31 Janvier 2014
Chers lecteurs,
C'est une planche dessinée humoristique, qui, à mon avis, donne à penser, que je vous adresse ce matin.
La planche, en elle-même est très simple. Elle fera rire ou sourire certains, grincer des dents à d'autres. Je m'en réjouis ( pour les grincements ! ).
Mais le dessin m'a fait méditer. Il exprime assez bien la grande dérive des esprits en France, en l'an II de la « révolution hollandienne ».
Nous en sommes au grand décervelage des Français en vue de leur asservissement aux idéologies, à la mode, de la dénaturation de l'être humain, de la déconstruction de la pensée, et de la civilisation française.
Pour cette idéologie, il n'y a pas de nature humaine, il n'y a pas de modèle d'humanité ( modèle encore présent dans la pensée de la Renaissance, et de l'époque classique, et dans la pensée catholique – d'où l'acharnement contre l'Eglise catholique qui n'inquiète pas plus que cela les ignorants, et les niais – d'où le beau nom d'humanisme, aujourd'hui avili et détourné de son sens par les destructeurs nihilistes ).
Faux frères ennemis, Sartre et Michel Foucauld sont du même bord. Sartre disait qu'il n'y a pas de nature humaine, et que chaque homme doit inventer son chemin. Contre tout ordre transcendant. « Même si Dieu existe, je suis contre » disait-il. Et Michel Foucauld, dans les années 60 de l'autre siècle prétendait prouver, au moyen des sciences humaines, « la mort de l'homme ».
L'un ( mais il en a beaucoup d'autres ) des moyens, actuellement, de la continuation du processus destructeur, déconstructeur, est cette idéologie du Gender, qui tâche, au moyen de l'école, et des médias aux ordres, de nier, par exemple toute spécificité à l'homme, et à la femme.
La virilité serait de part en part une construction sociale. De même pour la féminité. Dès lors devient justifiable sous l'appellation menteuse, et profondément perverse, de « mariage pour tous », la destruction de la famille.
C'est le rêve de tout Etat totalitaire de détruire la famille cette cellule de base de la société.
Nous n'avons ni père ni mère faisait-on déjà chanter dans les années 1930 aux enfants des jeunesses communistes. L'URSS avait créée les Komsomols, les jeunesses communistes, où dès le plus jeune âge on tentait de prendre possession de l'esprit des enfants pour construire la Révolution. Et les nazis faisaient de même avec leurs Jeunesses nazies, hitler-jügens, pour bâtir le Reich qui devait durer mille ans.
Depuis lors, on a progressé, grâce notamment aux progrès de la technique. Et les Goebbels, ou Staline ont été remplacés par des figures d'apparence beaucoup plus « cool », mais en réalité aussi nuisibles, des Peillon, ou des Naja-Belkacem!
Parodiant quelqu'un de justement célèbre je déclare que la résistance doit s'organiser, et que sa flamme ne doit pas s'éteindre, et ne s'éteindra pas. Avec des armes nouvelles, adaptées à la situation nouvelle.
Cela dit j'en reviens à ma planche humoristique. Regardez là attentivement. Par delà l'esprit caustique et blagueur qui l'inspire, tentez de voir ce qu'elle suppose et présuppose.
A moi elle a fait penser à un petit livre publié par David Rousset, en 1945, où ce résistant, venant d'être libéré d'un camp nazi d'où il avait, par miracle, été libéré, revenait sur son épouvantable expérience pour tenter d'en tirer les leçons.
Egalement au livre de Philippe Pigalet : Les outils de la pensée, éduquer le sens critique. De cet ouvrage je vous livre une page riche en observations, sur le livre de Rousset, précisément, mais aussi pour comprendre l'opération en cours de destruction ( déconstruction ) de l'être humain, en vue de le rendre tout à fait ductile entre les mains des nouveaux Seigneurs, cools, tellement coools!
Je vous laisse en compagnie de ces deux documents, en vous souhaitant bonne méditation.
E.Boulogne.
( I ) Pour Sourire :
( II ) Pour réfléchir :