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29 Novembre 2011
Cet article comporte deux parties. La première est la publication, commentée, d'un article très suggestif de François d'Orcival, de Valeurs Actuelles.
La deuxième est une réflexion, par le scrutateur, sur les causes de la déliquescence, en France de l'esprit public.
EB.
François d'Orcival le jeudi, 24/11/2011
On peut nommer la victime, pas le criminel. ( Souligné par le scrutateur ) La petite victime qui
n’avait pas encore 14 ans est morte dans une forêt dans des conditions si atroces que le procureur de la République n’a pas voulu les décrire publiquement, par respect pour la famille de
l’enfant. L’auteur “présumé” du crime, âgé de 17 ans, a droit à toutes les protections.
Son nom est maquillé, il est présumé innocent, à l’abri de l’aimable plaisanterie du secret de l’instruction. Le nommer, ce serait le dénoncer. Ainsi va notre société, de marche blanche en marche blanche.(Souligné par le scrutateur ).
Marche blanche, dimanche dernier, au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), pour la jeune Agnès, en témoignage de solidarité et de douleur ; marche blanche, le 9 novembre, à Bellegarde (Gard), pour Océane, 8 ans, enlevée, agressée, assassinée par un détraqué de 25 ans ; marche blanche, le 24 juin, à Tournon-sur-Rhône (Ardèche), pour Marie-Jeanne, 17 ans, tuée, son corps carbonisé, par un marginal de 19 ans (lire l'article de Fabrice Madouas, "La longue plainte des victimes")… Et puis il y a toutes les autres petites victimes dont leurs agresseurs ont épargné la vie : Manon, 5 ans, oui, 5 ans, dans l’Ain, l’adolescente de 14 ans, violée le 30 juillet dans un parking de Cergy, la fillette de 13 ans, violée en pleine rue, à Marseille, le 4 août… Ces viols de mineures commis la plupart du temps par des mineurs, Alain Bauer (Observatoire de la délinquance) en a dénombré 5 000 l’an dernier. Agresseurs occasionnels ou récidivistes ? Ils laissent derrière eux des victimes traumatisées pour la vie et des familles désemparées, meurtries.
Le 18 janvier dernier, une jeune fille, Laetitia Perrais, disparaissait à Pornic, aux environs de Nantes. Son corps, mutilé, tronçonné, allait être retrouvé par la suite. Le 24 janvier, le procureur de Nantes mettait en examen un suspect de 31 ans, déjà condamné à treize reprises, et notamment par la cour d’assises des mineurs de Loire-Atlantique, avant de l’être à nouveau pour des braquages à main armée. Le profil type du criminel récidiviste mais de nouveau laissé en liberté. Profitant d’une visite à Saint-Nazaire, le président de la République déclarait le 25 janvier : « Un tel drame ne peut rester sans suite. Je le dis très sereinement, mais il n’y aura pas une enquête de plus où l’on dira aux Français que tout a été parfait, sauf une jeune fille qui ne demandait qu’à vivre et qui a disparu. Il faudra des décisions et pas des commissions de réflexion… »
Ces propos déclenchèrent un ouragan médiatique et judiciaire. ( souligné par le scrutateur ) Nicolas Sarkozy avait parlé. Il avait instrumentalisé cette affaire ! Il avait « stigmatisé » les juges ! Le Syndicat de la magistrature prit la tête de la campagne, accusa le chef de l’État de provocation et d’incompétence, de ne pas donner de « moyens » à la justice. Sur un plateau de BFMTV, le substitut général de Paris, vice-président de ce syndicat, pointait du doigt le chef de l’État. Sans avoir un mot sur l’atrocité du crime, ni de compassion pour la famille de la victime. J’étais dans le studio ; j’en fis la remarque. Un instant plus tard, s’adressant au président de l’Association française des magistrats instructeurs qui lui succédait devant les caméras, le substitut eut ces mots : « Surtout, n’oublie pas la larme pour les familles ! » ( On notera l'extraordinaire cynisme, la stupéfiante arrogance, l'incroyable indifférence à la victime, et à la souffrance de la famille, de ce magistrat, issu du Syndicat de la magistrature, fondé dans les années 1970, et quintessence de la « justice de gauche » d'inspiration marxiste, qui proliférait en ces années là. Il s'agissait, pour eux de détruire la « justice bourgeoise » c'est -à-dire non liée aux intérêts de la politique de gauche qui restait inféodée aux directives du parti communiste français, à un moment où le PCF représentait encore 20% de l'électorat abusé, et dans le cadre de la guerre froide. Aujourd'hui, l'URSS appartient, heureusement au cimetière des illusions, et le PCF n'est plus qu'une survivance. Mais la « pensée » marxiste imprègne encore l'intelligentsia de gauche, et intimide les «puceaux » de droite en politique. Nous n'en avons pas terminé avec le « sida mental » dont parlait Louis Pauwells. Note du scrutateur ).
Au lendemain du cas tout aussi tragique de la petite Agnès, c’est le premier ministre qui a pris en charge le dossier, avec le garde des Sceaux, le ministre de l’Intérieur, celui de l’Éducation nationale. La gauche judiciaire s’est trouvée privée de l’argument Sarkozy. Dans le cas d’Agnès comme dans celui de Laetitia, il y avait bien des questions à se poser, des dysfonctionnements à révéler, des garde-fous supplémentaires à installer. Mais cette fois, l’orchestration ne marchait plus. Chacun se trouvait placé devant ses responsabilités. On pouvait rappeler que les socialistes s’étaient systématiquement opposés à tous les textes présentés par la droite sur la récidive, les peines planchers, les centres éducatifs fermés ; leurs sénateurs ont même refusé de débattre d’un texte du député Éric Ciotti sur un service citoyen d’encadrement des mineurs délinquants. Ils avaient voté contre au nom de la culture de l’excuse absolutoire, de la prévention, de la réinsertion, de la réintégration. Où est la limite ?
Ils auraient pu s’interroger sur un point : on a inscrit dans le préambule de la Constitution, au titre de la charte de l’environnement, le “principe de précaution”. Si ce principe s’applique à la protection de la nature, comment ne s’appliquerait-il pas à la protection de la société ? « Ah! dit le Syndicat de la magistrature, mais si les directeurs du collège avaient su qui était “Martin”, ils ne l’auraient pas accueilli ! » Quel terrible aveu. Le principe de précaution mis en oeuvre au collège du Chambon-sur-Lignon aurait pu éviter une marche blanche de plus.
François d'Orcival, de l'Institut
( Dormez! C'est ce dont on voudrait nous persuader sur les "étranges lucarnes". Lesquelles seraient aux ordres de sarkozy! Voire!
).
(II). Pour une reconquête de l'esprit public.
C'est toujours au nom des « grands principes et des beaux sentiments » que parle la gauche française. La réalité est plus sordide. En fait il s'agit, en s'appuyant sur ce qui demeure des principes chrétiens en France ( principes que l'on fait tout, par ailleurs, pour extirper, au nom d'un matérialisme tout à fait dégoûtant, et pour couper les consciences individuelles de tout recours à des valeurs transcendantes, qui puissent leur servir de guide, d'étoile polaire, dans un monde de confusion ) de paralyser le pouvoir en place, pour mieux l'accuser ensuite de toutes les turpitudes dont on est les inspirateurs réels.
Ainsi, la France est attachée à l'esprit d'accueil ( dans les limites du possible évidemment. Par exemple, si vous êtes « humaniste » il ne vous apparaîtra sans doute pas possible d'accepter chez vous, indéfiniment, et même, peut-être (?!) pour une nuit, le nécessiteux qui frappe à votre porte. Même Brassens, je me demande ce qu'il aurait fait pour son auvergnat, si ce dernier lui avait demandé asile, pour une nuit, et surtout davantage! Ainsi, aussi, pour les collectivités.
Ainsi, en tout cas, pour les nations. Faisons bon accueil aux étrangers. Oui. Les difficultés commencent quand les étrangers signalent à leurs compatriotes restés au pays, la bienveillance de votre accueil, se transportent en masse chez vous, et ne prétendent pas moduler leurs usages sur ceux de l'accueillant, ( c'est_à-dire vous, lecteur, mon semblable, mon frère!) et pire se comportent chez vous, comme chez eux.
Or, ces gens-là trouvent des indigènes pour justifier leur extravagant sans-gène. Ils les trouvent parmi les démagogues sans scrupules, affamés de pouvoir, quels que soient les moyens à utiliser pour l'atteindre, et les « puceaux » politiques dont il était question plus haut.
Montrez quelques réticences à cette politique de cinquième colonne, vous serez aussitôt stigmatisé, rangé parmi les xénophobes, et les racistes « extrémistes – de droite » - évidemment, et « intégristes fondamentalistes » -même si vous êtes totalement indifférent, voire hostile, à toute religion ( et, éventuellement, par des Cu-rés)..
Aujourd'hui, le journal Libération ( le « Libé »... des bobos ), titre : « Claude Guéant, agent de Le Pen ».
Le Pen, père ou fille ayant été, une fois pour toute, assimilé à la bête immonde du fascisme, voici M. Guéant, ( et par delà...Nicolas Sarkozy lui-même, CQFD ) rejeté du débat politique dé-mo-cra-tique!
( Dieu sait que je ne suis pas "sarkoziste". Mais la gauche installée dans les medias, et l'"éducation"
nationale, par son acharnement à faire croire qu'à midi il est minuit, pourrait me convaincre de voter pour lui. Par défaut! ).
Je voudrais, pour illustrer mon propos proposer ce document, qui montre comment la politique des beaux principes, et des grands sentiments ( voir plus haut ) est une politique de destruction de la nation française.
( L'aveuglement de certains ne manque pas d'être inquiétant. Un acharnement à créer en France une société "multiculturelle, grosse de guerre civile ).
Que peuvent faire, présentement, les hommes politiques, dits de droite, et censés nous diriger.
Nous (je parle du Scrutateur ) sommes souvent sévères avec eux. Mais je ne suis pas sûr qu'à court terme, « les choses étant ce qu'elles sont, et le monde ce que nous savons », comme disit le grand Charles ils puissent faire mieux que ce qu'ils font.
Depuis plus de trente ans, l'opinion publique a été livrée aux médias, et à l'école dite « républicaine ». Or cette institution et ces entreprises, sont aux mains depuis trois décennies, au moins, des démagogues destructeurs dont je parlais plus haut. Ces gens poursuivent leur travail de sape, confortablement installés sur la paresse des gens d'en face, en s'appuyant sur les lois qu'ils ont élaborées, et qui tendent à faire considérer toute tentative d'esprit critique contre le conformisme destructeur ( le politiquement correct ) comme des atteintes à la démocratie et aux droit de l'homme.
Il est clair, que si un redressement de la société française est encore possible, il ne se réalisera que par une réorganisation de ce que certains appellent la « société civile » et que Maurras, jadis, appelait le « pays réel ».
(Postlude à l'après-midi d'un faune. " la chair est triste, hélas!". DSK et son avocat.
Il y a seulement six mois, la gauche française voulait faire croire à la pureté de M. Strauss-Khan, homme de gauche : le parti du BIEN. Et ce n'est pas tout à fait fini, si l'on en juge par
certaines campagnes de presse, en cours, pour faire passer "nostrom" pour la victime d'un complot.... sarkoziste ).
Dans les prochaines élections, c'est à éviter le pire que les gens conscients s'efforceront.
A plus long terme, il faudra travailler longuement, à reconquérir les centres de formations des esprits, des coeurs, des comportements.
Il y faudra de l'énergie, de l'endurance, de...l'intelligence.
Edouard Boulogne.