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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Tribune : « Combien de morts leur faudra-t-il encore ? »

Donald Trump participant à la danse du sabre.
Donald Trump participant à la danse du sabre.

Donald Trump participant à la danse du sabre.

( Voici une rubrique du Scrutateur, qui doit vous intéresser. Elle ne fait pas double emploi avec les commentaires d'articles. Ceux-ci, en augmentation lente, mais constante, est faite de vos réactions aux articles.

« La voix des lecteurs »vous donne la parole, la possibilité d'enrichir notre blog de vos idées, réflexions, poèmes, réactions propres à l'actualité en général.

Bien entendu je ne publierai que ce qui ne s'en prend pas, éventuellement, aux personnes, au-dessous de la ceinture comme on dit

Les articles signés seront plus particulièrement bien venus. Mais il y a, je le sais d'excellentes raisons, qui ne relèvent pas de la couardise, mais plutôt de ce qu'on appelle le devoir de réserve, à l'anonymat, ou au pseudonyme. Ces articles seront pris en compte. Mais il faudra, que je puisse identifier les expéditeurs de façon précise. Ma discrétion à leur égard étant assurée.

Maintenant, chers lecteurs, à vous de jouer.

 

Edouard Boulogne) .

 

PS : Les propos de lecteurs, n'expriment pas toujours le point de vue du Scrutateur. Ils s'expriment librement. Le Scrutateur n'intervient que pour écarter les attaques qui viseraient des hommes et des femmes, de façon insultante, «  au-dessous de la ceinture » comme on dit.

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Tribune : « Combien de morts leur faudra-t-il encore ? »

Par HECTOR Louis-Maximilien.

 

Dans sa grande majorité, la presse occidentale analysa la visite du président américain au Moyen-Orient comme un véritable tournant de la politique américaine dans cette région du monde.

 

C’est surtout dans le discours du président américain prononcé en Arabie Saoudite, à Riad, la capitale du pays, devant l’élite politique des Emirats Arabes Unis, que la presse occidentale sembla avoir décelé un changement majeur dans la politique de la maison blanche envers cette partie du monde.

 

Pourtant, un aspect essentiel du discours du président américain sur le terrorisme islamique est venu sensiblement affaiblir cette thèse journalistique. Et c’est lors de sa réaction à l’attentat de Manchester que le président américain précisa, sans ambages, sa pensée sur l’énorme bouleversement qui, en ce début du XXIème siècle, secoue le monde musulman et bouleverse une bonne partie de la planète.

 

« Des ratés maléfiques ! », « Ce sont des ratés ! ». Cette violente charge de Donald Trump, contre les auteurs de cet ignoble attentat, trahissait son indicible mépris à l’égard des terroristes islamistes.

 

« Des ratés », c’est ainsi que traduisit l’ensemble de la presse occidentale. Mais dans son élocution, le président américain usa plus précisément du terme « loosers ». « …loosers…, because that they are, the loosers ! » a ainsi martelé avec force et à maintes reprises Donald Trump.

 

En réalité, ce terme, le président américain l’avait déjà utilisé dans son discours prononcé en Arabie Saoudite devant l’élite politique des Emirats Arabes Unis.

 

Le problème, c’est que ce terme ne renvoie à aucune réalité politique ou idéologique. Il relève plutôt du langage sociologique. Et l’on sait parfaitement ce qu’il signifie dans le cadre de la société américaine où l’argent constitue la mesure de toute chose.

 

Dès lors comment ne pas avoir été gêné – voire assailli de honte, lorsque l’on vit le président américain user de ce terme devant un parterre de rois, princes, émirs, cheikhs et autres saoudiens, pour fustiger les terroristes islamistes qui sèment la terreur de par le monde.

 

Là où l’on s’attendait à une ferme condamnation des salafistes et autres wahhabites, on entendit stigmatiser « des ratés maléfiques ». Là où l’on s’attendait à une mise à l’index du salafisme et du wahhabisme, on entendit dénoncer sans autre précision une « idéologie haineuse ».

 

L’absence de contenu politique ou idéologique, dans le discours du président américain, devant la docte assemblée de Riad, pour désavouer publiquement les doctrinaires et bailleurs de fonds du terrorisme islamique, apparut brutalement comme l’ombre d’une défaite annoncée de l’occident face à la menace hégémonique du totalitarisme islamique.

 

La condamnation par Donald Trump, devant l’élite saoudienne, des « loosers » des sociétés islamiques, constituait en réalité une défense implicite des « winners » de ces sociétés dont précisément la crème était rassemblée devant lui.

 

Dès lors, pas étonnant d’avoir vu le président américain faire corps avec ses pairs en participant à la traditionnelle danse du sabre des bédouins wahhabites. Et comment pouvait-il considérer comme dangereux un tel aéropage capable de glisser dans sa poche un chèque de 500 millions de dollar au profit de l’industrie américaine ? L’argent comme ultime étalon s’affirmant ainsi comme une donnée intangible du « trumpisme ». Et désormais comme un élément déterminant de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient.

 

Laisser entendre que les guerriers du terrorisme seraient les « perdants » des sociétés islamiques, laisser à penser que ces « ratés » assoiffés de sang n’useraient de la violence que pour s’en prendre à ceux qui ont socialement réussi, c’est commettre une erreur identique à celle de la gauche occidentale qui, dans les années 70, expliquaient et justifiaient le terrorisme rouge par la lutte des classes, voyant dans la bande à Baader, les Brigades rouges et autre Action directe, la forme parachevée du désespoir social des classes démunies.

 

Et à la lumière de ses discours au Moyen-Orient, la politique américaine initiée par Donald Trump semble emprunter cette funeste voie de l’aveuglement politique qui, jadis, fut l’apanage d’une certaine gauche européenne.

 

Dès lors, force est de constater qu’avec Donald Trump la politique américaine au Moyen-Orient n’a subi aucune inflexion positive.

 

Au nom de la vision pacifique qu’il avait de cette religion, Barack Obama refusa de faire un lien entre le terrorisme et l’islam. Au nom d’une appréhension sociologique du phénomène terroriste, Donald Trump épargne le salafisme et le wahhabisme pourtant sources doctrinales essentielles des guerriers d’Allah.

 

Comme disait admirablement Péguy : combien de morts leur faudra-t-il encore pour qu’enfin l’Occident daigne unanimement condamner ces deux conceptions archaïques de l’islam et combattre farouchement leurs zélés propagateurs ?

 

 

 

 

 

 

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L
Je ne partage pas l'analyse faite ici par HECTOR Louis-Maximilien.<br /> Ma perception est plutôt que le président Trump débute une relation stratégique de grande finesse dont nous devrions voir les effets dans les mois à venir. À SUIVRE...<br /> A noter que son investiture ne date que de 4 petits mois et que ses actions jusqu'àlors montrent aux US qu'il a déjà commencé à tenir ses promesses électorales, chose rare dans notre monde actuel.
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