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3 Juillet 2012
Les jours de disgrâce à la cour ont toujours été pénibles. Du jour au lendemain ceux qui étaient entourés, choyés, flattés, se retrouvaient perdus au coeur d'un désert affreux.
Aujourd'hui, les personnes royales, du moins en France n'existent plus.
Plus exactement le roi, du moins théoriquement, c'est le peuple. Et, en mai, ce dernier a tranché : le nouveau porte parole de Sa Majesté sera l'obscur petit président de Corrèze, François Hollande alias Flanby comme l'avait surnommé son ami très cher Arnaud Montebourg.
(
Avouons le : la tâche de R.Bachelot, quand elle fut ministre de la santé, fut parfois difficile ).
Dès lors, Nicolas Sarkozy connait la disgrâce et la solitude dont il sortira brisé, ou....plus fort.
Ces périodes de transition entre deux pouvoirs sont des moments de vérité.
( Cette tâche fut aussi, parfois, originale ).
Il y a des experts en trahison, dont la virtuosité est telle qu'ils peuvent susciter une sorte d'admiration, voire de sidération. Tel fut, en d'autres temps, M de Talleyrand.
Il y en a d'autres...hélas!
Tel est le cas de Roselyne Bachelot, qui flagorna Sarkozy, au-delà du possible.
La voici aujourd'hui qui demande à l'égard de son ancien maître, une vigilance extrême, et parle de l'utilité d'un « sérieux inventaire de son action ».
Elle vient de recevoir d'Henri Guaino la claque qu'elle mérite. ( LS ).
Le torchon brûle entre Roselyne Bachelot et plusieurs membres de l'UMP, dont particulièrement les proches de Nicolas Sarkozy. À la question, "vous êtes Roselyne Bachelot pour 24 heures, que faites-vous ?", posée dans le cadre de "la boîte à questions" du Grand Journal de Canal+, Henri Guaino a sèchement répliqué "je me suicide".
Dans son ouvrage publié le 20 juin aux éditions Flammarion, Roselyne Bachelot qualifie les conseillers de l'ancien président d'"âmes noires" à l'origine de "stratégies désespérées et désespérantes".
Henri Guaino avait déjà qualifié Roselyne Bachelot de "vulgaire" tout comme ses critiques contre la stratégie électorale de Nicolas Sarkozy. L'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy n'apprécie notamment pas la vision très critique que l'ex-ministre de la santé a développé dans son livre À feu et à sang, Carnets secrets d'une présidentielle de tous les dangers, "Je ne commente pas un livre d'une telle vulgarité de pensée, d'attitude, de comportement, les auteurs ressemblent souvent à leur livre. C'est d'une profonde vulgarité", avait-t-il lâché, lundi 2 juillet sur France-Info.
Regardez la vidéo d'Henri Guaino dans le Grand Journal:
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