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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Ce huit mai 2018 à Orléans  Mathilde Edey Gamassou interprétait le rôle de l'héroine nationale : Jeanne d'Arc.

Ce huit mai 2018 à Orléans  Mathilde Edey Gamassou interprétait le rôle de l'héroine nationale : Jeanne d'Arc.

Le Scrutateur a déjà eu l'occasion d'évoquer la jeune française Mathilde Edey Gamassou, contestée assez sottement par certains milieux à l'esprit étroit que le premier ministre a eu tort d'identifier avec avec la « droite identitaire ». J'ai déjà eu l'occasion de défendre le choix de Mathilde, qui avec son teint bistré est plus française que bien des jeunes gauchistes, même blonds aux yeux bleus, casseurs tous azimuts.

Le français de souche ( comme on dit. Mais la "souche" n'est d'ordre biologique ou épidermique. Elle est culturelle historique, épousant la france dans sa profondeur historique et culturelle ), par delà les revêtements épidermiques, est celui qui adhère à la « personne France » par delà les régimes politiques, monarchie ou République, à sa culture millénaire si profondément ancrée dans le christianisme.

A Orléans ce jour, le premier ministre Edouard Philippe, a prononcé quelques belles paroles. Mais il a tenté une identification que je me permet de trouver très hasardeuse de Jeanne avec l'actuel président de la République. Non, monsieur Philippe, Jeanne d'Arc n'est pas Emmanuel Macron, quels que soient les mérites de celui-ci.

Somme toute je préfère l'allocution prononcée à Orléans le 08 mai 1961 par André Malraux, même si l'éloquence de ce grand ministre de de Gaulle, apparaît aujourd'hui, selon le goût acteul en matière d'éloquence un peu grandiloquant. Ecoutez : http://sites.ina.fr/historial-jeannedarc/focus/chapitre/4

 

Le Scrutateur.

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À Orléans, le premier ministre a fait résonner le parcours de Jeanne d'Arc avec la situation politique de la France.

Dans les pas d'Emmanuel Macron. Invité des Fêtes johanniques d'Orléans, le premier ministre, Édouard Philippe, a fait résonner son discours avec celui prononcé il y a deux ans à la même occasion par celui qui était encore ministre de l'Économie. Se comparant à Jeanne d'Arc qui «comme une flèche […] fend le système», Emmanuel Macron avait alors délivré un message politique en appelant à «réconcilier les deux France […], celle qui doute et celle qui est sûre d'elle».

Mardi, à Orléans, Édouard Philippe a filé la même métaphore, évoquant lui aussi en creux Emmanuel Macron, son parcours et son projet pour le pays. La France de Jeanne d'Arc? «Un royaume en proie aux luttes intestines […], l'histoire d'une armée découragée et celle d'un peuple qui doute, raconte Édouard Philippe. Mais dans cette histoire, sombre, tragique, surgit le plus inattendu des visages.» Toute ressemblance avec l'élection présidentielle de 2017 n'est pas forcément fortuite, la suite en atteste.

« Notre pays a toujours le même choix, d'un côté, celui de la division, du repli et du découragement; de l'autre, celui de l'unité […], celui de l'ambition et du courage »

Edouard Philippe

Ce «plus inattendu des visages» se trouve en effet confronté à «un pays d'abîmes et de firmaments, un pays de doutes, de divisions mais aussi d'espoir et d'unité dans lequel le sursaut est toujours possible, surtout quand on ne l'attend plus». Voilà pour le climat décliniste de l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir. Mais face aux doutes, «notre pays a toujours le même choix, poursuit Édouard Philippe. D'un côté, celui de la division, du repli et du découragement ; de l'autre, celui de l'unité […], celui de l'ambition et du courage. C'est ce dernier choix, évidemment difficile parce que le plus exigeant, que toute notre histoire, cette si longue, si tragique et si belle histoire de France, nous encourage, voire nous engage à faire. Puis à tenir». Résister donc. Aux corporatismes, à la rue, aux étudiants, aux zadistes… qui, en ce mois de mai 2018, rêvent de rejouer mai 1968.

La cible de la droite identitaire

Jusqu'alors, Jeanne d'Arc était une figure de l'histoire que s'appropriait plutôt l'extrême droite, qui se réunit tous les 1er Mai rue de Rivoli, à Paris, devant sa statue. En se rendant il y a deux ans à Mathilde Edey GamassouOrléans pour les Fêtes johanniques, Emmanuel Macron avait alors expliqué vouloir reprendre ce symbole au Front national. Cette année, la jeune fille choisie pour incarner Jeanne d'Arc, , avait subi sur les réseaux sociaux un déferlement de commentaires injurieux des tenants de la droite identitaire en raison des origines de la jeune fille, béninoises par son père et polonaises par sa mère.

C'est à elle qu'Édouard Philippe a réservé les derniers mots de son discours, mardi, en en citant un autre: «Celui qu'a prononcé André Malraux, ici même je crois, le 8 mai 1961. Vers la fin de son intervention, il évoque votre rôle et s'exclame: “Que les filles d'Orléans continuent à t'incarner à ton tour! Toutes se ressemblent, toutes te ressemblent.”»


 

 

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