4 Octobre 2015
Court billet du soir pour conclure ce dimanche en évoquant la belle réunion populaire autour du maire de la commune, Laurent Bernier.
Evidemment, les élections régionales approchant rapidement, le déjeuner qui accompagnait l'évènement, a été intéressant à observer. Autour de M. Bernier étaient venus s'asseoir une pléiade de politiciens dont deux de ses principaux adversaires aux régionales, Victorin Lurel, président sortant, et Ary Chalus, maire de Baie-Mahault, député de la Guadeloupe, et autre tête de liste aux mêmes élections.
La politique étant ce qu'elle est, tout ce monde est venu s'ébattre dans la belle commune de l'est de la Grande Terre magnifiquement mise sur l'orbite moderne par le grand Lucien Bernier; Laurent, le petit-fils poursuivant sur la route tracée après une parenthèse que les St-Franciscains s'efforcent d'oublier.
Parmi les visiteurs d'un jour, m'a-t-on dit, M Lurel donc, et M. Chalus qui n'étaient jamais venus à St-François dans une visite officielle ou de travail. Ce qui ne les a pas empêché de louvoyer autour de Laurent, lui serrant les mains à les broyer, souriant comme sur les marches d'un festival de Cannes, devant des caméras pâmées d'émotion.
Ceci c'était le côté amusant et drôle de la politique ( comediante )
Les « choses sérieuses » seront pour plus tard, mais très bientôt ( tragediante ).
Les « alligators » étaient donc présents devant un Laurent Bernier évidemment pas dupe, et souriant de l'air de celui qui sent monter autour de lui le flot de puissantes vagues porteuses.
Il sait pourtant que les menaces les plus redoutables pour sa candidature ne viendront sans doute pas des alligators déjà nommés, mais d'une Trinitité pas sainte du tout de poissons torpilles, dont une photo nous les montre s'ébattant dans un bureau juste après une baignade de travail dans la rivière aux herbes, à Basse Terre.
Des renseignements de première main indiquent que nombre d'hommes, et de femmes politiques, déconcertés par le torpillage de la droite guadeloupéenne par qui l'on sait, et qui semblaient devoir céder, carrière oblige, à la tentation de rallier l'une ou l'autre des deux principales listes de gauche en présence, sont en train de revoir leur position.
Un bon départ donc pour M. Bernier.
Attendre et voir.
Jules-Edouard Machefer.