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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Bref retour sur les élections communales en Guadeloupe.

( J'ai été, aujourd'hui, retenu hors de mon domicile, une bonne partie de la journée. Je m'excuse d'être « un peu » en retard pour rendre compte des élections dans notre département ).

 

 

Le deuxième tour des municipales, en Guadeloupe, s'il fait tomber certaines têtes connues, n'apporte pas, me semble-t-il, de changements politiques significatifs.

Certes la gauche ici, est majoritaire, et détient actuellement probablement les 2/3 des mairies.

Mais le clivage gauche/droite n'a pas chez nous la même signification qu'en métropole.

En Guadeloupe depuis bientôt 50 ans ledit clivage a porté, ici, sur la question de l'assimilation politique, administrative, humaine, à la métropole. La droite ayant été pleinement (durant cette époque récente ) pleinement « assimilationiste », la gauche l'étant moins, et d'autant moins qu'elle était plus extrême. Cette gauche séparatiste est aujourd'hui très affaiblie. Elle survit dans certains syndicats, capables de mobilisations violentes, il est vrai ( comme en 2009, le LKP ). Mais est politiquement dans ses factions déclarées, presque moribonde.

L'un de ses derniers représentants élus, le maire de Bouillante, M. Jean-Claude Malo, fils spirituel du prêtre « fou » Chérubin Céleste, vient d'être éjecté du siège de maire par un jeune rival, monsieur Abelli, fort capable dit-on, «  de droite », et qui a eu l'intelligence de mettre sur sa liste, l'ancien maire Philippe Chaulet, toujours très populaire.

Droite? Gauche? A Bouillante, c'est la Guadeloupe française qui a été avalisée.

Et je crois qu'on peut en dire autant pour la plupart des communes.

Certes, il y a des sensibilités un peu différentes, qui colorent ( si j'ose dire ) les électeurs, selon leur milieu social, leurs activités professionnelles, etc, comme partout.
Mais le succès relatif de notre gauche à nous, guadeloupéens, ne doit pas être interprété selon les mêmes critères que ceux utilisés pour apprécier la situation en métropole. Je suis d'accord sur ce point avec les positions de madame Michaux-Chevry, hier soir à la télévision.

Ainsi à Sainte-Anne, si je regrette la défaite de mon ami, l'excellent maire Blaise Aldo, ( de droite ), j'ai du mal à voir en son rival heureux, malgré ses proclamations socialistes ( lureliennes ) un idéologue de gauche. J'ai en effet bien connu son père, grand chef à Sainte-Anne d'une tendance du RPR, dans les années 80. L'opposition à Baptiste (père ) était menée avec ardeur par madame Marlène Captant ( autre amie politique, et très RPR, gaulliste et chiraquienne. M. Aldo, tentait d'émerger au centre de cette querelle, et quand il y parvint, c'est pour être combattu par Baptiste, le fils du père, devenu, pour l'occasion, socialiste, et qui aurait bien pu recevoir, en douce, quelque support de Marlène, « retirée » des affaires, mais qui garde une « clientèle ».

Qui, sérieusement, même s'il supportait ardemment M.Yacou à Sainte-Rose, pourrait prétendre que c'est la « socialiste » madame Bajazet, qui écarté le « droitiste » maire sortant? Après tout, madame Bajazet est l'épouse d'un ancien maire de la commune, qu'elle a longtemps assisté quand il dirigeait la ville au nom du...RPR?

De même encore au Lamentin. Est-ce, un homme de droite que ce lurellien (pour l'instant ) socialisant, M. Sapotille, qui a éliminé l'homme de gauche (romantique, et pas antipathique, malgré ses extravagances ) José Toribio, socialiste, mais « socialiste guadeloupéen », sans aucun lien avec la rue de Solferino ( sauf dans certaines situations liées, parfois, aux exigences de la cuisine politicienne ).

En un sens, les élections d'hier qui font surgir certaines têtes nouvelles aussi, dont un jeune de la Désirade, qui paraît intéressant même s'il se proclame «  plutôt de gauche » ( à la gwadeloupéïenne! ), me paraissent plutôt positives.

Le séparatisme n'a toutefois pas dit son dernier mot. Il se tient en embuscade pour exploiter, le cas échéant, tel dysfonctionnement, telle injustice, et propulser dans la rue des foules influençables.

Madame Michaux-Chevry le disait hier soir sur Guadeloupe 1ère ( et elle sait ce dont elle parle ! ), notre peuple a de grandes qualités, mais « c'est un peuple très affectif », très impulsif.

Tout est dit.

Bien des choses sont possibles dans nos îles, pour le meilleur. Mais le pire n'est jamais très loin.

Le monstre est « véyatif ».

« An nou rété » vigilant.

Delenda est IGETEGE !

 

Le Scrutateur. 

( 2 ) Jean-Claude Malo, battu à Bouillante. "Le parrain" n'était plus là. ( 3 ) M. Blaise Aldo, maire remarquable, trop "technicien", pas assez homme de terrain, a-t-on dit. ( 4 ) José Toribio, romantique, extravagant, point antipathique, a payé certaines lubies, et certains excès.
( 2 ) Jean-Claude Malo, battu à Bouillante. "Le parrain" n'était plus là. ( 3 ) M. Blaise Aldo, maire remarquable, trop "technicien", pas assez homme de terrain, a-t-on dit. ( 4 ) José Toribio, romantique, extravagant, point antipathique, a payé certaines lubies, et certains excès.
( 2 ) Jean-Claude Malo, battu à Bouillante. "Le parrain" n'était plus là. ( 3 ) M. Blaise Aldo, maire remarquable, trop "technicien", pas assez homme de terrain, a-t-on dit. ( 4 ) José Toribio, romantique, extravagant, point antipathique, a payé certaines lubies, et certains excès.
( 2 ) Jean-Claude Malo, battu à Bouillante. "Le parrain" n'était plus là. ( 3 ) M. Blaise Aldo, maire remarquable, trop "technicien", pas assez homme de terrain, a-t-on dit. ( 4 ) José Toribio, romantique, extravagant, point antipathique, a payé certaines lubies, et certains excès.

( 2 ) Jean-Claude Malo, battu à Bouillante. "Le parrain" n'était plus là. ( 3 ) M. Blaise Aldo, maire remarquable, trop "technicien", pas assez homme de terrain, a-t-on dit. ( 4 ) José Toribio, romantique, extravagant, point antipathique, a payé certaines lubies, et certains excès.

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