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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Le Grand débat : Mai 67, sur Guadeloupe 1ère.

Le journaliste animateur Alex Robin.

Le journaliste animateur Alex Robin.

La journée d'anniversaire de l'abolition de l'esclavage en Guadeloupe, s'est terminée par un feu d'artifice, donné et organisé par Guadeloupe 1ère.

Ce n'était pas la première fois que cette station d'émission donnait ce spectacle, qui n'a, somme toute, rien apporté de nouveau, sauf sur un point, sur lequel nous reviendrons.

Etaient invitées un certain nombre de personnalités ayant vécu cet événement, certaines très engagées sur le plan politique du côté des séparatistes guadeloupéens, - dont M.Jacky Dahomay, disait ce matin ce qu'il en pensait, comme la plupart des Guadeloupéens, - dans une interview au journal Libération, publiée ce jour dans Le Scrutateur ( voir notre précédent article ) .

Le vieux docteur Makouke était invité, ainsi que M. Combé ( philosophe, 15 ans au moment de l'évènement ), l'avocat du LKP, Me Patrice Tacita, le journaliste François-Xavier Guillerm, qui avec son confrère M. Bonnot vient de commettre un livre dont le titre Le sang des nègres , assez provocateur pourrait bien avoir été choisi par l'éditeur métropolitain, car ce titre ne ressemble pas à cet ami qu'est M. Guillerm, qui n'a pas en tout cas renouvelé sa précédente expérience éditoriale en Guadeloupe!

Autre invité, le fils d'une des victimes de la « répression », alors âgé de quatorze ans, qui parle avec une compréhensible émotion de son père, qui est enterré au cimetière de Pointe-à-Pitre nous dit-il. Et, de fait il nous est montré l'acte de décès dûment enregistré.

Ce qui n'empêchera pas l'un des participants, une fois le témoin parti pour laisser la place à un nouvel arrivant, de déplorer que les victimes du « massacre » n'aient laissé aucune trace, « comme, dit-il, celle du père de ce monsieur qui nous parlait tout à l'heure ».

Sans commentaire!

Rien de nouveau donc sur la question de mai 67, sous les sunlights de Guadeloupe 1ère.

Le nombre des victimes? 08, selon les chiffres officiels, et 95 selon les dires précédents des séparatistes. L'un des participants avancent cette fois le chiffre de plusieurs centaines, ( deux centaines? Neuf centaines? 20, 30, 90, centaines? ) On ne précise pas pour l'instant. Mais nous sommes dans la « mémoire », pas dans l'histoire, sur laquelle M. Combé avait pourtant énuméré, quelques principes de base...mais qu'il faut mettre en application ).

Ce que savent, pourtant, tous ces messieurs, à l'exception de M. Guillerm qui observe de Conrart le silence prudent, c'est que les résultats de la commission d'études historique de cet événement ( présidée par M. Benjamin Stora ) ne seront pas objectives. Ben voyons!.

Une des causes de ce mai, 1967, totalement occultée, futt l'influence de la révolution cubaine, alors dans toute sa puissance et son effervescence ( je fus témoin de cette effervescence ) et le soutien actif dans des lycées et collèges, Georges Combé en témoigne, de professeurs, souvent membres du parti communiste, ou du GONG ( Groupe des Organisations nationales de la Guadeloupe ) agissant à la façon des organisations trotskystes.

Une partie de leur action ( détournements manipulateurs de mineurs? ) fut la cause de ces déplorables évènements ( surtout pour les victimes ). Il est dommage que l'on en ait pas parlé.

Un fait nouveau pourtant, qui est souligné par M. Guillerm, serait la fermeté du gouvernement de l'époque pour assurer le respect de l'ordre le plus rigoureux dans notre département, qui servait d'étape aux avions en route vers l'océan pacifique où s'effectuaient les essais de la bombe thermonucléaire française, qui était un projet auquel tenait particulièrement le général de Gaulle.

C'est aussi le point de vue de M. Louis Dessout ( non présent sur le plateau ) dans un courrier qu'il m'a récemment envoyé, et qui est le commentaire d'un article de l'historien Jean-Pierre Sainton, fils d'un des leaders « historiques » du GONG. ( article que l'on trouvera en photographie, plus bas ).

Ainsi s'acheva en eau de boudin, un débat qu'Alex Robin a tenté pourtant d'animer avec conscience professionnelle.

Mais, à l'impossible....!

 

Le Scrutateur.

 

S'il vous a intéressé, partagez cet article.

 

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Commentaire de M. Louis DESSOUT à un article de Jean-Pierre Sainton. ( Voir l'article de ce drnier en photographie ). :

 

« F A 26 05 15  Jean-Pierre Sainton explique le rôle du Préfet Bolotte en Mai 1967.

 

Encore un exemple d’une erreur technique  historique commise de bonne foi par un historien dont j’apprécie, par ailleurs, l’ honnêteté intellectuelle. Sans remettre en question les documents produits il oublie deux faits:

1- Technique : en raison des émeutes et de ” l’état de siège”, les 26 et 27 mai 1967, sous lequel était placée La Guadeloupe, c’est Robert Quilichini , commandant supérieur interarmées du groupe Antilles-Guyane  qui assurait la responsabilité du maintien de l’ordre républicain et le rétablit comme on finira par le savoir,un jour.

(lire éloquents états de service de ce Saint-Cyrien et compagnon de la libération  in Ordre de la Libération)

L’autorité civile, le préfet Bolotte, était placée sous son autorité. On se souvient de sa déclaration , reprochée par certains milieux ,dans laquelle il se déclarait de cœur avec les Guadeloupéens.

2- Politique: l’arrêt du Conseil d’Etat du 13 juillet 1967, valide les élections municipales pointoises de mars 1965. L’équipe au pouvoir, depuis cette date, l’a emporté de 114 voix.

3.310 contre 3.196, 696 blancs ou nuls et de nombreuses irrégularités et disparitions de PV mentionnées dans les attendus de l’arrêt.

Le rapport de la SIG (2011) tome 1, rappelle que dès 1965, la nouvelle équipe municipale obtient de la SODEG, la modification du nombre de logements sociaux plus de 7.000, au lieu des 4.400 initialement prévus par l’ancienne municipalité. Avec les conséquences connues et supportées par tous,aujourd’hui.

Finalement , c’est le fondement du deal entre le PCG et le pouvoir gaulliste,puisque d’une part la rénovation urbaine est poursuivie par le PCG qui asseoit, enfin et ainsi, sa légitimité et sa popularité. Les expropriations sont également poursuivies avec le PCG mais sans les CRS et les képis rouges, devenus très  impopulaires, après leur fait d’armes de Mai 67.D’autre part la Guadeloupe devient, sans le savoir, avec son aéroport, une des maillons essentiels de la construction de la force de frappe

pensée et voulue par le général de Gaulle. Le programme de rattrapage social de la départementalisation rêvé et votée par l’Assemblée nationale, en 1946 par le PCG est, enfin, réalisé par la Cinquième République, en 1960 ».

  

 

 

( 2 ) Le docteur Claude Makouke. ( 3 ) M. Patrice Tacita, avocat du LKP. ( 4 ) F-X Guillerm. ( 5 ) M. Louis Dessout. ( 6 ) Article de J-P Sainton.
( 2 ) Le docteur Claude Makouke. ( 3 ) M. Patrice Tacita, avocat du LKP. ( 4 ) F-X Guillerm. ( 5 ) M. Louis Dessout. ( 6 ) Article de J-P Sainton.
( 2 ) Le docteur Claude Makouke. ( 3 ) M. Patrice Tacita, avocat du LKP. ( 4 ) F-X Guillerm. ( 5 ) M. Louis Dessout. ( 6 ) Article de J-P Sainton.
( 2 ) Le docteur Claude Makouke. ( 3 ) M. Patrice Tacita, avocat du LKP. ( 4 ) F-X Guillerm. ( 5 ) M. Louis Dessout. ( 6 ) Article de J-P Sainton.
( 2 ) Le docteur Claude Makouke. ( 3 ) M. Patrice Tacita, avocat du LKP. ( 4 ) F-X Guillerm. ( 5 ) M. Louis Dessout. ( 6 ) Article de J-P Sainton.

( 2 ) Le docteur Claude Makouke. ( 3 ) M. Patrice Tacita, avocat du LKP. ( 4 ) F-X Guillerm. ( 5 ) M. Louis Dessout. ( 6 ) Article de J-P Sainton.

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