Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
12 Juin 2012
A six heures du matin, qu'il vente ou pleuve, ma radio me réveille, avec RCI.
Et avec Maïté.
Certes, cette habitude n'est pas sans risques à l'heure où l'on se rase, et où l'éditorialiste ( s'il y avait une justice, il exercerait son talent sur Europe I. Mais ….) exhale ses humeurs, avec force picotements.
Mais il y a Maïté.
J'aime cette animatrice. Elle doit bien avoir ses mauvais jours ( ceux où l'on se lève du pied gauche....Evidemment!), ses petites ou grande peines. Mais nul n'en sait jamais rien, car la dame n'est pas du genre à s'épancher. Elle aurait pu être britannique « never complain, never explain »! Cette forme, rare, de la politesse, ajoute au charme qui émane par ailleurs de sa gaîté, de son humour juvénile et discret, de cette façon qu'elle a d'émailler son discours d'expressions créoles dites presque sans accent (rare chez une métro ), appropriées aux circonstances, et sans ce côté provocateur que l'on trouve si souvent chez certains de ses confrères du PAF guadeloupéen, où le moindre « awa », le plus bref des phonèmes exprime, même à ceux qui voudraient l'ignorer, que l'on parle, évidemment, une « langue jugulée »!
Et puis ce rire, ah! Ce rire, en cascade, tellement communicatif! Un de mes amis, qui partage mon sentiment, sincère et désintéressé, me disait l'autre jour : « Tu vois, elle rit même comme une antillaise ».
Bref, s'il y a de la vie sur ces ondes là, c'est à Maïté que RCI le doit.
Et, ce qui n'est pas fréquent, je m'exprime ici sans ironie, ignorant tout, par ailleurs, de notre complice matinale, que je n'ai même pas vu, dont j'ignore pour qui elle vote, quelles sont ses opinions politiques ou religieuses. Peut-être est-elle à mes antipodes. Je lui sais gré, quoiqu'il en soit, de nous épargner toute prédication militante, au gré du jour, à l'heure où blanchit la campagne. Une professionnelle de l'animation, qui s'efforce de bien accomplir sa tâche, c'est suffisamment rare pour être signalé.
Ce matin, 12 juin, cependant, d'autres membres de l'équipe matinale, ont eux-mêmes donné dans la gaîté. On a ri sur RCI ( mais oui!).
Et même à gorge déployée, à l'annonce du « fait du jour », à la fois sérieux et dérisoire, comme ceux qui en sont les acteurs : François Hollande ( Fabius, le si peu sympathique n'avait donc pas tort sur ce point particulier : « Hollande! Président de la république? Vous n'y pensez pas »!, ou « Hollande? Cette fraise des bois »! ), Ségolène Royal, Valérie Trierweiller, et la tourbe jacassante des politiciens de tous poils et de tous bords.
Je n'entre pas dans les détails du fait divers que tout le monde connait. Mais c'est un fait divers qui dénote l'extrême degré de décadence où se trouve réduite la classe politique française entraînant le pays vers un gouffre.
« Dallas à l'Elysée » dit l'un. « Nouvel épisode de Dynastie », dit l'autre. « La première dame ( sic ) en fait de belles » dit un troisième. Et, de fait !
Mais de quelle première dame s'agit-il? Valérie Manssonneau, qui, parait-il, n'est même pas encore divorcée de son époux Trierweiller, ( « on sèl manjé cochon » dirait Cédric Cornet ) et qui n'est que la concubine de François Hollande, n'a aucun droit à un tel titre.
Le fait est, pourtant, qu'elle est traitée comme telle, et qu'elle intervient dans la vie politique comme si elle avait été élue pour une mission quelconque.
Par delà les petits côtés affriolants, de cette effarante dérive, pour un certain public, il y a là quelque chose de fort grave.
Ce qui nous est confirmé ( révélé pour certains autres, les niais, les nigauds en barboteuse auxquels je pense, qui ont cru qu'en juin la véritable générosité allait enfin s'installer en France, avant de se répandre comme une douce rosée sur l'ensemble du monde ) , ce qui nous est confirmé c'est la faloterie du Hollande.
Et dès lors, comment un tel falot, incapable, même de contrôler ses affaires de ménage, pourrait-il diriger la France, et marquer, comme au football, par exemple.....une Angela Merkel?!
Quelqu'un me disait il y a peu, « avant un an la France sera par terre. Il faut que la droite se prépare à sauver alors ce qui pourra l'être ».
Un an? Je commence à croire que le train des choses pourrait aller encore plus vite. Quelques mois. Peut-être même quelques semaines.
Moi, je ne suis pas du camp des résignés. La France est un trop vieux et grand pays pour mourir si vite.
Comme le pauvre Hessel, mais en sens contraire, je m'indigne du degré d'avilissement où cette tourbe gaucharde conduit le cher et vieux pays du général de Gaulle.
Indignons nous mes amis! Indignons nous!
Le pessimisme est un vice de l'âme.
Marc-E Decap.
Annexe.
En annexe deux articles, le premier de Jean-Patrick Grumberg, qui pose une grave question. Le deuxième est une vidéo du directeur de l'Express Christophe Barbier intitulée La guerre des femmes au PS.
11 juin 2012 | Classé dans: France,Présidence Hollande | Posté par: Jean-Patrick Grumberg
Voici une question pertinente, librement adaptée par moi.
L’Etat a-t-il le droit d’entretenir la concubine du Président ? Valérie Trierweiler est-elle coupable de complicité de détournement de fonds publics ?
Le Président normal n’a pas hésité à profiter du vide constitutionnel qui pèse sur ce sujet atypique, François Mitterrand ayant été plus secret dans la prise en charger par nos impôts de sa double vie.
Valérie Massonneau, épouse Trierweiler, ne jouit d’aucun statut juridique au côté de François Hollande, le PACS n’ayant pas encore été étendu aux copines. Et puis François Hollande l’a déclaré, il est contre le mariage (sauf pour les homosexuels).
Dès lors, Trierweiler ne dispose d’aucun droit à bénéficier d’avantages tels que ceux qui viennent de lui être octroyés : un directeur de cabinet et plusieurs membres de « cabinet », payés non pas par l’Etat, qui n’a pas d’argent, mais par les contribuables.
Cela vaut bien entendu pour Patrice Biancone. L’ancien journaliste de RFI a été nommé directeur de cabinet de Valérie Trierweiler, a-t-il annoncé dimanche 20 mai.
C’est un ami de longue date de Valérie Trierweiler, journaliste de Direct 8 et Paris Match, et le couple présidentiel a passé une partie de ses vacances d’été 2011 à Hossegor (Landes) où il possède une maison.
Le journaliste a précisé que le cabinet de Mme Trierweiler compterait 4 à 6 personnes.
Les premières dames ont souvent eu par le passé un secrétariat ou un cabinet à l’Elysée, pour gérer notamment leur courrier, les interviews, etc. C’était le cas pour Bernadette Chirac et Carla Bruni-Sarkozy, des épouses légitimes. Mais la première petite amie ?
Que dit le code pénal ?
Article 432-15, modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 – art.3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002:
« Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l’un de ses subordonnés, de détruire, détourner ou soustraire un acte ou un titre, ou des fonds publics ou privés, ou effets, pièces ou titres en tenant lieu, ou tout autre objet qui lui a été remis en raison de ses fonctions ou de sa mission, est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende »
Valérie Trierweiler serait dépositaire de l’autorité publique sans que nous en ayons été informés ? Est-elle chargée d’une mission de service public ? Elle a embauché un ami intime du couple, à moins que François Hollande ai trempé dans la combine ?
La tentative de délit, prévu à l’alinéa qui précède, est punie des mêmes peines.
Pouvez-vous, Madame Taubira, Garde des Sceaux, éclairer notre lanterne ?
Car dans un an, lorsque la Cour des comptes aura présenté la facture aux Français, il sera trop tard pour pleurer.
Valérie Trierweiler nous la joue causette avec son métier de journaliste qu’elle doit conserver pour nourrir ses enfants, et elle embauche six personnes – six salaires – pour continuer à aller toucher sa paye à Paris Match ?
C’est ainsi que l’on fait les comptes, chez les socialos ?
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Henry Flecher, adaptation Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
( II ) La guerre des femmes au PS, par Christophe Barbier : http://www.les-elections-presidentielles-2012.com/VideoDetail2/wxa-YuCvDQ0--Trierweiler-Royal-Aubry-la-guerre-des-femmes-au-PS