Selon le quotidien de centre-gauche La Repubblica, ce dernier groupe a été fondé en septembre 2008 puis
"abandonné à son destin" jusqu'à ce qu'un Italien, qui s'identifie comme "compagnon Raul", en reprenne la direction il y a dix jours, affirmant qu'il ne souhaitait la mort de
personne.
"Aujourd'hui 12 octobre, je prends la direction du groupe abandonné par la précédente administration et ne pouvant pas
changer le nom je déclare qu'il appartient à la catégorie des "propos saugrenus". Personnellement, je ne veux tuer personne et je ne veux inciter personne à violer la loi", écrit
"compagnon Raul".
"Silvio tu finiras comme Kennedy"
Dans le groupe, on retrouve cependant des commentaires tels que "Silvio tu finiras comme Kennedy, sois inquiet quand
tu dors".
La police a demandé au site de socialisation, dont le siège se trouve à Palo Alto en Californie, de rendre invisibles
au public, sans qu'elles soient effacées, les pages contenant des menaces. Elle a aussi sollicité Facebook pour récupérer des informations sur les personnes responsables des
menaces.
"La magistrature doit enquêter sur les menaces adressées au chef du gouvernement et diffusées sur Facebook", a estimé
le ministre de la Justice Angelino Alfano et le parquet de Rome a suivi cette requête en ouvrant une enquête pour "menaces aggravées".
Facebook peut fermer un compte ou un groupe s'il viole sa charte des droits et responsabilités, comme cela avait été
le cas fin septembre pour un groupe qui faisait un sondage pour savoir si Barack Obama devait être tué.
Mais Palo Alto n'a pas trop entendu la demande: selon les dernières informations, le site n'a pas disparu, mais il a
tout juste changé de nom. Maintenant il s'appelle "Berlusconi,
ora che abbiamo la tua attenzione... RISPONDI ALLE NOSTRE DOMAND" ("Berlusconi, maintenant que nous avons toute ton attentio, réponds à notre demande"). Et un deuxième groupe de
près de 300 membres proclame "Mort à Berlusconi".
Les autorités italiennes ont également fait savoir qu'elles n'excluaient pas de faire appel au droit international si
les dirigeants de Facebook décidaient de ne pas coopére