14 Août 2016
Je disais mon embarras, relatif, ici même il y a une semaine, à décider, des deux candidats en lice pour la présidence des USA, lequel serait le meilleur, ou le moins nocif. Je publiais une interview d'un américain connu Clint Eastwood, généralement estimé, humaniste et féministe ( il a produit un film laudatif, et de qualité sur Nelson Mandela: Invictus :https://fr.wikipedia.org/wiki/Invictus_(film). Or, le féministe Eastwood inclinait pour Trump malgré de sérieuses réserves.
Dès lors mon éclairage semblait devoir se modifier, sur Trump, violemment attaqué par la médiasphère française, dont la servilité est connue à l'égard de ce que l'on peut appeler, en simplifiant un peu le « politiquement correct ».
Mais depuis lors, j'avais été bousculé dans ma vision par l'appui sans réserve apporté à Madame Hillary par le président Obama.
Comment contredire le grand Barrack, qui reçut même un prix Nobel de la paix, juste après son élection de 2008, alors même qu'il n'avait encore rien fait.
Hélas! Hier, alors que je me baladais entre les étals bien fournis d'une grande librairie à Jarry, commune de baie-Mahault, je tombai sur un livre d'un jeune auteur noir américain sur le problème noir aux USA.
Je lus, sous l'oeil bienveillant et tolérant des libraires, qui me connaissent bien, toute la préface d'Alain Mackembou, que nos lecteurs connaissent.
J'y appris qu'aux Etats-Unis Barrack était contesté par la communauté « afro-américaine », pour plusieurs raisons.
D'abord parce que le président n'aurait rien fait pour ladite « communauté ».
Ensuite parce que M. Obama ne serait qu'à moitié « afro-américain », sa famille maternelle étant leucoderme ( ou, au choix, de type caucasien ).
Enfin parce que son père, quoique mélanoderme, était africain ( donc non afro-américain, et musulman de surcroit ), ce qui expliquerait l'inaction prétendue du président sortant en faveur "du bien".
Le jugement de ce dernier, en faveur d'Hillary, perdait donc de sa brillance à mes yeux, et me replongeait dans mon désarroi ( relatif ) face à la campagne électorale en cours.
D'autant plus que mon scepticisme méthodique à l'égard de tout cinéma électoral, me recommandait la plus grande circonspection à l'égard de cette mise en scène.
Tandis que le point de vue de Clint Eastwood, reprenait des couleurs, je décidai donc de porter un regard plus pointu sur la candidate de la médiasphère.
C'est le balayage des informations du camp opposé qui m'a fait découvrir certaines choses, certains sites jusqu'alors trop négligés par ma scrutation.
Celui-ci par exemple que je livre à votre sagacité de lecteurs scrutatoriens, et qui n'est pas piqué des vers.
Bien évidemment je ne prends pas à la lettre tout ce qui y est dit. Bien évidemment, je n'oublie pas que nos « amis » américains sont en pleine période électorale, et que dans ces cas là, pas seulement aux USA, les coups visent plutôt bas.
Mais tout d'même, tout d'même, tout d'même ! Il importe de réfléchir et de prendre son temps, avant de choisir, et si l'on estime devoir le faire, il faut que ce soit « cum grano salis », comme on dit ( avec un grain de sel ).
D'ailleurs, il serait intéressant, à tête reposée, de les chercher pour les relire, les propos tenus l'un à l'égard de l'autre par Barrack ET Hillary quand ils s'affrontaient, au sein du même parti démocrate, en 2008, pour la désignation du candidat du même parti ( le parti du BIEN, et des biens ) à cette élection qui devait s'avérer triomphale, comme on sait.
Le Scrutateur.
PS : A propos du titre.
Le titre de cet article m'a été inspiré par celui d'un grand roman de Stendhal, Le rouge et le noir. On sait que le héros de cet ouvrage, Julien Sorel, préoccupé d'arriver socialement, étant d'humble origine, envisage dans les années 1820, en France, de faire carrière dans le Noir, c'est-à-dire dans la carrière ecclésiastique ( à cause de la couleur noire de l'habit, la soutane. Et que, cette voie étant abandonnée, par opportunisme, il décida de s'engager dans l'armée ( la couleur rouge ). Il échouera sur l'un et l'autre chemin. L'absence de toute conviction, mais pas d'ambition, conduisit Julien à se déterminer, successivement, pour les deux couleurs l'une et l'autre s'excluant au nom du BIEN qu'elles prétendaient, chacune exclusivement, être la bonne, et la seule bonne. On le voit, il n'y a pas que les diamants qui soient éternels, le carnaval politicien aussi. Mais le talent de Stendhal, le monde qu'il décrit, le clergé ( de l'époque ), et le milieu de l'aristocratie, peuvent fasciner. C'est avec classe que l'auteur décrit des personnages de grande classe. Aux USA, ces jours-ci, qui est le rouge? Qui est le Noir. Donald? Hillary? Je vous laisse le choix entre les illusions.
Mais « la classe », la qualité qui manque le plus dans la mare aux canards de la politique contemporaine, sauve à tout jamais le roman de Stendhal, et le range parmi les chefs d'oeuvre de la littérature. ( LS )
( http://algarath.com/2016/08/07/morts-providentielles-protegent-hillary-clinton-5-morts-4-semaines/ ).
C’est ainsi que 5 personnes, dont le témoignage sous serment et les révélations dans les médias étaient de nature à mettre fin à la candidature d’Hillary Clinton, dont 2 l’auraient envoyée moisir derrière les barreaux, sont mystérieusement décédées dans des conditions plus que suspectes. Un suicidé, quand même. Pour les autres, la justice se pose des questions.
Le hasard fait bien les choses pour cette candidate. Elle n’aura plus qu’à être élue et venir pourrir notre vie aussi avec des champignons atomiques un peu partout jusque près de chez vous. Le petit Poucet semait les cailloux, elle, Hillary Clinton, sème les morts derrière elle pour arriver au pouvoir. Chacun son style.
Shawn Lucas, un supporter de Sanders qui a aide à dévoiler le trafic des 50% de voix qui étaient allées à Sanders à la DNC, mort le 2 Août 2016. Le trafic a été prouvé, ce qui rend furieux les millions d’électeurs démocrates qui avaient voté pour Sanders à la DNC et qui ont promis de ne pas voter pour Clinton le jour du vote. C’est la menace numéro 1 qui pourrait faire perdre la mégère.
Victor Thorn, un écrivain qui a écrit sur elle des choses pas gentilles, mort d’un suicide en Août 2016. Puni pour sa prose.
Seth Conrad Rich, un membre qui travaillait au Parti Démocrate âgé de 27 ans, mort sur le chemin qui le menait aux bureaux du FBI où il allait faire des révélations. L’enquête a conclu à un meurtre, le 8 Juillet 2016. De quoi se mêlait-il, celui-là ?
John Ashe, un membre officiel de l’ONU qui avait un rendez-vous au FBI pour témoigner contre Hillary Clinton et le parti démocrate. Lui n’a pas résisté à un éclatement de la gorge en soulevant des haltères. Ça a failli arriver à James Bond dans un de ses films. John Ashe est mort le 22 Juin 2016. Comme quoi le sport c’est dangereux, c’est pourquoi il faut en faire le moins possible.
Mike Flynn, (Big Government Editor for Breitbart News). L’ultime article de Mike Flynn fut publié le jour même de sa mort, et s’appelait : « L’argent des Clinton : Bill et Hillary ont créé leur propre fondation chinoise pour eux-mêmes en 2014 ». On comprendra qu’il a bien mérité son sort, le méchant. Accuser les Clinton de détournement d’argent, vous n’y pensez pas ! Mort le 23 Juin 2016.
Algarath