29 Octobre 2020
Je n'ai pas élu Emmanuel Macron. J'ai toujours argumenté pour fonder mes raisons de n'être pas en accord avec lui et son gouvernement sur un grand nombre de mesures prises et votées depuis déjà plus de trois ans.
Mais j'ai toujours veillé à ce que le Scrutateur ne se joigne pas aux choeur (de droite et de gauche) des partisans qui tirent plus vite que leurs ombres, - et en fonction de leurs humeurs et caprices du moment, - sur l'homme aux manettes, dans l'Etat de droit où nous sommes sensés vivre.
Dans la situation présente je suggère à chacun de ne pas se laisser aller, aux réflexes partisans et passionnels. En France actuellement (c'est-à-dire dans NÔTRE pays), la situation est inquiétante.
Il y a la menace terroriste. Ce matin encore, 29 octobre : attentat à Nice, un mort. Et puis il y a la crise épidémique, dont la gravité est certaine malgré les dénégations d'esprits superficiels et partisans.
Une sorte d'anarchie tend à se développer avec pour objectif de profiter de la crise pour répandre le désordre. Hier soir à la télévision, court « débat » entre interlocuteurs.
Mme OBONO de la France Insoumise tire à boulets rouges, sans l'ombre d'une proposition concrète. Normal direz-vous il s'agit de la folie Mélenchon.
Mais l'interlocuteur de la « dame » est maître Gilbert Collard du …. Rassemblement National et dont le point de vue rejoint celui de l'OBONO, c'est-à-dire de Mélenchon.
Espèrera t-on le salut de la France d'un mariage de la carpe et du lapin ?
Tout cela n'est pas sérieux at accroit le malaise du peuple français.
Dans l'immédiat nous avons d'autres chats à fouetter. Il faut lutter contre la grave crise sanitaire ET contre la montée du terrorisme venu il faut le dire, (en partie) du monde islamique.
Le gouvernement est au travail. Maladroit parfois, mais Au travail et il est la seule instance autorisée à agir dans le cadre de la loi.
C'est le point de vue que j'avais esquissé ici même il y a deux jours.
L'heure n'est pas aux disputes de préaux d'écoles qui de nos jours, hélas, se concluent par mort et décapitations d'homme(s).
Le Scrutateur.
(Pour entendre le dsicpirs d'E. Macron, il faut cliquer sur le lien suivant. Mais je suppose que la majorité d'entre vous l'ont déjà vu et entendu).
Dans une allocution solennelle et détaillée, le chef de l'Etat Emmanuel Macron a pris la parole ce mercredi 28 octobre 2020 pour annoncer un tout nouveau confinement sur le territoire national. Ce dernier aura plus de souplesse qu'en mars dernier tout en étant contraignant. Découvrez toutes les annonces et retrouvez son discours en vidéo...
Sommaire
• Le Covid
Emmanuel Macron a confirmé que la France allait de nouveau adopter un confinement, lors d'un discours solennel depuis l'Elysée. Un confinement plus souple qu'en mars dernier. Les écoles, collèges et lycées resteront ouverts pour leur part. Le télétravail sera généralisé partout où cela est possible et les commerces qui ont été définis comme "non essentiels", notamment les bars et restaurants, seront fermés. Ce jeudi 29 octobre, le porte parole du gouvernement Gabriel Attal a déjà donné quelques précisions en indiquant que les parcs et jardins resteront ouverts contrairement en mars tout comme les marchés. Ce confinement durera jusqu'au 1er décembre. Dans son allocution, Emmanuel Macron a exhorté les Français à rester chez eux et à respecter les règles. Découvrez les principales annonces ci-dessous dans notre verbatim :
La France est submergée par le Covid. Emmanuel Macron l'a admis lors de son discours, particulièrement alarmiste : "Le virus circule en France à une vitesse que même les prévisions les plus pessimistes n'avaient pas anticipée". "Les mesures prises [...] se révèlent insuffisantes", selon le chef de l'Etat et "il faut reconnaitre que comme tous nos voisins, nous sommes submergés par l'accélération soudaine de l'épidémie". Appelant à "l'humilité", Emmanuel Macron a avoué que "nous sommes tous en Europe surpris par l'évolution du virus" et "débordés par une deuxième vague qui sera sans doute plus dure et plus meurtrière". Concernant la France, "l'ensemble des régions est en seuil d'alerte", "9000 personnes seront en réanimation à la mi-novembre, soit les capacités maximales".
Emmanuel Macron a fixé des objectifs. "Ma responsabilité est de protéger tous les Français", a indiqué le président qui entend protéger en priorité trois catégories de la population : "les plus âgés et les plus fragiles", "les soignants, éprouvés par l'épidémie" et "les plus précaires". L'objectif chiffré, lui, est clair : "réduire très fortement les contaminations et passer de 40 000 contaminations par jour à 5000". Il faut aussi "ralentir significativement le rythme des entrées à l'hôpital en réanimation", a indiqué Emmanuel Macron qui estime que le bilan pourrait atteindre jusqu'à 400 000 morts si rien n'est fait.
Des mesures écartées. Emmanuel Macron a tenu à faire la liste des mesures qu'il voulait écarter d'emblée face à cette recrudescence du virus. "Il y a l'option de ne rien faire [...] C'est l'immunité collective", a-t-il commencé avant de trancher : "Jamais la France n'adoptera cette stratégie, jamais nous ne laisserons mourir des centaines de milliers de citoyens". Une "deuxième voie" a été évoquée par le chef de l'Etat : "confiner les seules personnes à risque". Mais il juge qu'elle "n'est pas utilisable". Concernant le "tout tester", "ce système peut être efficace avec quelques milliers de cas par jour", estime le chef de l'Etat, qui juge qu'"aujourd'hui ça ne l'est pas". Emmanuel Macron balaie aussi les critiques qui jugent qu'il faut (ou qu'il fallait) augmenter le nombre de lits en réanimation. "Ce n'est pas en quelques mois que nous pourrons créer une stratégie complètement différente". Et le président de conclure : "Quand bien même, qui peut sérieusement soutenir qu'on peut laisser des milliers de nos concitoyens en réanimation pendant des semaines ?"
Le confinement comme seul recours possible. "J'ai décidé qu'il fallait retrouver, à partir de vendredi, le confinement qui avait permis de stopper le virus", a donc déclaré Emmanuel Macron, comme une conclusion logique. "Tout le territoire national est concerné avec des adaptations pour les départements d'Outre mer", a-t-il précisé. "Les écoles resteront ouvertes, le travail pourra continuer, les Ehpad et maisons de retraite pourront être visitées", a poursuivi le chef de l'Etat, ajoutant que "c'est le retour de l'attestation". "L'ensemble de ces mesures entreront en application dans la nuit de jeudi à vendredi et elles seront appliquées a minima jusqu'au 1er décembre".
Certaines règles vont néanmoins évoluer. Dans le détail, crèches, écoles, collèges et lycées resteront ouverts. "Les protocoles sanitaires seront renforcés" à l'école a indiqué Emmanuel Macron dans la suite de son allocution. "Le télétravail sera généralisé partout où cela est possible" et "l'activité va se poursuivre dans certains secteurs comme les guichets de service public, le BTP". "Les commerces qui ont été définis comme non essentiels, notamment les bars et restaurants, seront fermés", a-t-il ajouté, tentant de rassurer en précisant que la "réponse économique sera plus importante qu'en mars [avec] prise en charge de 10 000 euros par mois de perte en chiffre d'affaires".
Les retours de vacances et de l'étranger autorisés. Emmanuel Macron a indiqué qu'il ne sera pas possible pendant le confinement de se déplacer d'une région à l'autre. Les retours de vacances feront exception ce week-end. "Bien évidemment, les Français de l'étranger pourront rentrer. Des tests rapides seront déployés", a-t-il ajouté. Quant aux entrées sur le territoire, elles seront strictement contrôlées : "Aucun voyageur ne pourra rentrer sur le sol Français si on n'est pas sûrs qu'il n'est pas porteur du virus".
"Restez chez vous. Respectez les règles". En conclusion, Emmanuel Macron a décidé de montrer fermeté, mais aussi espoir au Français. "Tous les quinze jours, nous ferons le point sur l'évolution de l'épidémie. Nous déciderons, le cas échéant, de mesures complémentaires", a-t-il affirmé avant d'exhorter chacun au civisme : "Restez au maximum chez vous. Respectez les règles [...] La réussite dépend du civisme de chacune et chacun d'entre nous". "J'ai confiance en nous, en vous, en notre capacité à surmonter cette épreuve", a conclu le chef de l'Etat.