16 Août 2019
Patrice Quarteron, surnommé « le Rônin sombre »1 est un combattant français de muay-thaï né le 20 mars 1979 à Sevran. Il remporte le titre de Champion du monde IKF dans la catégorie des poids lourds en 2008.
Moi, scrutateur, je ne parle pas comme Patrice. Nous n'appartenons pas au même milieu social, ni surtout à la même génaration. Lui est un jeune, et moi, euuuh, disons … plus mûr.
Il en est ainsi, en France, où l'on peut être différents à bien des égards, et communier cependant à des valeurs qui sont celles de la nation française. Une communion qui est comme une symphonie, c'est-à-dire une composition musicale où concourent toutes sortes d'instruments très divers dont chacun concourt à l'harmonie dès lors que le chef d'orchestre est compétent et inspiré.
Quarteron se veut membre de l'orchestre. Il l'est même à plusieurs égards. Par ses performances sportives, mais aussi par cet art bien français de l'impertinence (à l'instar du titi parisien immortalisé par Hugo sous les traits de Gavroche) à l'égard du conformisme, et du suivisme imbécile qui prospère dans certaines banlieues de la métropole (et pas seulement en métropole, hélas !.ni en banlieue).
Quarteron est noir, et Quarteron est Français, plus français que bien des Français en cette période de cachexie mentale dans notre nation.
Je ne fais pas de plaidoyer inconditionnel pour le jeune Patrice, pas plus qu'hier pour Ibo Simon, qui est celui qui appartient me semble-t-il au « genre » de Quarteron (à moins que ce ne soit l'inverse . Le droit d'aînesse n'est-ce pas!).
Hier à la fin du siècle dernier, Ibo Simon est celui qui dans sa Guadeloupe natale tint un discours analogue par son anticonformisme. On pouvait parfois le trouver excessif. Mieux valait lui en parler, en privé (comme je le fis), pas à la télévision où les jeux de rôles faussent tout débat.
Mais des malhonnêtes et/ou des culs-serrés décidèrent d'avoir sa peau en même temps que son silence.
On lui fit un procès retentissant autant qu'imbécile. La Licra, la Ligue des droits de l'Homme, en même temps qu'une floppée « d'owganizasyons lokales), et une quinzaine d'avocats du plus célèbre (le parisien maître Leclerc) au plus obscur (dont je taierai le nom, car je suis dans un jour de bonté), tentèrent lui faire sa fête.
A la demande de Raymond Viviès et des deux de ses avocats Maître Félix Rodes, et maître Jabbour, j'allai témoigner en sa faveur. J'ai rencontré IBO, il y a une petite quinzaine, à l'heure de midi, assis sur un banc devant ce qui fut le café de madame Adeline. Il me parut très fatigué. « mwen malade, me dit-il, sans précision. Je n'isistai pas, préférant évoquer les temps de sa flamboyance. Il sourit gentiment.
Sous le règne du petit Macron je ne crois pas que Patrice Quarteron soit à l'abri de telles persécutions. Emmanuel préfère d'autres genres. Celui des jeunes délinquants St-Martinois, ou des jeunes danseurs de la fête de la musique.
Mais je m'engage, si Patrice devait affronter les foudres judiciaires de la camarilla « progressiste » parisienne, à me porter à Paris, pour témoigner en sa faveur.
Comme pour IBO. (Le Scrutateur).