. pas d'un putsch. Que les membres du parti centriste se sont concertés, puis qu'ils ont voté en leur âme et conscience pour se mettre d'accord sur une équipe nouvelle. L'attitude de ce  monsieur touche donc déjà au déni de démocratie. Ce qui entraîne une première question: que faisait ce monsieur dans un parti centriste ? Deuxième argument: les nouveaux représentants ne sont pas des « Guadeloupéens d'origine ». En d'autres termes : monsieur ne supporte pas les Blancs. Un comportement tout à fait courant, ici, et contre lequel aucune voix ne s'élèvera. Ailleurs, pourtant, une telle information aurait suscité une envolée de plaintes. Certains auraient rappelé les grands principes de la République. D'autres, les idéaux fondateurs des droits de l'homme et des démocraties modernes. D'autres enfin, auraient crié à l'atteinte au principe d'égalité entre les races... Ici aussi on le fait. Un peu. Sauf quand la victime est blanche. Monsieur ne fait qu'alimenter la chronique d'un racisme ordinaire en Guadeloupe, qui passe inaperçu, qui est entretenu par le discours ambiant des politiques, des associations, des journalistes... et dans lequel on se complaît. Car « entre nous, on se comprend ».

 

Où sont les associations contre le racisme lorsque la victime est blanche ?

 

L'histoire légitime tout. Que les mêmes faits touchent un ressortissant Antillais à Paris, et nous les enten­drions, les mêmes, crier à la discrimination, au colonialisme, à l'esclavage moderne... Car le racisme existe ailleurs et contre les nôtres. Mais notre racisme contre les Blancs, lui, n'existe pas. Pourquoi les Blancs paient-ils les loyers plus cher ? Pourquoi n'accèdent-ils pas aux, emplois municipaux, à ceux d'agents territoriaux, etc. ? Pourquoi ne sont-ils pas représentés politiquement? Pourquoi n'ont-ils pas la parole dans les réunions de parents d'élèves ? Pourquoi se font-ils traiter de « sales Blancs » dans le moindre conflit de voisinage ? Parce que nous ne sommes pas encore sortis du vieil adage qui compare la paille et la poutre. Et la poussière que nous reprochons chez les autres, nous ne sommes pas capables de la balayer chez nous.

D'ailleurs, cette question a-t-elle jamais inspiré un article de presse, une émission de TV ou une chronique société à la radio ? Où sont les associations de lutte contre le racisme lorsque la victime est Blanche ? Non, décidément, ce racisme-là n'existe pas. A l'heure où l'Amérique, tant décriée elle aussi, s'apprête à élire un président Noir, nous autres, grands donneurs de leçons, nous sommes bien minables.

 

Antonin LUCE.

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B
Voulez-vous vraiment savoir pourquoi on ne parle que très peu du racisme anti-blancs ?La réponse sera dans le nombre d'expressions "négatives" que vous serez en mesure de citer et qui concernent les blancs ...?En étant sympathique pour vous, on acceptera facilement l'expressions "sales blancs"...Bien à vous 
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C
Je découvre votre blog avec intérêt! merci pour ce billet
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J
Bonjour,Pourquoi laisse-t-on les médias et notamment Canal 10 propager la haine raciale par la voix de DOMOTA et ses sbires. Pourquoi la justice ne fait pas son travail car cela relève du domaine pénal. DOMOTA
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M
VOUS AVEZ VRAIMENT UN PROBLEME MR BOULOGNE C'EST VOUS LE N... CAR VOUS SEMBLEZ IGNORER LE PASSE DE LA MARTINIQUE ET DE LA GUADELOUPE. PARLER AUSSI DU RACISME QUOTIDIEN QUE NOUS VIVONS NOUS NOIRS ET PAS "HOMMES DE COULEUR". PARLER DE LA REALITE, DES POSTES DANS L'ADMINISTRATION, DES PROPRIETAIRES DES TERRES, DE LA PUBLICITE AUX ANTILLES, DES FILMS QUI NOUS SONT IMPOSES. N'OUBLIEZ SURTOUT PAS DE PARLER DE L'ENSEIGNEMENT (PROFS BLANCS EN SURNOMBRE, CONTENU, ARROGANCE....TUTOIEMENT ETC...
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E
<br /> Je suis très à l'aise dans ma peau de Guadeloupéen, et l'auteur de l'article que vous incriminez est un Guadeloupéen de couleur. Evidemment un "aliéné" pour ceux qui n'arrive nt pas à dépasser leur<br /> , disons "malaise" qu'il voudraient bien attribuer aux autres.<br /> Croyez moi, la vie est belle, apprenez à la regarder respirer, . Vous avez bien de la chance d'être martiniquais et français.<br /> <br /> <br />
E
J’ai été plusieurs fois interpellé suite à ma démission du MoDem, et de l’analyse que je faisais de l’évolution de ce mouvement en Guadeloupe.<br /> Certains allant jusqu’à écrire dans le France-Antilles combien ils étaient disposés à me ‘’Dieudonniser’’.<br /> Je réponds donc à Antonin LUCE, mais aussi à tous ceux qui ont crus opportun de me ‘’Recadrer’’.<br /> Je souhaite que les choses soient claires. Je n’ai aucune leçon d’antiracisme ou de démocratie à recevoir de qui que ce soit, (noirs, blanc, kako, chabin, mulâtre, zindien, basané, etc.)<br /> Il n’est pas dans mes habitudes de parler de mes origines, mais je porte à la connaissance de ce lecteur qui m’accusait dans le France-Antilles du 10 Octobre, de ‘’ne pas supporter les blancs’’  que mes deux grand-mères (maternel et paternel) étaient ‘’blanches avec des yeux bleus’’ – et que je les adorais. J’ai autant d’amis blancs que d’amis noirs, d’origine, d’adoption ou de passage.<br /> Cependant, et n’en déplaise à monsieur  LUCE et aux autres, le Peuple Guadeloupéen, et la culture Guadeloupéenne sont pour moi des réalités. Et à moins d’être aveugle, sénile ou ‘’un néo-colonialiste décomplexé’’, nous devons en tenir compte dans nos comportements politiques, de quelque bord que nous soyons.<br /> Et puis, de grâce, arrêtez d’utiliser Barack Obama comme le symbole de la disparition des barrières raciales. Vous sous-entendez que les noirs n’auraient plus de raisons de revendiquer au prétexte qu’ils auraient ‘’obtenu’’ un Président Américain. Je crois pour ma part, que sa côte de sympathie en France est proportionnelle à son éloignement de la réalité politique Française. Par ailleurs, tous les instituts de sondages annonçaient prendre avec une extrême prudence la réalité de son élection, tant le comportement des américains blancs dans le secret des urnes pouvait être imprévisible.<br /> Le racisme anti-blanc n’existe pas ici. Ce qui existe, c’est un sentiment de frustration par rapport à des situations hérités d’un passé colonial. Ce qui est dangereux, cher monsieur LUCE, c’est cette forme de bien-pensance intellectuelle qui s’interdit de réfléchir sur les réalités Guadeloupéennes. Ne pas régler les histoires du passé peut être extrêmement préjudiciable à notre présent et à notre avenir.<br /> La réalité, Antonin Luce, c’est que nous ne sommes pas ici dans le Périgord ou le Calvados. Persister à faire l’autruche, et se cacher derrière une fausse notion de ‘’Français à part entière’’ nous conduira droit dans un mur. <br /> Où se trouve ce mur ? A 1 an, 10 ans, 20 ans ? Nul ne le sait. Il convient donc d’adapter nos comportements dès aujourd’hui afin d’éviter des désagréments futurs. <br /> En réalité, mon histoire avec le MoDem est anecdotique, mais est symptomatique de la fragilité de notre tissu sociétal. Le fond de la question est ailleurs…<br /> Notre ‘’Bien vivre ensemble’’ ne pourra pas longtemps faire l’économie d’Assises sociétales dans cette société post-coloniale, que j’appelle de mes vœux.<br /> L’idée est lancée…<br /> Eric Coriolan
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R
deux autres exemples : une "métro" il y a quelques années a lancé en guadeloupe le téléthon dès que cela a bien fonctionné plus de métros au sein de  l'association localedeuxième exemple dans la fonction publique financière pas question qu'un blanc soit au bureau local d'une des principales organisations syndicales mais s'il a une expérience antérieure en matière d'hygiène et sécurité  payer une cotisation oui mais pas plus !
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N
Merci au Scrutateur d'avoir relayé cet article de France Antilles magnifiquement écrit et signé avec courage par Mr Antonin Luce. A l'origine de cette histoire il y a eu un communiqué de presse (relayé par RCI  et Radio Guadeloupe) émanant d'un candidat déçu aux élections internes du Modem Guadeloupe. N'ayant pas réussi à se retrouver à la tête de ce mouvement, il a voulu jeter en pâture à la vindicte populaire le gagnant de ces élections qui est blanc. Je suis ce blanc, résident en Guadeloupe depuis 15 ans et aimant l'humain avant tout. La Guadeloupe est ma terre d'accueil et ma démarche politique est de la défendre de tout mon cœur. Nicolas DelDo, président du Modem  Guadeloupe
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G
Bravo Mr Luce! Ce témoignage est consternant de vérité. Heureusement il y a aussi beaucoup d'antillais noirs qui ne jugent pas l'autre à sa couleur de peau, sinon nos belles îles seraint invivables pour les blancs, mais aussi les métis, les indiens etc.
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