16 Juillet 2011
Si je lis bien, les propositions de modifications statutaires et institutionnelles sont directement discutées par les Présidents. mais je n'ai pas souvenir d'avoir vu l'accord de cette mission à l'unanimité des "ZELUS" de ces deux Conseils? Quel dommage qu'il n'y ait même pas UN responsable partisan du droit commun et de la Guadeloupe Département/région, qui ne se soit pas offusqué de ces procédés. Mais les méthodes BAGBOO et autres légendaires "amis" de ces messieurs et dames, tous complices, font école. Alors BON VENT. Mais sans moi
Le vote des élections présidentielles de 2012 sera déterminé, pour tout Guadeloupéen soucieux d'un avenir français et heureux pour son île, par l'attitude des candidats en présence sur les points capitaux qui leur tiennent à coeur.
Et ceci, même pour les gens habitués à voter à droite. Il faut qu'il fassent savoir à M. Sarkozy que les belles paroles qu'il leur distillera par ailleurs ne suffiront pas à lui gagner leur confiance.
Que si aucun aucun des candidats en présence ( et Hollande, pas plus qu'Aubry ne me rassurent nullement ) ne nous paraissait satisfaisant il nous resterait la possibilité de voter « blanc ». En aucun cas je ne m'abstiendrais. L'abstention pure et simple n'étant une qu'une fuite. ( LS )
Communiqué : Nicolas Sarkozy et François Fillon veulent imposer leur solution institutionnelle à la Guadeloupe
Communiqué: Nicolas Sarkozy et François Fillon veulent imposer leur solution institutionnelle à la Guadeloupe
Vendredi, 15 Juillet 2011 19:33
Le Gouvernement vient de refuser de saisir le Conseil d'Etat pour lui demander un avis juridique sur les possibilités
offertes à la Guadeloupe sur le plan institutionnel.
On se souvient de la décision du Conseil constitutionnel qui n'avait pas considéré que deux assemblées composées
strictement des mêmes membres constituaient une assemblée unique au sens de l'article 73 de la Constitution et du refus
du Président de la République de prendre en compte les propositions du Congrès des élus de Guadeloupe en termes de
mode de scrutin et de nombre de sièges.
Ces décisions, qui créaient un environnement juridique incertain, avaient conduit Jacques Gillot et Victorin Lurel à
solliciter du Premier ministre la saisine du Conseil d'Etat afin que soit précisé le cadre juridique dans lequel pouvait
s'inscrire une évolution des institutions en Guadeloupe. Jacques Gillot et Victorin Lurel étaient bien sûr prêts à tenir le
plus grand compte de la position qu'aurait exprimée le Conseil d'Etat, instance neutre et libre et à envisager toutes les
possibilités juridiquement possibles.
Par leur refus de voir le droit précisé, le Gouvernement et le Président de la République montrent clairement qu'ils
craignent que le Conseil d'Etat ne les contredise et considère les propositions du Congrès comme juridiquement valables.
En renvoyant Jacques Gillot et Victorin Lurel vers des cabinets d'avocats spécialisés au motif qu'il ne serait « pas d'usage que le Conseil d'Etat soit appelé à se prononcer sur un grand nombre de questions ... », le Gouvernement et le Président de la République trahissent leur peur d'être désavoués par la première autorité juridique du pays!
On voit bien que Nicolas Sarkozy et François Fillon refusent les propositions formulées par la grande majorité des élus de Guadeloupe car ils cherchent, comme Lucette Michaux-Chevry en 2003, à imposer à la Guadeloupe, contre la volonté des Guadeloupéens, une solution venue de Paris!
Victorin LUREL
Député de la Guadeloupe, de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy
Vice-président du groupe SRC
Président du Conseil régional de la Guadeloupe