Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
9 Septembre 2010
Victorien Lurel devient-il fou?
( La physiognomonie est une science qui a pour objet la connaissance du caractère d'une personne d'après les traits de son visage. Une application de
ses principes au visage de M.Lurel serait intéressante. D'abord la bouche, large, ample, charnelle - pour ne pas dire voluptueuse-. Elle dénote les appétits, ambitions, convoitises. Ici, elle est
fermée, comme pour ne rien laisser échapper de ce qui a déjà été englouti. Une bouche d'Engoulevent dirait Rabelais dans son célèbre Gargantua. On notera ici, comme un soupçon d'amertume.
C'est que l'homme ne se sustente pas seulement de nourritures terrestres.
Tristesse dans le regard? Alors se trouverait confirmée l'intuition ci-dessus. Mais ce regard exprime aussi un certain flou, un certain vague, sinon des passions ( auri sacra fames : la faim de l'or, insatiable!), du moins des sens. Manifestement le festin aura été bon, et copieux. Surtout bien arrosé, de vins capiteux. L'analyse ne permet pas de distinguer si les agapes ont eu lieu dans un restaurant parisien ( ni avec qui), ou en Guadeloupe.
Lecteur, je vous laisse continuer l'analyse. Tout est intéressant, les pomettes, les oreilles ( ah! les oreilles,!Et si ce satané petit
Cornet allait se prendre pour un toreador!), le menton avantageux, etc.
« Quos vult perdere Jupiter dementat », disait Virgile. Ceux que Jupiter
veut perdre, il les rend fous.
Victorien Lurel perd-t-il la raison?
Moins de 48 heures après son interpellation au conseil régional par Cédric
Cornet, le président Lurel démet de la mission sur la jeunesse qui lui avait
été confiée le jeune conseiller C.Cornet.
Les assemblées politiques de tous temps sont le théâtre d'empoignades
verbales qui en font, d'une certaine manière le charme. Dans les années
1920, le parlement français fut le théâtre de joutes épiques entre, par
exemple, Aristide Briand, et le célèbre Léon Daudet.
Ces deux hommes rivalisaient en politique, mais aussi par l'esprit.
L'assemblée nationale était, alors, ce que madame de Rambouillet eut
appelé « un bureau d'esprit ».
Cet heureux temps n'est plus, ou du moins il disparaît ou s'estompe dans
les brumes de ce que nos élus appellent, sans rire , la démocratie.
Le jeune Cornet use-t-il de son droit d'élu du peuple d'interpeler certains
de ses collègues au nom du respect des charges qui leur ont été confiées,
de les appeler au sérieux, à l'honnêteté dont ils ont le devoir? Le voici
démis.
Ô temps, ô moeurs!
Pourtant, au parlement national, la tradition de polémique existe encore,
quoique plus vulgaire que naguère.
Imagine-t-on le premier ministre Fillon démettant de sa charge le président
( socialiste) de la commission des finances de l'assemblée nationale, parce
qu'il se fait insulter de façon autrement grave par M.Ayrault, et les
parlementaires de l'opposition?
En Guadeloupe nous en sommes là. M.Lurel se conduit comme un
vulgaire président d'assemblée de dictatures africaines ou d'Amérique
latine; comme un quelconque Chavez.
De quoi faire réfléchir ceux qui n'ont pas encore compris le danger de
création d'une assemblée unique sur le territoire de la Guadeloupe.
De quoi renforcer les velléités despotiques des petits chefs qui se
prennent pour des dieux.
Le combat ne fait que commencer.
Edgard Bay.