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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Le billet de Marc Decap : Délit de faciès?

Délit de faciès?



Le racisme est un mal. Je suis aussi "antiraciste" que (presque) tout un chacun.
Mais faut-il le voir partout? Et en particulier dans le regard de l'autre, de son faciès, précisément, différent du nôtre?
Ce soir (8 juillet 2009) sur RFO, notre délicieuse speakerine, fait part d'une enquête, réalisée en France, et selon laquelle, en gare du Nord, à Paris,  la police contrôlerait 6 fois plus, les noirs, et 7 fois plus les arabes que les blancs.
Ce qui est suggéré c'est que la France, et la France blanche plus présisément, est raciste.
Pauvre France!
Que dit cependant un peu de réflexion critique?
C'est que peut-être, ces contrôles, désagréables et vexant pour les noirs et arabes honnêtes (les plus nombreux, heureusement) ne sont peut-être pas dus à la considétion de leur couleur de peau ou de leur phénotype.
Peut-être les raisons sont-elles autres.
Par exemple on pourrait se demander s'il n'y a pas un lien entre ce pourcentage disproportionné des noirs et des arabes, et les pourcentages, disproportionnés de la délinquance entre catégories socio ethniques en France.
Je ne fais aucun lien génétique entre cette délinquance et la couleur de peau.
Mais tous ces immigrés qui débarquent en France, comme dans un eldorado (il ne s'agit pas des antillais, même si, et cela est très fâcheux évidemment, le policier contrôleur ne faisant pas, tout d'abord, et à première vue, la distinction entre eux et les immigrés de fraiche date- comment le ferait-il,-) ont du mal à s'adapter, sont pris en charge par des "protecteurs" un peu spéciaux qui les considèrent comme une précieuse masse de manoeuvre de leurs activités "marginales"de voyous.
Si cette disproportion était de 6 ou 7 à 1 par rapport aux "descendants de "Gaulois", le pourcentage des contrôles trouverait une explication autre que celle du racisme. C'est ce que suggère le commentaire d'un fonctionnaire de police, que les quatre cinquièmes des téléspectateurs n'écoutent déjà plus, à la fin du reportage,  ou ne comprennent pas (trop technique!).
Ainsi se poursuit la vaste entreprise de désinformation qui sous couvert "d'anti racisme" rend la vie sociale, dans notre pays, de plus en plus tendue et invivable.

Marc Decap;

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J
Bonjour,En butinant deci delà, je fus irrésistiblement et favorablement attiré par les deux phrases débutant votre billet: " le racisme est un mal. je suis aussi "antiraciste" que (presque ) tout un chacun"Veuillez donc ne pas trop me tenir rigueur des quelque critiques qui vont suivre...Tout d'abord permettez une autre lecture de l'enquête en question : ce qui est suggéré ici est que la police française se base sur le faciès lors de ses contrôles. Ladite police qui est composée à majorité de blancs, mais aussi de noirs, d'arabes  et de jaunes . La police française représente la France mais n'est pas la france, j'ai donc quelque mal à penser comme vous: "ce qui est suggéré c'est que la France, et la France blanche est raciste"Votre raccourci me semble un peu...court.Par ailleurs j'abonde totalement dans votre sens quant à votre explication de cet etat de fait par "les pourcentages disproportionnés de la déliquance socio ethniques en France"Je pourrais résumer votre raisonnement de la façon suivante<br /> <br /> Il y a beaucoup de noirs et d'arabes en prison par rapport au pourcentage qu'il représente dans la population<br /> Donc les noirs et les arabes seraientt plus susceptibles de commettre plus de crimes<br /> Ce qui explique que la police contrôle plus ce type de population afin de prévenir la criminalité. <br /> <br /> Cependant permettez moi de vous faire remarquer que la très grande majorité des noirs et arabes emprisonnés l'ont été suite à des enquêtes judiciaires, des plaintes, des dénonciations,  et très rarement suite à un contrôle de police. D'où qu'il ressort l'inanité de contrôler plus les noirs et les arabes que les blancs. je rappelle qu'un contrôle de police est un contrôle d'identité et c'est tout  et comme il ne sert pas à grand chose (nous parlons là de français) il faudrait peut-être réfléchir autrement.La justification de ses contrôles par la présence d'une population entrée illegalement sur le territoire, majoritairement noires ou arabes, est débile. J'habite l'Alsace ou l'immigration est majoritairement des pays de l'est: population blanche , il faudrait m'expliquer alors;  pourquoi  sont-ce toujours les mêmes qui sont controlés?Non Monsieur DECAP, le reportage de RFO n'est pas "une vaste entreprise de désinformation" mais plutot le triste constat de l'action de notre police à majorité blanche mais parmi laquelle il y a des noirs , des arabes et des jaunes, qui  exerce des contrôles sur des critères pour le moins sujet à caution et cela me semble concerne tous le citoyens de notre pays...Bien amicalement votrejean-Daniel THÉOPHILE<br /> <br />  <br />  
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T
1)Je persiste à dire qu'il s'agit d'une observation scientifique, et non d'une perception.C'est l'utilisation de cet outil qui peut être biaisée dans son interprétation, à ne pas confondre!!!!2)Vous semblez réduire le racisme a du "supposé", mais le nier ou le réduire  à une portion congrue vous demande, à votre tour aussi d'en faire la démonstration!!!Vous n'avez aucunement  accès aux réelles motivations humaines tout comme moi.Le racisme est un comportement insidueux, car de nos jours jugé  non politiquement correct.Ce qui signifie que jouer sur les erreurs de ressenti ou d'interprétation de celui qui se dit en être victime, fussent-elles médiatisées par des associations noires, ne démontrera pas grand chose, mais n'éliminera pas pour autant  la probabilité d'une  discrimination avérée.3)C'est la raison pour laquelle le sociologue  scientifique va utiliser des outils comme le contrôle au faciès, entre autres, pour observer des attitudes discriminatoires.Il s'agit de faits établis, et non de psychologie humaine...afin d'éviter  justement des contestations comme la vôtre sur les véritables motivations...Ainsi l'attitude discrimatoire, dans le sens ou telle partie de la population fait l'objet d'un facteur négatif plus que l 'autre partie de la population, est bel et bien observée, lorsque les autres variables discriminantes sont égales pour tout le monde.4)Et c'est justement faire un déni de l'égalité de ces autres variables discriminantes pourtant étudiées scientifiquement  qui commence à être douteux.Vous me parlez de difficultés d'intégration des immigrés.Vais, je peux vous opposer tout autant le seuil d'acceptibilité des Français.Il me semble que les nouvelles générations, même si les mentalités changent, héritent  d'un passé colonial et esclavagiste, il n'y a pas si longtemps
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E
<br /> Ecoutez, cher monsieur, les lecteurs se feront leur propre religion à partir de notre échange.<br /> Donc stop! sinon nous finirions par devenir l'un pour l'autre ce "testiculofracteur" dont André Santini donne la savoureuse définition suvante dans son<br /> Dictionnaire du poliquement correct : "Personne qui nous les brise menues. Ce terme suggérant que seuls les hommes sont victimes du harcèlement, on lui préférera celui de génitofracteur".<br /> MD<br /> <br /> <br />
T
Etant donné que je suis un scientifique moi même, j'ai très bien compris votre argumentation.Il n'est point question de naïveté de ma part d'accorder une crédibilité démesurée au C.N.R.S. de par son seul statut.Mais cette confiance accordée à cette étude est basée sur le fait  même qu'il s'agit de statistiques decriptives, donc d'observations rigoureuses, essentiellement numériques qui ne font que constater et non d'interpréter.Donc en aucun cas, les biais de jugement , donc la passion ou les erreurs d'émotions ne peuvent interférer.Alors vous établissez  une analogie avec la guerre froide, mais outre les différences culturelles et sociologiques de contexte assez marquantes tout de même qui affaiblissent la portée de l'analogie, vous ne faites que mettre en exergue des méthodes qui visent à réduire l'insécurité sur la stigmatisation d'une population.La définition du racisme ou de la discrimination justement  est d'extrapoler un déterminant négatif à une population, quel que le soit le contexte.Au temps de la guerre froide, un slave était avant tout un slave avant d'être un espion du K.G.B.Le simple fait de le contrôler était non basé  sur une utilité objectivement neutre mais sur un à  priori d'image, donc de stigmatisation.Donc, je ne comprends pas les raisons pour lesquelles vous rejetez  le mot de racisme tout en reconnaissant  que les "bons" paient pour les mauvaix.Pardon de la dire, la discrimination n'est pas liée  au simple lien génétique (on n'est plus aux siècles passées, du moins ,je l'espère) mais revet des formes plus modernes à caractère socio-ethno-économiquesLes motivations des policiers  sont bien guidées par l'image d'une réalité socio-économique négative, laquelle est bien extrapolée à toute une population qui paie pour les bad boys beurs et blacks de la Gare du nord à cagoule.Et ces contôles,dixit le C.N.R.S., sont pour la plupart inutiles, en termes de pêche à la délinquance, ce qui prouve bien la confirmation du délit de faciès
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E
<br /> Cher correspondant,<br /> Il faut s'entendre sur le sens des mots.<br /> Le racisme par exemple. Le dictionnaire Robert en donne la définition suivante : "Théorie de la hiérarchie des races (III., 1), qui conclut à la<br /> nécessité de préserver la race prétendue supérieure de tout croisement, et à son droit de dominer les autres. | Le racisme n'a aucune<br /> base scientifique".<br /> Ou encore "Attitude inégalitaire d'hostilité à l'égard d'un groupe ethnique; ensemble de réactions qui, consciemment ou non, s'accordent avec cette<br /> attitude".<br /> Ou enfin : "Fig. Hostilité violente contre un groupe social. | Racisme anti-jeunes.<br /> | Racisme envers les intellectuels, les femmes". Mais les femmes ne constituent pas une race, ni les jeunes, et l'on<br /> récusera les dérives récentes (mais pas nécessairement innocentes du langage, qui conduisent finallement à parler pour ne rien dire)<br /> Seule la première définition mérite d'être dénommée "racisme" au sens strict.  Elle n'est plus guère revendiquée, en France que par des minorités dérisoires, blanche ou noire,  comme<br /> celle qui s'exprime sur le site internet Africamaat, ou à travers une certaine "création artistique" (sic) du genre de celle du groupe Ministère AMER.<br /> Ces groupes sont certes des minorités, mais ils trouvent une complicité dans les médias, et chez beaucoup d'intellectuels pourtant "à face de craie", comme dit "ministère AMER", complicité qui<br /> constitue l'un des problèmes de la France d'aujourd'hui. Ils créent dans l'esprit des immigrants de couleur, une paranoïa, une aversion envers le pays d'accueil (où pourtant ils doivent<br /> s'intégrer) une animosité qui risque de susciter de la part des indigènes, je veux parler des "descendants de Gaulois" (expression métaphorique, et ironiquement employée; car qui peut aujourd'hui,<br /> en France, se prétendre descendants de Gaulois, 2048 ans après la conquète romaine, 400 ans de colonisation romaine, et les visites nombreuses, et prolongées des arabes, des burgondes, wisigoths,<br /> ostrogoths, Francs, Huns, etc? La France est une création de la politique, capétienne, puis républicaine, et de la culture, non une race, au sens du 19è siècle) une réaction de rejet et de<br /> méfiance, sinon raciste, du moins xénophobe.<br /> Le CNRS ne fait, dîtes-vous que proposer des données numériques "qui constatent mais n'interprètent pas".<br /> Cher correspondant, toute perception est interprétation.<br /> Parmi d'autres, il en est de culpabilisantes pour les indigènes (par exemple celle de l'émission de TV qui m'avait fourni la matière de mon billet, et que vous semblez défendre; il en est de plus<br /> réfléchies. Mais dans tout cela rien n'est neutre, et nous nageons dans l'idéologie.<br /> Je me range parmi les citoyens, qui d'un point de vue non raciste, constatent la corrélation qu'il y a présentement entre les "minorités visibles " (expression qui mériterait à elle seule une<br /> petite analyse au sens de Roland Barthe) et la délinquance.<br /> Que les policiers, qui ne sont pas tous des docteurs de l'université, ou des petits saints, puissent parfois (mais pas systématiquement comme le laissent entendre un certain discours médiatique à<br /> la mode) se laisser aller à des réactions maladroite, à connotation xénophobe, c'est possible, parfois.<br /> Mais la solution du problème ne consiste pas à tenter de culpabiliser la France pour son supposé racisme, (avec le risque de voir surgir bientôt, à grande échelle des manifestations de ras le<br /> bol), mais à tenter d'intégrer les nouveaux arrivants, sur les plans économiques, et sociaux, et à leur faire comprendre qu'ils ont à faire, s'il veulent être considérés comme français "à part<br /> entière", des efforts d'intégration à une nation qui a son être, son identité riche et complexe, façonnée par deux mille ans d'histoire. Sino, qu'ils s'en aillent.<br /> Il me semble que par delà le fameux "faciès", terme qui n'est pas du tout neutre et quantitatif, n'en déplaise au CNRS, c'est cela qui est en question, cher blogueur, que je salue à nouveau pour sa<br /> contribution à un débat plus important que ne le croient les optimistes indécrottables qu'un polémiste appelait "les imbéciles heureux";<br /> Marc Decap<br /> <br /> <br />
T
N'en vous déplaise, il ne s'agit pas de désinformation, puisque cette enquête a été diligentée par le C.N.R.S, organisme scientifique très sérieux et de renom, sauf, à démontrer de votre part sur ce sujet son manque de crédibilité par des procédés tout autant scientifiques .Il ne faut pas voir du racisme partout, certes , mais il existe bel et bien et il faut savoir l'admettre.Ce contrôle  au faciès  prouve  tout simplement  que l'attribut de couleur de peau est corrélé à la délinquance, donc à un discriminant négatif, et on est bien dans le domaine du racisme et du préjugé.C'est la définition même  du racisme même si vous tentez d'en donner une explication statistique.Car le préjugé raciste est JUSTEMENT est de faire des généralisations abusives à partir de faits établis.Et vous avez raison de dire que l'on trouve souvent des minorités visibles chez les délinquants.Les "bons" des minorités visibles paient donc pour les "mauvaix" notamment en termes d'image, et réduit de facto en même temps le repérage au faciès de délinquants parmis ce que vous appelez "les  descendants des gaulois".Par ailleurs, tous les immigrants n'ont pas de problème d'adaption (encore une généralisation abusive).Mais en conservant votre explication, on peut tout autant se demander si les descendants des gaulois n'ont pas du mal à les adapter  également.Aprés tout.Mais je vous laisse le soin d'écarter cette thèse, histoire de ne pas voir le racisme partout.
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E
<br /> Merci cher blogueur pour votre contribution au débat.<br /> Mais vous me rejoignez quand vous dites que les "bons des communautés visibles paient pour les coupables". Je n'ai pas dit autre chose.<br /> Il se trouve que présentement, le taux de délinquance est supérieur chez ces minorités, pour des raisons que j'ai évoquées. D'où une méfiance plus grande à leur égard (les bons en supportent<br /> malheureusement les conséquences). Mais ce n'est pas lié à la couleur de la peau.<br /> Au temps de la guerre froide, le risque d'actes subversifs, voire terroriste émanait des pays de l'est, et la méfiance, le controle s'exerçait de préférence à l'encontre de blancs et blonds, aux<br /> patonymes slaves. Ce qui n'interdiasait pas au KGB d'utiliser des agents d'autre "visibillité".<br /> Enfin, je trouve votre "respect" à l'égard du CNRS un peu naïf (excusez moi). Cet organisme n'est pas à l'abri des erreurs imputables à l'action des passions humaines, et de l'entrisme qui permet à<br /> des groupes de pression, bien peu soucieux d'objectivité, de les pénétrer et d'utiliser le prèjugé d'objectivité qu'on attribue souvent un peu naïvement, et trop facilement à de telles<br /> institutions. Beaucoup d'idéologues se drapent dans l'habit du savant pour justifier leurs préjugés. Et pour être "savant" on n'en est pas moins homme.<br /> Il ne faut pas trop vite se référer au principe d'autorité ( "c'est le CNRS qui l'a dit", je l'ai lu dans le journal, et même sur.... le Scrutateur -lol-). même les catholiques, ne prennent pas<br /> pour argent comptant ce que dit l'autorité religieuse, sauf en matière de dogme.<br /> Donc "Attention"!<br /> Mais je vous remercie encore pour vos critiques qui m'ont permis de préciser ma pensée (à défaut , peut-être de vous convaincre, et pour votre ton modéré;<br /> <br /> Marc Decap.<br /> <br /> <br />
A
Cette étude, provenant du CNRS dont la couleur politique et, d'une certaine manière, le dévoiement, ne fait de doute pour personne : elle vise tout simplement à l'instauration d'une discrimination positive en matière de délinquance, à savoir un droit au délit pour la personne de couleur. Comment ? En refusant toute poursuite ou tentative de poursuite d'une personne de couleur, tout le temps qu'on n'aura pas poursuivi dans le même intervalle de temps un nombre infiniment supérieur de blancs (afin de respecter des quotas de répartition de population dans l'hexagone). Imaginez,par exemple que vous soyez attaqué par un F.I.I. (Français Issu de l'Immigration) ou par un I.F.F. (Immigré Futur Français) ou un I.S.I. (Individu en Séjour Irrégulier) qui ne soit pas blanc, et qu'il faille, dans le cadre de l'enquête, arrêter dix fois plus de blancs que de personnes de couleur sous prétexte de respecter la répartition de la population ? Eh bien, le quotidien en France ressemblerait davantage à l'enfer de Dante qu'au Club Med... Il en prend le chemin, du reste. 
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