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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Tribune des lecteurs : "S'exprimer avec son cul" ( sic ! ) par André Derviche et Xavier Rauder.

 

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( Voici une rubrique du Scrutateur, qui doit vous intéresser. Elle ne fait pas double emploi avec les commentaires d'articles. Ceux-ci, en augmentation lente, mais constante, est faite de vos réactions aux articles.

« La voix des lecteurs »vous donne la parole, la possibilité d'enrichir notre blog de vos idées, réflexions, poèmes, réactions propres à l'actualité en général.

Bien entendu je ne publierai que ce qui ne s'en prend pas, éventuellement, aux personnes, au-dessous de la ceinture comme on dit.

Les articles signés seront plus particulièrement bien venus. Mais il y a, je le sais d'excellentes raisons, qui ne relèvent pas de la couardise, mais plutôt de ce qu'on appelle le devoir de réserve, à l'anonymat, ou au pseudonyme. Ces articles seront pris en compte. Mais il faudra, que je puisse identifier les expéditeurs de façon précise. Ma discrétion à leur égard étant assurée.

Maintenant, chers lecteurs, à vous de jouer.

 

Edouard Boulogne) .

 

PS : Les propos de lecteurs, n'expriment pas toujours le point de vue du Scrutateur. Ils s'expriment librement. Le Scrutateur n'intervient que pour écarter les attaques qui viseraient des hommes et des femmes, de façon insultante, «  au-dessous de la ceinture » comme on dit.

 

 

01/09/2011 : A lire jusqu'au bout cette tribune d'André Derviche.

 

Justice, ou justitude ?

Qui se souvient de Fouquier-Tinville, qui fit tomber des têtes par milliers, et qui, quand vint son tour se mit à pleurnicher : « Je n'étais qu'une hache : est-ce qu'on punit une hache » ?

Qui se souvient qu'à Bruay-en-Artois, en 1972, un ignoble petit juge d'instruction en proie à l'ivresse narcissique de sa capacité de nuisance, pour assouvir une "vindicte de classe" et pour conjuguer son "quo non ascendam ?" médiatique jusqu'au bout, prit plaisir à détruire la réputation, la vie et la carrière d'un respectable notaire ? Comment ?  En l'accusant d'un crime que de toute évidence il n'avait pas commis, et en le livrant - avec gourmandise - en pâture à l'opinion publique à partir de cette invraisemblable accusation. 

Le fait que cette immondice ne risquât rien à titre personnel (quelles que fussent ses exactions) a probablement a beaucoup contribué à l'altération de son discernement, à son dévoiement même, sur un plan moral, et à sa griserie dans l'arrogance tandis qu'il multipliait les apparitions "médiatiques" à une époque où les médias étaient bien moins envahissants qu'aujourd'hui. C'est que ce présumé juge-là avait de bien mauvaises pensées : quelque diable le poussant, il ne fit pas - comme dirait Raffarin - dans la fainéance. 

L'affaire, bien entendu n'a jamais été résolue, et la vanité de ce misérable juge - en titre - n'a probablement pas souffert du mal qu'il a pu faire dans l'injustice envers ce malheureux Maître Leroy. Celui-ci a accédé à une notoriété qu'il ne demandait pas, et à une déchéance qu'il demandait encore moins même si le temps lui rendit son honneur sans effacer les souvenirs de qui que ce soit. La vanité de ce misérable petit juge de Béthune n'a certainement pas davantage été affectée que  la justice ne fût pas rendue, puisque dans le mot conscience professionnelle il y a aussi le mot conscience, et celle des vaniteux - comme celle des imbéciles - est bien trop approximative pour s'autoriser la moindre remise en cause de leur propre personne. Grâce à ce zélé fonctionnaire de la Justice - grâce surtout à la haine sociologique qui à encadré son zèle - l'assassin n'a jamais été puni. Hé oui ! le juge menait une chasse à l'ennemi de classe, or le travail de la justice aurait dû l'inviter à rechercher en priorité l'ennemi de la société, c'est-à-dire l'assassin. Le vrai. Pas le tigre de papier journal qu'il qu'il a tant pris à leur exhiber comme trophée. Justice et vérité, il est vrai, n'ont pas grand-chose à voir comme on s'en apercevra plus loin, si tant est que "tant valent les hommes tant valent les choses". Il faut cependant nous y résoudre, car la Halde - si souveraine en ses arrêts - se mettrait en travers de toute discrimination prétendant interdire l'accès à la magistrature aux scélérats ou aux crétins. 

Accessoirement, si l'assassin de Bruay-en-Artois n'a jamais été retrouvé ou en tout cas  condamné, signalons que les parents de la victime (qui auraient tant désiré que Maître Leroy fût l'assassin de leur fille) n'ont pas souhaité se porter partie civile lorsqu'un autre "candidat" - issu d'un milieu ouvrier, celui-là - fut pressenti (c'était après que le petit juge qui voulait être un grand justicier ait été dessaisi de ce dossier). Sans doute la personnalité du dernier assassin pressenti, qui, de surcroît, reconnaissait être l'auteur de ce meurtre, n'eût-elle pas permis aux parents de la malheureuse victime de "faire leur deuil", qui sait ? Toujours est-il que l'assassin de la petit Brigittre Dewèvre a échappé à la justice. Et toujours est-il que c'est une manière de rendre la justice qui ne déplaît pas aux présumés juges, soudés dans leur esprit de corps et dans leur attachement aux textes des lois en vigueur ou aux jurisprudences les plus audacieuses - et un peu moins à ce qui est écrit sur les tables de la loi. 

Dans le cadre d'une affaire récente, et qui s'est également déroulée  dans le nord de la France, ce serait un manque de charité que d'évoquer la déconfiture d'un pauvre juge d'instruction devant une commission d'enquête de l'Assemblée nationale, pauvre type ne se doutant visiblement pas de ce qu'il avait pu faire de travers, incapable de mesurer la toxicité de ses décisions, ne comprenant pas davantage ce qu'il disait que ce qu'on lui disait, et n'ayant pas la moindre idée de ce qu'on pouvait lui reprocher. Bref ! le pauvre hère complètement étranger à l'affaire... Un pantin désarticulé, mais prêt à servir la justice de nouveau, évidemment. Une hache, une fois de plus. Est-ce qu'on demande à une hache de réfléchir ? 

Aujourd'hui, c'est un magistrat de sexe féminin, qui - pour se rendre intéressant(e), ou pour nuire au chef de l'État français, mais plus probablement les deux - évoque devant ses complices journalistes des propos qu'une ex-infirmière de Liliane Bettancourt aurait soi-disant  "confiés" à sa greffière à propos d'une prétendue remise d'espèces à Nicolas Sarkozy dont la pénitente "n'aurait rien pu dire sur le procès-verbal". L'intéressée - autrement dit l'ex-infirmière de Liliane Bettencourt - pour sa part aurait déclaré à l'hebdomadaire "Marianne" : « Lorsque j'ai été auditionnée par la juge [nom du magistrat], je ne lui ai pas parlé de remise d'enveloppes à Nicolas Sarkozy, ni à personne d'autre. Je n'en ai parlé ni à la juge, ni à sa greffière. » Deux versions pour le moins contradictoires, et l'une des deux est forcément mensongère. Par principe - et par expérience -, il est plus sage de penser que la "bonne" version est celle de l'ex-infirmière de Madame Bettencourt. Celle de cette femme magistrat, ne pourrait-elle pas être empreinte de mythomanie ? Qui sait ? Le faux témoignage n'en serait pas moins avéré.

De même que les réseaux maoistes sont jadis venus prêter main forte au "juge-faussaire" de l'instruction de Bruay-en-Artois, on dirait que d'autres réseaux - anti-sarkozistes, ceux-là - viennent en renfort du magistrat qui aurait entendu des voix, enfin - par personne interposée - au moins une, celle de l'ex-infirmière de Madame Bettencourt. Et la presse, avec sa finesse habituelle de relier des menaces proférées à l'encontre de l'ex-infirmière en question à propos du "dossier Bernier". Menaces qui n'ont rien à voir avec Nicolas  Sarkozy, donc, mais qui sont parfaitement crédibles dans le cas où des centaines de millions d'euros étant en jeu dans des relations plutôt trouble, et qui n'ont vraisemblablement aucun rapport avec quoi que ce soit d'autre que l'affaire elle-même.  La presse évidemment, la sottise aussi de journalistes qui croquent la première boulette qu'on leur balance sans savoir ce qu'elle contient, agit de telle sorte que ce qu'a dit l'ex-infirmière à Marianne puisse être relativisé au profit de l'incontinence du magistrat qui a commis avec ses ragots une grave entorse à la déontologie.

Que risque le présumé faux-témoin, en l'espèce diffamatrice, menteuse probablement, propagatrice de fausses informations, cherchant à manipuler l'opinion publique, et manoeuvrant sans qu'il puisse y avoir le moindre doute là-dessus dans le but de nuire au chef de l'État et accessoirement de l'offenser, etc. ? Que risque cette douce et vertueuse vestale de la pureté républicaine, rendant la justice au nom du peuple français en toute indépendance (si ce n'est ses addictions idéologiques et autres turpitudes personnelles) ? Eh bien, elle risque une sanction disciplinaire ! Ha ! Ha ! Ha ! La belle affaire que voilà, et la tentation pour tous les magistrats dévoyés de pousser le bouchon aussi loin qu'ils le veulent, car ils sont pénalement étrangers aux dégâts voire désastres qu'ils peuvent provoquer par indifférence, par malice ou par simple bêtise. Issus de Ponce-Pilate, de Fouquier-Tinville ou de Bécassine, les magistrats et autres présumés juges auxquels la jugeote fait si souvent défaut - et qui constituent de plus en plus une menace pour la société - seraient-ils à ce point irresponsables et intouchables ? On en a d'autant plus l'impression que la solidarité corporatiste des magistrats et présumés juges s'exerce cependant à plein : la télévision nous les montre défendant et justifiant les leurs (à plus forte raison lorsque leurs ceux-ci sont en faute), caricaturant la justesse autant que la justice - vieille habitude de Cour, à n'en pas douter.

 

André Derviche.

Ici, Xavier Rauffer nous livre un récit - un de plus - destiné à notre édification. 

Enjeux sécurité. Quand la justice se laisse intimider…
Un verdict révoltant
dans 

 
Le verdict est tombé début juillet. On le craignait révoltant. Il le fut. Voici les faits. En avril 2005, une fugueuse de 14 ans s’égare vers une cité hors contrôle de Carpentras. Happée par une meute, elle est, au long du mois d’avril, violée dans des caves ou des hôtels par environ 30 individus de 16 à 22 ans ; exhibée, filmée par les brutes, elle est même, au long d’une route, prostituée aux automobilistes de passage.
La malheureuse parle de « cauchemar ». Ces faits sont d’autant plus graves que la réitération des crimes et la préméditation y sont flagrants. Le lecteur doit ici savoir ce qu’encourt tout condamné pour “viols en réunion sur mineure de 15 ans”, “séquestration”, “corruption de mineure” et “proxénétisme aggravé” : pour un mineur, de 10 à 15 ans de prison, le double pour un adulte.
Des arrestations adviennent enfin quand la gamine s’échappe. Finalement, un procès se tient en juin dernier, à Avignon, devant la cour d’assises des mineurs du Vaucluse. Or, pour qui a encore les yeux ouverts, la lecture des articles consacrés à ce procès par le quotidien régional la Provence suscite d’abord l’incrédulité puis un dégoût toujours plus vif et enfin, même, un sentiment d’horreur.
Car ce qu’on expose au procès, c’est la Guerre des boutons ou une histoire de boy-scouts – et pas le massacre d’une jeune fille tel qu’évoqué ci-dessus.
Le psy, d’abord, caricature de gauchiste en chemise à fleurs. Les violeurs ? Ils ont vécu ce passage à l’acte « 
comme un rite initiatique », s’inscrivant « dans un désir d’appartenance au groupe ». Des jeunes certes « intolérants à la frustration » mais, hélas, pas « armés pour anticiper la relation avec cette jeune fille » : ils n’ont donc pas « perçu la contrainte situationnelle » – par groupes de dix dans une cave, à la lueur des téléphones portables : on goûtera l’artistique minimalisme du qualificatif.
Quant à la jeune fille – là, on se surprend à serrer les poings –, le psy insinue qu’elle a pu, durant son calvaire, « ressentir une forme de plaisir affectif ». Mais demain ? interroge quand même un juge. Tout est au mieux, assure le psy, les violeurs « ne présentant aucun risque de récidive ». Dix lignes plus bas, on lit cependant que, lors du procès, deux des principaux prévenus sont « détenus pour une autre cause ».
Surprenante, ensuite, l’attitude du quotidien, qui, passé le rappel des faits, édulcore constamment. Jusqu’à, par exemple, titrer sur ce qui a bien pu se passer « dans la tête de ces enfants terribles ». Pour mémoire, les Enfants terribles, film onirique et précieux écrit par Jean Cocteau sorti en 1950, ressemble autant au viol collectif de Carpentras qu’une matinée enfantine au carnage de Verdun.
À la fin, le verdict. Il est « mesuré », se réjouit le quotidien. De façon entortillée, on apprend qu’une poignée des mis en cause passera peut-être deux à trois ans en prison, mais encore pas sûr, vu le savant mélange du sursis et des peines de prison ferme.
À ce point du récit, un commentaire du criminologue – mais surtout, un grave constat. Le commentaire : ce procès pue fortement la trouille et l’intimidation.
Chacun – hélas ! pas le seul quotidien et son journaliste – y est fort attentif à ne heurter aucun des prévenus, dont les familles sont massivement présentes dans la salle. Tous se tiennent à carreau. Tous marchent sur des œufs. Tous prennent soin de parler par périphrases aimables et euphémismes délicats. Certes l’expert (un second psy) admet « ne pas avoir eu d’entretien prolongé avec les mis en cause » mais assure quand même que ce sont « des personnes plutôt bien » dont le comportement est « un grand mystère ».
Mais il y a pire que ce climat, disons, sicilien. Et ce second mystère explique que l’auteur – éberlué – ait patienté tout l’été avant d’écrire cet article. Il attendait en effet la riposte outragée, le collectif cri d’horreur des féministes – mais rien, juste un silence de mort. Une jeune fille violée à répétition. Prostituée de force. En prime, ce que disent d’elle les avocats de la défense est affreux. Échantillon : « C’est dans la relation avec le sexe qu’elle va vers l’autre. Ce n’est pas une recherche de plaisirs ; elle s’exprime avec son cul » (sic). Or silence sans faille, absolue absence de féministes, admettant tête basse qu’une femme violée en groupe “s’exprime avec son cul”.
Où est Mme Caroline Fourest, qu’on dit fort attachée à la cause des femmes ? Où sont les Chiennes de garde, ici sans voix ni crocs ? De son côté, Osez le féminisme ! n’a pas franchement osé grand-chose.
Pourquoi ce silence ? Le féminisme bobo s’évanouirait-il à l’entrée des cités chaudes ? Et comment auraient réagi ces militantes à éclipse si, au lieu de lascars, la “tournante” avait impliqué des adhérents d’un quelconque parti de droite ?
On ose espérer une réponse. Car dans un drame si terrible, tout silence retentira comme un accablant aveu.  Xavier Raufer,criminologue
Photo © Patrick Iafrate

 

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L
<br /> <br /> Ce serait peut-être intéressant d'entendre un commentaire, de notre cher ministre de la culture, sur cette photo. En vers ou en prose peu importe, mais avec sa voix si virile et agréable.<br /> <br /> <br /> Dès que j'ai vu cette photo j'ai pensé à lui. Comment expliquer çà ??????????????????<br /> <br /> <br /> Bon appétit à tous.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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