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2 Juin 2017
Véronique Avril, Pierre Cabaré et Emilie Guerel ne sont pas vraiment des candidats "exemplaires". Et puis voici maintenant notre compatriote Olivier Serva, tout nouvellement acquis au « parti » de M. Macron, qui est contesté pour des déclarations vieilles de quatre ans, au moment des manifestations contre le mariage « gay », où il assimilait, au nom de la religion les homosexuels à des rats. ( sic ).
Je ne connais pas personnellement M. Serva, et donc si ses déclarations anciennes reflètent ses convictions intimes, ou si, comme le suggèrent certains Guadeloupéens elles traduisent dans la conjoncture politique de l'époque ( en Guadeloupe ) le désir de se démarquer d'un rival politique. J'ignore encore s'il est affilié à une religion quelconque. Ce que je sais c'est que parlant au nom de la religion, ce ne peut-être du catholicisme, sauf à se livrer à une exégèse antédiluvienne, et totalement dépassée. On lira ci-dessous, avant l'article d'actualité que je vous propose, ce que dit Le Cathéchisme de l'Eglise Catholique sur cette question, où des frères ( et soeurs ) , parfois chrétiens, ne sont pas qualifiés de rats ( pas vraiment ).
2357 L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyantsur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils fermentl’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.
2358 Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque dediscrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.
Ainsi Olivier Serva ayant déclaré ce qu'il à déclaré il y a quatre ans ( pas un siècle ) pour ne pas se voir privé du soutien de la République en marche, fait amende honorable, renie ses convictions ( ardemment chrétiennes, disait-il ). C'est une conscience ardemment élastique, semble-t-il. Encore une "conviction" annulée pour un « plat de lentilles ».
Comme quoi M. Serva constatera que la démagogie peut s'apparenter au fameux boomerang australien
Le Scrutateur.
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Homophobie, escroquerie... ces candidats En Marche ! qui ne sont pas très "exemplaires"
Alors que La République en Marche voudrait mettre en avant l'exemplarité de ses candidats aux législatives, certains d'entre eux semblent avoir quitté le droit chemin.
Tout semblait sous contrôle. 529 candidats investis sur 19.000 candidatures, après un examen minutieux de leur profil : entretien, vérification des casiers judiciaires... La République en Marche (LREM) avait donné pris son temps pour dévoiler, au compte-goutte, les noms de ses candidats. Objectif : ne rien laisser au hasard.
Mais, malgré toutes ces précautions, la promesse d'exemplarité aux élections législatives, promise par le mouvement, s'essouffle déjà. Homophobie, escroquerie, antisémitisme... certains candidats font déjà parler d'eux pour des affaires dont le parti se serait bien passé.
Des tweets antisémites :
Qui : Christian Gerin, journaliste et producteur de télévision, producteur d'émissions aussi célèbres que "Faites entrer l'accusé" et "Le Magazine de la santé", candidat dans la 5e circonscription de Charente-Maritime.
Ce qui le fait trébucher : juste après la publication de la liste des candidats investis, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) ont dénoncé des tweets qui s'en prenait à la politique d'Israël, au Crif ou à Manuel Valls.
"A quand la séparation du Crif et de l'Etat?", avait notamment tweeté Christian Gerin, après avoir accusé Manuel Valls d'être "viscéralement sioniste, raciste et islamophobe".
Selon les deux organismes, en appelant, par exemple à la "'séparation du Crif et de l'Etat', c'est 'juif' qui est sous-entendu".
La réaction du candidat et de LREM : Christan Guerin s'est défendu d'antisémitisme, déclarant seulement qu'il était hostile à la politique du gouvernement israelien actuel. La commission d'éthique de LREM a été saisie et Christian Gerin désinvesti ce 31 mai, ce qui, encore une fois, ne l'empêche pas de faire campagne.
Condamné pour inéligibilité
Qui : Pierre Cabaré, artisan prothésiste dentaire, candidat dans la 1ere circonscription de Haute-Garonne.
Ce qui le fait trébucher : "La Dépêche du Midi" a révélé que le candidat a été condamné à un an d'inéligibilité en 2003. Le Conseil constitutionnel lui reprochait de ne pas avoir pris de mandataire financier lors d'une de ses campagnes législatives. Celui qui se présentait alors sous la bannière Cap21, le mouvement politique de Corinne Lepage, avait vu ses comptes de campagne rejetés.
La réaction du candidat et de LREM : le candidat assume cette inéligibilité mais s'est étonné de "cette histoire" qui remonte à la surface 14 ans après. A "La Dépêche du Midi", il explique :
Le parti a symboliquement retiré son investiture ce dimanche 28 mai, mais dans les faits, les délais ne permettent plus à la République en Marche d'investir un autre candidat et de retirer le matériel de campagne. Pierre Cabaré a annoncé son intention de continuer.
Des propos homophobes
Qui : Olivier Serva, vice-président du Conseil régional de Guadeloupe présidé par Ary Chalus, un des portes paroles d'Emmanuel Macron pour la campagne présidentiel. Il est candidat dans la 1ere circonscription de Guadeloupe.
Ce qui le fait trébucher : c'est "StreetPress" qui a déniché la vidéo qui met le candidat en difficulté. En octobre 2012, dans un débat autour du Mariage pour tous, organisé par l'émission Buzz Première, il se retrouve face à David Auerbach Chiffrin, porte-parole de Total Respect, une association de lutte contre l'homophobie. En position de contradicteur, l'actuel candidat ne va pas y aller de main morte :
Et dans rajouter une couche :
La réaction du candidat et de LREM: contacté par "France info", Olivier Serva avait déclaré que les propos étaient sortis de leurs contexte... qu'il n'était pas homophobe. "J'ai beaucoup d'amis homosexuels" avait-il ajouté.
Auprès de l'AFP, il insiste : "Je peux comprendre que les propos que j'ai tenus en 2012 aient pu blesser et je m'en excuse. [...] Ce sont des propos que je regrette profondément et qui ne correspondent plus à mes convictions."
Il a ensuite publié un communiqué sur Facebook, dans lequel il dit s'être exprimé en tant que "simple citoyen en 2012".
Du côté de la République en Marche, le président de la Commission nationale d'investiture Jean-Paul Delevoye, contacté par "Le Figaro", n'excluait pas de maintenir la candidature d'Oliver Serva si ce dernier récusait ses propos. C'est désormais chose faite.
Location d'un logement insalubre
Qui : Véronique Avril, chargée de mission à la Ville de Paris et ancien membre du Conseil d'administration de Médecins sans frontières, candidate dans la 2e circonscription de Saint-Denis.
Ce qui la fait trébucher : une enquête de Mediapart révèle qu'en 2011, la candidate a acheté un appartement à Saint-Denis pour le mettre en location. Problème : l'immeuble est insalubre et a fait l'objet d'un arrêté de péril en 2004, puis de nouveau en 2008... Or, il est interdit de louer un appartement dans un immeuble touché par ce type de mesure. Les copropriétaires sont mis en demeure de réaliser une série de travaux.
Visé par 15 arrêtés en 20 ans, l’immeuble n’a finalement pas bénéficié de la réhabilitation attendue, estimée en 2012 à 3,5 millions d'euros, explique "Le Parisien". Car les copropriétaires n’ont jamais voté les travaux...
Véronique Avril a elle réalisé 20.000 euros de travaux dans son appartement de 23 m2 et loue les lieux à une première famille, puis à une deuxième famille de cinq personnes, pour 650 euros par mois... un loyer bien supérieur aux prix pratiqués à Saint-Denis.
Sauf que l'arrêté n'a jamais été levé selon Mediapart et qu'un arrêté de péril prévoit que les locataires ne payent aucun loyer. La famille a fini par quitter les lieux. Contrairement à la candidate, d'autres propriétaires de l'immeuble ont été inquiétés par la justice, souligne "Le Parisien".
La réaction du candidat et de LREM: Véronique Avril confirme les faits mais plaide la bonne foi. Citée par Médiapart, elle assure que la mairie lui avait dit que les travaux seraient faits et l'arrêté levé. Elle s'estime donc "victime" de cette affaire :
Lundi 29 mai, dans un communiqué, La République en marche a tenu à préciser "qu'à sa connaissance la candidate n'a pas été condamnée et qu'à ce jour aucune plainte n'a été déposée contre elle".
Fraude à la Sécurité sociale?
Qui : Emilie Guérel, professeur d'anglais de 33 ans au collège Les Eucalyptus à Ollioules, candidate dans la 7e circonscription du Var.
Ce qui la fait trébucher : Jean-Pierre Colin, candidat de la droite et du centre, a déposé plainte pour "escroquerie et fraude à la Sécurité sociale". Il accuse la candidate de s'être mise en arrêt maladie pour pouvoir faire campagne, d'abord pour la présidentielle en étant présente à plusieurs meetings d'Emmanuel Macron, puis pour sa propre campagne aux législatives.
"Il est avéré des informations que nous avons recueillies que Madame Guerel s'est placée en arrêt maladie pour pouvoir faire campagne, d'abord lors de la présidentielle puisqu'elle a assisté à la plupart des meetings de Monsieur Macron, et ensuite pour sa propre campagne législative", a déclaré à l'AFP Me Lionel Moroni, l'avocat du plaignant.
La réaction du candidat et de LREM : Emilie Guerel s'est exprimée sur les réseaux sociaux, justifiant son arrêt maladie et annonçant qu'elle allait "lancer les démarches nécessaires pour attaquer en diffamation le candidat", qui serait déçu de ne pas avoir été investi par le mouvement En Marche. Elle assure que son arrêt maladie s'est terminé le 12 mai.
Falsification de diplôme
Qui : Houmria Berrada, ex-conseillère de quartier PS de Fivesn, candidate dans la 2eme circonscription du Nord.
Ce matin à la rencontre des habitants et commerçants au Marché d'Ascq. #circo5902#HoumriaEnMarchepic.twitter.com/TziIl48gPq
— Houmria BERRADA (@Houmria5902) 26 mai 2017
Ce qui la fait trébucher : d'après "La Voix du Nord", Houmria Berrada a été condamnée à huit mois de prison avec sursis pour faux et usage de faux d'un document administratif en février 2011. Elle avait en effet été exclue en 2010 de l'école d'avocats de Lille, appelée aussi l'IXAD, pour avoir présenté un faux diplôme, censé venir de l'Institut d'études judiciaires (IEJ) de Strasbourg et des identifiants, tous usurpés à une étudiante bourguignonne.
La réaction du candidat et de LREM : Houmria Berrada a affirmé que cette condamnation ne figurait pas sur son casier judiciaire, dont elle avait fourni un extrait aux responsables de la République en Marche. Ceux-ci attendent pour l'heure, une confirmation, comme l'explique Jean-Paul Delevoye à "France 3 Nord Pas-de-Calais" :
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