13 Janvier 2016
Il y a le laïcisme borné et fanatiquement anticatholique, dans une certaine tradition française.
Et puis il y a la laïcité, qui sépare le politique et le religieux ( ou mieux le cultuel ). Laïcité prônée dès le temps du Christ, par le fils de l'Homme lui-même « rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ».
Elizabeth Badinter voit dans le strict respect de la laïcité bien comprise, une solution aux problèmes posés par la montée de l'islamisme le plus dur dans notre pays.
Elle refuse le chantage permanent à l'islamophobie, au racisme, qui est l'arme favorite d'une certaine gauche, et d'une certaine droite ( c'est-à-dire des imbéciles des deux camps ) pour diminuer la capacité de résistance de notre civilisation aux éléments pathogènes qui la parasitent.
Ce faisant, madame Badinter ne fait que rallier la politique constante du...Scrutateur !
LS.
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En finir avec les chantages.
http://www.valeursactuelles.com/node/58356
Polémique. La philosophe Elisabeth Badinter défend la laïcité et encourage la population à assumer l’islamophobie.
« C'est affreux à dire, les évènements de novembre ont donné au peuple français une espèce de retour à l'importance de la laïcité », a estimé Elisabeth Badinter au micro de France Inter. « Je pense que c'est une valeur qu'on nous envie beaucoup dans d'autres pays qui ne l'ont pas, notamment en Angleterre ».
Celle qui se définit elle-même comme idéologue s’insurge contre le recours à l’argument d’islamophobie et défend bec et ongles la laïcité : « Il faut s'accrocher et il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d'islamophobe, qui a été pendant pas mal d'années le stop absolu » explique Elisabeth Badinter.
« Dire les choses »
Accusant la gauche d’avoir abandonné la laïcité au Front National, Elisabeth Badinter considère que « Marine Le Pen a été très maligne » et que, pour ne pas perdre la bataille « idéologique » il faut « dire les choses ».
La philosophe spécialiste des lumières revendique, ainsi, le droit de débattre de l’Islam : « je veux pouvoir discuter d’une religion » affirme-t-elle en fustigeant « la condamnation absolue que personne ne supporte : Vous êtes raciste ou vous êtes islamophobe, taisez-vous »