Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
20 Novembre 2015
1 ) Anne Hidalgo, le maire de Paris, très islamophile. 2 ) Panneau de publicité pour le Ramadan, aux frais du contribuable parisien. A quand le mêmeengouement pour la fête de Pâques par exemple?
Mon article d'hier soir, ( http://www.lescrutateur.com/2015/11/islamophilie-chez-les-maires-de-france-daesh-gagne-du-terrain-en-france-grace-a-ces-gens-la.html#ob ) a suscité des commentaires, certains favorables, d'autres hostiles avec l'aigreur des gens qui ne supportent pas que l'on trouble leur conformisme quiet, barbotant dans le politiquement correct.
Je publie leurs messages, et je les commente brièvement, au moyen d'une encre de couleur différente, et entre parenthèses.
Je conclus cette introduction, en appelant nos lecteurs adhérents au vues de ce blog, pour les inciter à réagir, et à exprimer leur opinions, même par un simple « like », ou au contraire un « je n'aime pas » ( en toutes lettres ).
Mais il est bien plus efficace de riposter en argumentant. Cela s'apprend, ce blog essaye de donner l'exemple en la matière. Ceux d'entre vous qui voudraient en discuter avec moi, de vive voix, apprendre à communiquer dans une époque où la communication notamment sur les « réseaux sociaux » joue un rôle de plus en plus important, peuvent me contacter.
Le Scrutateur.
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Quelques commentaires très « aimables » :
«Ils n'ont rien compris, ce sont des idiots!!!! ( Ces messieurs ont une haute idée d'eux-mêmes. Comme ces collabos « intellectuels » qui pendant l'occupation ( 1940/45 ) critiquaient les résistants pour leur incompréhension de ce fait que le nazisme « était l'avenir de l'Europe » ).
Baroin a raison.
En autorisant les signes et symboles chrétiens dans l'espace public, on lève l'argument qui permet aux autres religions de demander la même chose ».
1 ) « Si vous plantez des crèches dans les lieux publics, ne vous plaignez pas d'y voir pousser des minarets par la suite... » ( Ben voyons! Aucun militant de Daesh ne sera tenté de dire d'un Baroin, d'un Peillon, d'un Hollande « quelle bande de cons! ». AUCUN ! Non ? Dans la logique de ce lecteur la suppression des signes du christianisme ( religion pacifique, et religion traditionnelle de la France ) dans « l'espace public », entraînerait ipso facto, l'extinction de tout désir des islamistes de se manifester, eux, dans ledit espace. Très intelligent le lecteur ( et nous, des « idiots »...évidemment ). On peut aller plus loin, interdir les églises, en raser quelques milliers. Pas ND de Paris, évidemment, ni la cathédrale de Chartres, classées monuments historiques. Elles pourraient être reconverties en super marchés de luxe. Je suis certain que certaines firmes de la grande distribution ne s'y refuseraient pas. « Enfoncés les Américains »!
Sachez que cela n'est qu'à peine une exagération ironique. Dès lors les islamistes renonceraient à exiger la construction de mosquées sur fonds publics. Et le Recteur Boubakeur, de la Grande mosquée de Paris, ( cependant un modéré parmi les modérés ) renoncerait à son voeux récent de construction de 2000 mosquées dans les deux années à venir.
Dormez braves gens ).
( 2 ) « Article débile.
Personne ne remet en cause les crèches. On peut en mettre autant qu'on veut dans les espaces privés, ouverts au public. Il est aussi possible d'en mettre, sur financement privé, dans des espaces publics, sur autorisation. ( « sur autorisation ». Toute la question est là! )
La question soulevée est celle de leur financement par des fonds publics et de leur présence (peu fréquente) dans les édifices publics, tels que les mairies.
En clair : non aux crèches dans les mairies, ou financées par la mairie, oui aux crèches sur la place de l'église, financées par la paroisse ». ( Encore une intelligence « supérieure », et méprisante. « Article débile » nous dit-il. Bon, admettons. Mais ce lecteur plus futé que le précédent, ou du moins plus instruit, un juriste peut-être, porte le problème sur le terrain du financement, en référence à la loi de 1905, qui ne permet pas le financement des crèches ( entre autres symboles religieux ) par des financements publics, dans les édifices publics tels que les mairies.
Notons la mauvaise foi de ce lecteur, ou son ignorance de certains faits montrant comment la gauche dans sa majorité, et une minorité de la droite ( pour l'instant ) cherche comment tourner la loi en faveur de l'islam en France, et, de fait la contourne sans déclencher de campagnes de presse dans certaines villes, notamment Paris, de cette très chère Anne Hidalgo, dont je m'amuse à l'imaginer en Burqa. ( cf à ce sujet ce lien ( http://www.lagazettedescommunes.com/325742/financement-des-mosquees-le-numero-dequilibriste-des-maires/ ) et l'article ci-dessous de La gazette des communes, qui n'est pas un organe d'extrême droite, comme le suggéreront ceux qui pensent par réflexes conditionnels ). ( cf également les photographies illustrant cet article ).
Au sein du PS comme à l’UMP, des voix s’élèvent pour demander la révision du texte de 1905 encadrant la séparation de l’Eglise et de l’État. L’enjeu : que les collectivités puissent avoir la possibilité de financer, entre autres, les mosquées. Sur le terrain, des maires tentent de répondre au besoin des citoyens musulmans quitte à jongler, parfois, avec la loi.
À Sarcelles, lors des grandes fêtes du calendrier musulman, comme la fin du Ramadan, l’affluence est telle que certains habitants doivent se recueillir à l’extérieur des deux salles de prières déjà pleines à craquer. Face à cette situation, la mairie met régulièrement à la disposition des fidèles des gymnases afin qu’ils puissent prier dans des conditions acceptables.
Pour en finir avec ce système D, le député-maire PS de cette commune du Val-d’Oise, François Pupponi a cédé, en 2011, un terrain aux associations musulmanes de Sarcelles. Le but : ériger une grande mosquée permettant d’accueillir dignement les citoyens musulmans. Le bâtiment, encore en cours de financement, pourra recevoir environ 2 500 fidèles.
La loi de 1905 interdisant aux collectivités le financement d’un lieu de culte, l’élu a dû ruser et mettre en place un bail emphytéotique pour faire naitre le projet. Ce bail immobilier de longue durée prévoit un loyer modique, qui se résume souvent à un euro symbolique pour l’association qui gère le lieu de culte. « Juridiquement nous sommes dans le flou, déplore François Pupponi. les maires mettent en place ce genre de bail pour répondre à la demande des musulmans mais nous le faisons dans un cadre qui n’est pas sécurisé. Peut-être qu’un jour la jurisprudence ne nous y autorisera plus. »
Un dilemme pour les édiles, qui doivent d’un côté assurer à leurs concitoyens la liberté de culte et de l’autre, respecter l’interdiction de financer les structures qui l’abrite. Pragmatiques, ceux qui souhaitent donner un coup de pouce à la construction de mosquées dans leurs villes subventionnent aussi les activités culturelles des associations religieuses.
Un numéro d’équilibriste avec lequel certains élus souhaiteraient rompre comme le révèle un récent sondage TNS Sofres commandé par le Sénat, en janvier. Sur 3 000 maires interrogés, 29% sont favorables à l’autorisation d’un cofinancement collectivités-organisations religieuses pour la construction de nouveaux lieux de culte. Par ailleurs, 8 % d’entre eux jugent que le nombre de lieux de cultes musulmans convenables est insuffisant.
Certains édiles, comme François Grosdidier (UMP) vont même plus loin et prônent une refonte d’un des textes fondateurs de notre République. « Aujourd’hui, la loi de 1905 est obsolète, il faut absolument adapter ses modalités », tempête ce sénateur et maire de Moselle auteur de deux propositions de loi sur le sujet.
Pourtant dans sa commune, à Woippy, la mosquée s’est construite sans trop de difficultés. Exception régionale oblige, le concordat d’Alsace-Moselle de 1801 signé par Napoléon, autorise les collectivités à financer les lieux de cultes catholiques, luthériens, calvinistes et juifs. Le flou juridique qui entoure le sort de l’Islam a permis à ce maire UMP de financer, en 2008, la mosquée avec des fonds publics. Ailleurs son opération aurait été illégale. « La République est schizophrène, elle demande aux musulmans de construire un Islam de France en accord avec ses principes mais ne leur donne pas les moyens de le faire. Je ne voulais pas que la mosquée de Woippy soit sponsorisée par les pays du golfe. »
Opiniâtre, François Grosdidier compte redéposer un texte qui permettrait aux communes de financer directement les lieux de culte quand cela répond au besoin de la population et à une carence de l’offre privée.
L’élu souhaite également défendre l’entrée de l’Islam dans le concordat d’Alsace-Moselle, « ce qui permettrait par ailleurs, la création d’une chaire théologique, véritable source intellectuelle structurante pour la religion musulmane. »
C’est ce rôle « de facilitateur » que Christian Dupessey, maire d’Annemasse en Haute-Savoie, a souhaité tenir quand il a vendu un terrain municipal pour la future mosquée : « Quand on prône le « vivre ensemble » à la française, il faut s’assurer que chacun trouve sa place dans la société. » Quand à l’argument de ses adversaires politiques qui le taxent d’électoralisme, il le balaye : « Je joue mon rôle d’intégrateur, j’essaye simplement de faire une bonne gestion, rétorque l’élu socialiste. » Ici, la mairie n’investira pas d’argent public dans le bâtiment et s’en félicite : « La communauté musulmane d’Annemasse est très attachée à construire elle-même la mosquée grâce aux dons de fidèles. »
Réinventer la laïcité : pour Stéphane Gatignon, maire EELV de Sevran, l’enjeu est de taille. Dans sa ville, 73 nationalités se côtoient. Une richesse mais aussi un défi pour ce maire qui constate un manque criant de lieux de prières pour les musulmans, hindouistes ou évangélistes sevranais.
Si l’édile a bien vendu un terrain pour la construction d’une future mosquée, il a refusé l’option du bail emphytéotique et a fait payer à l’association le prix fixé par France Domaine. « Pas d’entourloupes, lâche-t-il, je voulais être transparent. » Sa position est claire : il faut que les mosquées se construisent et que les maires puissent le faire dans de bonnes conditions.
Il dénonce des décennies de blocage de la part des pouvoirs publics, notamment en banlieue, sur la question des mosquées. « Quand vous devez prier dans une cave ou dehors car il n’y a pas de structures adaptées, vous vous sentez obligatoirement stigmatisé, mis de côté » dénonce-t-il. S’il n’est pas opposé à un toilettage de la loi de 1905, Stéphane Gatignon prône avant tout, l’ouverture d’un débat national « il faut discuter pour retrouver un vrai contrat social. On ne peut plus continuer comme ça. » Depuis quelques années, il observe d’autres communes voisines de Seine-Saint-Denis, confrontées à la radicalisation de certains musulmans après que les élus se sont opposés à tout projet de la communauté. « Si on se retrouve avec ces situations extrêmes, c’est avant tout parce que les gouvernants ont rompu avec le terrain. »
Alors que le gouvernement a fait de la lutte contre la radicalisation l’un de ses fers de lance après les attentats de janvier, l’aide des collectivités à la construction de mosquée serait-elle l’antidote à la marginalisation de certains croyants ?
Pour Alain Périès, premier adjoint du maire socialiste de Pantin Bertrand Kern, cela aurait l’avantage de couper l’herbe sous le pied des plus extrêmes. « Lorsque la mairie donne un coup de pouce aux associations musulmanes, l’argument qui consiste à dire il y a deux poids deux mesures ne tient plus. Je ne suis pas naïf, je sais qu’il y a toujours des fanatiques pour savonner la planche ».
« Notre position, précise Alain Périès, c’est de considérer que la loi de 1905 ne doit pas être modifiée. Elle est en effet l’expression du principe républicain de laïcité. Un tel principe fondateur ne peut, d’une façon ou d’une autre, être amodié, sauf à en amoindrir la force ».
Dans cette ville de Seine-Saint-Denis, si dix ans ont été nécessaires pour que la construction de la mosquée soit lancée, le premier adjoint l’affirme : « la majorité de la communauté musulmane se sent respectée. »