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23 Décembre 2012
Robert Brasillach fut un grand écrivain et un grand poète. Pendant la seconde guerre mondiale il prit le parti de la collaboration avec l'Allemagne nazie d'Adolf Hitler. A la libération il fut jugé, condamné à mort et exécuté. C'était, peut-être, justice.
Louis Aragon fut un grand écrivain et un grand poète. Dès avant la première guerre mondiale, pendant celle-ci, et longtemps après celle-ci, il fut un partisan de l'Union soviétique, un adorateur de Staline qui fut, au moins l'égal d'Hitler, en matière de cruauté sanguinaire. Il est mort, comblé d'honneurs, et ce soir ( 23 décembre 2012 ) toutes les télévisions françaises s'adonnent à sa louange.
Ce n'est, peut-être pas, justice
De 1939 ( pacte germano-soviétique ) à juin 1941, les deux hommes furent aussi, du même côté de la barricade, contre la liberté, contre la France, pour la collaboration avec l'occupant nazi, allié du camarade staline.
Et pourtant Brasillach est voué aux gémonies, tandis qu'Aragon est loué par les thuriféraires des Laurent, des Mélenchon, et des niais, des insignifiants, que je n'ai pas besoin de nommer.
Ce que je dis changera-t-il quelque chose au désordre établi? Non. Du moins pas dans l'immédiat. Mais c'est l'honneur de l'esprit que rappeler certaines inévidentes évidences.
Ce que je dis, parle pourtant, je crois, à ceux qui peuvent comprendre, et qui sont l'espoir des désespérés.
En 1953, Aragon, à la mort de Staline, écrivit dans un des journaux contrôlés par le parti communistes français, Les lettres françaises, ces lignes étonnantes : « Merci à Staline pour ces hommes qui se sont forgés à son exemple, selon sa pensée, la théorie et la pratique stalinienne ! Merci à Staline qui a rendu possible la formation de ces hommes, garants de l'indépendance française, de la volonté de paix de notre peuple, de l'avenir d'une classe ouvrière, la première dans le monde montée à l'assaut du ciel et que l'on ne détournera pas de sa destinée en lui faisant voir trente-six étoiles étrangères, quand elle a de tels hommes à sa tête !»
Etonnantes? Pas tant que cela. Car il y aura toujours des niais, toujours des INSIGNIFIANTS.
Mais imaginons le même texte où ne serait changé qu'un seul nom, celui de Staline, remplacé par celui d'Hitler. Inimaginable, n'est-ce pas. Et pourtant, pourtant!
Ce qu'il ne faut pas sous-estimer, c'est la capacité de nuisance de ces gens-là. En admettant qu'ils lisent ce que j'écris, ils « pensent » que c'est l'opinion d'un homme d' « extrême droite ».
Comme disait Léon Daudet « la sottise humaine est la seule réalité d'ici-bas à donner une idée claire de ce qu'est l'infini ».
Heureusement, il y a, il y aura toujours ce « petit reste » dont parlent les « Ecritures ».
Edouard Boulogne.