Burqa : "Pas d'accord avec le Conseil d'Etat", par Anne-Marie Le Pourhiet.

<br /> <br /> Monsieur Boulogne bonjour,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il n'est pas très loin le temps où nos Mémés se rendaient à la messe toutes de noir vêtue, un fichu sur la tête enveloppant des cheveux gris ou<br /> blanc, et tellement courbées qu'elles n'étaient identifiables que par leurs proches voisins. Ce temps est aussi passé chez les Catholiques, l'évolution a fait son oeuvre.<br /> <br /> <br /> Au moyen age et plus récemment, la robe de burre et autres vêtements ordinaux  ont permis à quelques personnages de commettre<br /> des méfaits et se fondre dans la foule sans laisser aucune traces.<br /> <br /> <br /> Pris sur le plan sécuritaire, et il faut bien se mettre dans la tête que le terrorisme sous toutes ses formes représente le conflit moderne dans<br /> nos pays occidentaux, où,  sans le savoir nous sommes en guerre, puisque nous avons aseptisé les affrontements et qu'il ne reste que ce moyen de combattre, sans compter Internet, à de<br /> nombreuses populations prosélytes ou en souffrance de tous ordres.<br /> <br /> <br /> Il est heureux de constater qu'il existe dans notre Pays des personnages qui font une juste analyse du problème et de ses incidences possibles,<br /> il est regrettable par contre que ces vues et voix publiques ne soient pas plus médiatisées et utilisées.<br /> <br /> <br /> Après un travail titanesque de la Commission Parlementaire, il faudra se rendre à l'évidence que tous les aspects du problème doivent être pris<br /> en compte :<br /> <br /> <br /> Droits de l'Homme, Sécurité et bien vivre ensemble.<br /> <br /> <br /> Dans le manuel de savoir vivre, de mémoire c'est l'invité qui s'adapte et non l'inverse !<br /> <br /> <br /> Si d'aventure on retrouvait un centaine de cadavres pulvérisés autour d'un point central où subsisterait des restes de voile intégral, je pense<br /> que là, toutes nos bonnes âmes actuelles à la voix si tolérante ne se priveraient pas de reprocher le manque de clairvoyance à nos politiques en place.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> BODY {<br /> BACKGROUND-POSITION: left top; MARGIN-TOP: 15px; FONT-SIZE: 10pt; MARGIN-LEFT: 30px; COLOR: #008080; BACKGROUND-REPEAT: repeat; FONT-FAMILY: Tahoma<br /> }<br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Peut-on,dans un pays qui se veut encore européen,considérer la question de la burqua uniquement sous un angle sécuritaire et d'ordre public,sans aucune autre référence? Les coutumes de<br /> notre pays, à l'égard des femmes, sont inspirées d'une tradition judéo-chrétienne qui s'est efforcée,avec plus ou moins de difficultés et de bonheurs au cours de deux<br /> millénaires, d'émanciper les femmes. Et d'enseigner à TOUS la dignité, donc le respect de la personne humaine, au nom de son créateur. C'est le Christ, laissant Marie-Madeleine<br /> pleurer à ses pieds et demandant à ceux qui n'ont jamais péché de jeter la première pierre à la femme adultère. Plus tard, c'est Jean-Paul II suppliant, sans être entendu, que<br /> sa constitution ancre l'Europe dans les valeurs fondatrices de la chrétienté.<br /> <br /> <br /> Mais, puisque depuis quelques décennies en France, les femmes ont "le droit" de disposer de leur corps en tout et pour tout (ce qui arrange bien certains mâles), quelle objection opposer à celles qui décideraient de se couvrir de la tête aux pieds? Après tout...c'est<br /> leur liberté! Quel soutien légal apporter à celles qui seraient contraintes à le faire? A la liberté de qui porterait-on alors atteinte? Au petit jeu du "tout<br /> est relatif" et "la liberté de chacun finit là où commence celle des autres" pour ne pas être dérangé ni se poser de questions,on trouve toujours plus habile manipulateur  que soi. Socrate<br /> relevait déjà :    "Quand on a pris l'habitude de disputer toujours pour et contre, on se croit à la fin très habile et l'on s'imagine être le seul qui ait compris que ni dans les<br /> choses ni dans le raisonnement,il n'y a rien ni de vrai ni de faux..."Dans la logique de l'absurde, matérialisme  effréné, et laïcisme triomphant qui en résulte, trouveraient-ils alors<br /> pierre d'achoppement à leurs démonstrations infaillibles ?  <br /> <br /> <br /> La reconnaissance de l'existence-même d'une femme, de sa présence et sa place dans une société, la possibilité que sa personne soit défendue (ou<br /> condamnée) en justice,   le respect de sa dignité d'être, n'exigent-ils pas,n'imposent-ils pas en France,comme sur sa carte d'identité, qu'elle soit<br /> vue?   Même le code d'Hammourabi ne le contestait pas. Peut-être qu'un de ces jours,après la réalité de son corps, les tenants de la burqua nous proposeront<br /> de discuter de la réalité d'une pensée ou d'une âme chez une femme?  Que répondront nos institutions? <br /> <br /> <br />                                   <br /> <br /> <br />   <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />   <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />                                                                    <br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Belle analyse.Il faut en effet mettre en avant le probléme de sécurité et,accessoirement celui d'ordre public,sans aucune autre référence.Il ne faut pas une loi burqua mais un<br /> renforcement des lois existantes sur la sécurité.<br /> <br /> <br /> Le conseil d'Etat se doit de conseiller mais ce sont les élus et à travers eux le peuple qui<br /> <br /> <br /> vote les lois qui doivent traduire la vision d'une société dans sa majorité,c'est la base de la démocratie.<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> A bas la burqa et tout ce qui peut cacher l'identité en ces temps troublés par le terrorisme et la délinquance!Sécurité avant tout!<br /> <br /> <br /> Les étrangers et ceux qui veulent de la nationalité française doivent s'adapter au pays qui les reçoit et non l'inverse.<br /> <br /> <br /> A l'étranger, les français s'adaptent bien et respectent les coutumes et les lois.Verra-t-on l'Algérie, le Maroc, les USA changer leurs lois pour faire plaisir à ceux qu'ils reçoivent?<br /> <br /> <br /> L'identité et l'avenir de la France sont en péril! Il y aura-t-il quelqu'un pour s'en apercevoir?<br /> <br /> <br /> Pourra-t-il agir sans se faire taxer de xénophobe, de raciste?<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Réveillez-vous, Pascal, Molière, La Fontaine, et venez rendre à la France un peu de cette intelligence qu'elle a perdu et que l'on est heureux de retrouver sous la plume d'Ane-Marie Le Pourrhiet.<br /> Ceci montre qu'une seule personne - intelligente - peut mettre en accusation des avis collectifs, comme le sieur Harvey - à lui tout seul - avait raison de la Faculté (en France) à propos de la<br /> circulation du sang, ce qui avait inspiré à Molière les portraits de M.M. Diafoirus père et fils, dont des descendants doivent bien se trouver logés dans les grands corps de l'État.<br /> <br /> <br /> Merci, madame Le Pourrhiet, de nous montrer que l'intelligence, le bon sens et la science juridique ne sont pas incompatibles. Là où les autorités jettent le trouble, vous remettez de la vérité<br /> dans les esprits, et avec tant de limpidité et de fraîcheur, qu'il en exhale un parfum de bonne humeur. Merci ! Merci ! Merci !<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> On dirait que l'État français part en vrille. Les plus hauts sommets du droit flotteraient même dans une sorte d'apesanteur inquiétante. Certains disent même que, du droit, il ne resterait plus<br /> en France qu'une apparence, à savoir  les structures de l'appareil judiciaire - et répressif - comme ils prétendent pouvoir le constater tous les jours, et, comme dirait Rosemonde Gérard :<br /> "aujourd'hui plus qu'hier et [certainement] moins que demain". Une chose est sûre : la représentation parlementaire, pour une fois, semble avoir une réaction de bon sens, puisqu'elle a<br /> manifesté son désaccord avec les présumés sages de la rue de Valois.<br /> <br /> <br /> <br />