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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

La Guadeloupe est-elle une vallée de larmes? par DOLTO.

vallee.JPG

 

 

Notre ami et collaborateur DOLTO réagit à des articles récents d'un quotidien Guadeloupéen, et ne cache pas son agacement. Une commerçante Guadeloupéenne, qui donne pourtant de son temps dans l'action caritative me disait ce matin : il y a de la pauvreté en Guadeloupe. Mais la vraie misère y est plus rare. Il faut n'avoir pas voyagé, notamment dans la Caraïbe pour le soutenir ».

Mais il y a une idéologie qui vit de la misère, et parodiant de Gaulle l'on pourrait dire : «  pas de misère, et pas de comités de lutte contre la misère », et pas d'enrichissement personnel, aux frais des donateurs, par des corbeaux comme ceux qui ont trompé les pauvres en Guadeloupe, et plombé Le Foyer Saint Vincent de Paul. ( Ne parlons pas des comités de coordination pour l'aide à Haïti. Il n'en manque pas ).

Mais, comme dit Dolto : il est temps de se ressaisir.

 

E.Boulogne.

( Le titre de l'article est de la rédaction du Scrutateur ).

 

 

La Guadeloupe en plein désarroi et désenchantée !

« La France se meurt. Jeune homme ne troublez pas son agonie». On connait le mot adressé par Renan au jeune Barrès. Ne serait-on pas tenté de le redire ou de le paraphraser pour ce qui concerne
la Guadeloupe , département Francais depuis 1946 .
Ce jour à l'appui d'un article tendancieux à l'analyse biaisée et simpliste , le quotidien France Antilles titrait en une et en gros titre :
 
100 000 PAUVRES EN GUADELOUPE
 
 " L'archipel abrite actuellement plus de 100 000 pauvres.
Et ils sont encore plus pauvres que ceux de la Métropole...
- En effet, le coût de la vie dans les Dom ne fait qu'aggraver les effets de la paupérisation.
- Les associations tirent la sonnette d'alarme.
- Les populations touchées par la pauvreté sont désormais les personnes âgées, les jeunes, mais aussi les jeunes actifs."
 
Dans l'édition de la veille , on pouvait noter l'autre gros titre suivant :
 
- égorgé par son beau - frére
et puis encore :
- Fortes pluies : Le triste bilan des agriculteurs découragés et sinistrés


La sensation d'un mieux vivre avec l'avénement de la départementalisation s’est - t -elle -évanouie ? Elle avait généré à juste titre bien des espoirs et des espérences. Mais elle mobilisait
surtout les énergies dans la foi d’un avenir meilleur.
Aujourd'hui , le pays est devenu un vaste bureau de pleurs et de plaintes corporatistes ! ( salariés , minima sociaux ,agriculteurs  ,artisans ,  chefs d'entreprise )
Avec le recul, et la propension peut-être à idéaliser le passé, on se dit que, malgré tout, avant , les choses étaient plus simples ( un guadeloupéen sur deux vivait dans l'extréme pauvreté avant
1946 ) , alors les idéaux paraissaient mieux définis, les choix mieux établis, les espérances mieux ressenties.
Aujourd’hui le désenchantement s’est généralisé. Ce n’est pas l’apanage de la Guadeloupe seule. La France et les autres peuples d’Europe éprouvent le sentiment de ne plus maîtriser leur destin.
Ils ont à faire face à des problèmes qui s’additionnent et les submergent. L’emploi fuit plus rapidement que les gains d’un salarié, l’abbé Pierre a des disciples pour reprendre son appel au
logement pour des sans-abri et sans-papier toujours plus nombreux ,l'endettement est abyssal , l'insee dans une étude récente démontre que les pauvres deviennent plus pauvres et les riches plus
riches  , l’insécurité grandit , nourrie par la misère , la drogue ,  et la perte des valeurs qui génèrent la violence. On pourrait continuer à l’infini. La question sociale est au cœur
du désarroi de la société. L'éducation nationale est en crise et les enseignants désabusés .La cohésion nationale est menacée par une immigration incontrolée .
Tout ceci bien entendu n’est que projection somatique pour un avenir incertain. Se protéger ! Un avenir né d’un présent ou les peuples voient les politiques qui les gouvernent impuissants devant
les faits économiques. Nous assistons à un nouveau partage du monde. L’Europe compte de moins en moins.
Le péril est économique et donc par conséquence social . Personne ne parait en mesure de le conjurer ni de vouloir établir devant lui des barrières protectrices. Si demain, après-demain, le monde
politique avait le courage de se ressaisir, il n'est plus sur qu'il retrouverait la confiance aujourd’hui évanouie.


Que reste-t-il de cette vitale et nécessaire perception d'un meilleur cadre de vie ?
 
Rien, sinon que des poussières de mots et des nuages de discours, vite dissipés par le souffle du projet politique vide de sens.
Le paraître a pris le pas sur l’être en Guadeloupe , et la confiance , l'effort , la rigueur ne sont plus de mise ; c’est la plus grande malédiction que peut toucher un pays .
 
 Il est encore temps de se ressaisir ! ...
 

DOLTO

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G
<br /> <br /> "Mais la vraie misère y est plus rare. Il faut n'avoir pas voyagé, notamment dans la Caraïbe pour le soutenir"<br /> <br /> La vraie misère est importée en Guadeloupe.<br /> Il n'est plus nécessaire de voyager dans la Caraïbe pour la voir.<br /> Elle est importée de force, en masse, et les Guadeloupéens qui sont tolérants commencent à se rendre compte que quelque chose ne va plus.<br /> <br /> Au Club Med il y avait les GO : Gentils Organisateurs.<br /> <br /> Au Club Caribéen il y a les MD : Méchants Désorganisateurs (de la Guadeloupe).<br /> <br /> Il y a une forme de traite négrière contemporaine, intercaraïbes, et son pôle de destination est la Guadeloupe. Au soleil du "grand marché caribéen" la Guadeloupe exporte, et distribue en interne<br /> des prestations sociales FRANÇAISES. En retour, la Guadeloupe importe de la Caraïbe le cannabis, le crack, la cocaïne, les armes, les prostituées, et du "personnel" clandestin donc non déclaré.<br /> <br /> <br /> Conclusion : Détricotage de la Guadeloupe.<br /> <br /> Se ressaisir ? <br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> La vraie misère est importée en Guadeloupe.<br /> Il n'est plus nécessaire de voyager dans la Caraïbe pour la voir.<br /> Elle est importée de force, en masse, et les Guadeloupéens qui sont tolérants commencent à se rendre compte que quelque chose ne va plus.<br /> <br /> <br /> Au Club Med il y avait les GO : Gentils Organisateurs.<br /> <br /> <br /> Au Club Caribéen il y a les MO : Méchants Organisateurs.<br /> <br /> <br /> Il y a une traite négrière contemporaine, intercaraïbes, et son pôle de destination est la Guadeloupe. Au soleil du "grand marché caribéen" la Guadeloupe exporte, et distribue en interne des<br /> prestations sociales FRANÇAISES. En retour, la Guadeloupe importe de la Caraïbe le cannabis, le crack, la cocaïne, les prostituées, et du "personnel" clandestin donc non déclaré.<br /> <br /> Se ressaisir devrait commencer par se faire respecter.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bonjour Mr Boulogne et merci à Dolto.<br /> <br /> <br /> En cette matinée dominicale, juste une remarque sur nos peurs !<br /> <br /> <br /> Et si au lieu de se lamenter à vouloir continuer la course en tête alors que nous nous sommes handicapés au cours des ans par des surcharges de tous types qui nous rendent improductifs et non<br /> concurrentiels dans de nombreux domaines...<br /> <br /> <br /> Si nous utilisions ce que Dieu et tous les Dieux nous ont offerts pour ne fâcher et n'oublier personne.<br /> <br /> <br /> Si tant en métropole que dans nos magnifiques départements extérieurs, nous utilisions à outrance notre courage, notre volonté de bien faire, notre capacité d'accueil, notre sourire et nos idées<br /> pour recevoir avec bonheur et enthousiasme tous ces étrangers touristes friqués qui cherchent à dépenser sans compter.<br /> <br /> <br /> Si nous mettions en valeur, pour le coup d'œil et le bien-être, le soleil, les paysages, la gastronomie qui nous est chère, en donnant l'envie de rester chez nous en vacances le plus longtemps<br /> possible.<br /> <br /> <br /> Le fric du touriste ne s'attrape pas avec de la nonchalance, des grimaces et des jalousies rentrées, la roue a tournée ; pourquoi ne pas sauter, alors qu'il est encore temps dans cette mouvance<br /> émergente, sans pour autant inventer des pièges à touristes pour faire des marges colossales et en n'oubliant pas qu'être au service n'est pas forcément de l'esclavage mais source de profits (cf<br /> le tourisme tunisien moribond).<br /> <br /> <br /> Que d'énergies rentrées dans le nombril ne demandent qu'à s'exprimer, c'est peut-être une piste, une solution, une manne, explorons là en professionnel, même si ce n'est pas la solution unique,<br /> celle là induit des emplois inimaginables et nombreux, il suffirait de le vouloir !!!<br /> <br /> <br /> Assister le touriste me parait plus honorifique que d'être assisté soi même, mais peut-ête que je suis en décalage avec notre époque ?<br /> <br /> <br /> Bon dimanche à tous et bonne réflexion...<br /> <br /> <br /> <br />
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