Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
8 Octobre 2010
Le BTP et les architectes, premières victimes de la crise.
Le BTP est a terre et les architectes premières victimes de la crise !
Les professionnels du bâtiment en guadeloupe ressentent les pires effets de la crise financière mondiale et des actions du LKP. Quand le bâtiment
va, tout va, dit l'adage. Justement, le secteur est victime de la crise qui secoue le marché de la construction. Les banques prêtent moins, les décideurs tergiversent , et les investisseurs ont
déserté la guadeloupe depuis la crise LKP.
.. A l'autre bout de la chaîne, les professionnels de la construction tels les architectes subissent de plein fouet le ralentissement de l'économie
et peinent à se maintenir en activité.
« La crise, ce n'est plus seulement en france métropolitaine, c'est chez nous. » josé GADARKAN, plante le décor. Pour autant, l'entrepreneur en
bâtiment ne veut pas « céder au catastrophisme. » Certes, concède-t-il, « on note un fort ralentissement, voire une chute vertigineuse », en ce qui concerne la construction de logements dans le
secteur privé. La planche de salut , les professionnels devraient la trouver « avec les commandes du secteur public, notamment la construction de logements sociaux. » Un pan de l'activité qui va
mal, l'autre qui résiste : «MAIS c'est encore la catastrophe », note GADARKAN.
D'autant que ce ralentissement de l'économie, l'entrepreneur l'avait « vu venir. » « Nous savions que les architectes avaient moins de travail,
qu'il n'y avait plus de plans sur les tables des bureaux d'étude. Dix huit mois après la crise LKP, c'est nous qui en payons les conséquences, logiquement. » Ce laps de temps entre les commandes,
la réalisation des plans et la mise en chantier proprement dite, n'a pas permis de prévenir la baisse de l'activité. A quand le bout du tunnel ? « Ce sont des événements qui nous échappent,
concède amèrement GADARKAN QUI TANCE LES COLLECTIVITES LOCALES. La crise est mondiale et locale. Non seulement les banques sont plus réticentes quand il s'agit de prêter de l'argent, mais les
investisseurs hésitent aussi à placer leurs économies dans l'immobilier. Bref, on sent une frilosité générale ambiante , surtout depuis les mesures rectrictives a la défiscalisation . « L’Etat,
les élus et les collectivités territoriales et les communes doivent immédiatement réagir pour permettre à la branche de se relever. Sinon nous courrons vers la catastrophe, et pas seulement pour
le BTP », ajoute le chef d’entreprise.
Des salariés qui sont les principales victimes de la crise que subit actuellement le BTP. En effet, depuis 2009, près de 6 000 emplois ont été
supprimés et les perspectives d’ici la fin de l’année ne sont guère réjouissantes. « Les entreprises sont en sureffectif par rapport à leur activité. Si ça continue, ils ne pourront plus garder
leur personnel », souligne le responsable de la Capeb.
En effet, en 2 ans, « le taux d’activité dans la branche a chuté de 35%. Des centaines d’entreprises ont disparu. Le chiffre d’affaires prévu pour
2010 est de 330 millions d’euros contre 460 millions d’euros en 2009. Les grands chantiers ont disparu. La construction de logements ne redémarre pas. Il n’y a aucune perspective », détaille JOSE
GADARKAN . « C’est l’alerte rouge », résume le président de la FRBTP. Ce constat est partagé par l’ensemble des professionnels qui estiment que depuis 2009, « le BTP va mal ».
Principaux responsables pointés du doigt, l’Etat, les collectivités territoriales et les communes. « Ils ont le devoir de prévoir et de réaliser les
investissements structurants, les aménagements, les constructions publiques et les logements nécessaires au développement économique de LA GUADELOUPE », explique José GADARKAN. « Jusqu’à
aujourd’hui, nous avons dû nous contenter d’effets d’annonces. Il faut que ça s’arrête », ajoute t-il ? CAR AUJOURD'HUI NOUS NE POUVONS PLUS PAYER LES SALAIRES.
DOLTO