Le parti pris d'une certaine gauche caviar et qui caviarde tout sur son passage, comme pour effacer les traces - au demeurant ineffaçables - de son
histoire très contestable (de la Terreur aux Soviets en passant par la mainmise sur le fric et tous les modèles de tiroir-caisse possibles et imaginables dans la panoplie des carambouilles en
tous genres), est sans doute un bon pari, puisque personne ne se met en travers de ses outrances.
Et les dissertants dissertent à n'en plus finir.
Un génie de la plume d'oie - mais qui, en matière de légèreté, tient plus de l'oie que la plume - s'est cru inspiré d'écrire les lignes suivantes
dans le très référentiel "Nouvel Observateur", à propos des défaites électorales remportées par l'UMP. Hé oui ! remportées ! Car au vu de sa stratégie originelle et continuelle, l'UMP ne pouvait
pas avoir d'autre objectif que de se faire battre consultation après consultation, c'est pourquoi il est impossible de se rallier à un autre point de vue que celui de la victoire chaque fois que
ce parti "inspiré" prend une déculottée. Les clés du sado-masochisme ne sont pas à la portée de tout le monde, mais les grandes lignes en ont été maintes fois esquissées dans les manuels de
vulgarisation. Mais ne nous écartons pas, car à crétin, crétin et demi. C'est ainsi, écrivais-je plus haut, qu'un génie de la plume s'est certainement pris pour Jupiter lui-même en écrivant :
« Le souci, c’est qu’en rédigeant la Constitution, Michel Debré songeait à l’homme du 18 juin, pas à un "serial looser" couturé de toutes parts qui aura réussi l’exploi d’encaisser
sur son seul nom défaites, revers et raclées aux municipales, régionales, cantonales et même sénatoriales… »
Ce génie du socialisme veut sans doute prédire avec force leviers de persuasion la défaite de Sarkozy Nicolas en 2012...
Mais de quelle lampe sort donc ce génie, qui - visant le Sarkozy honni - nous rappelle ainsi le septennat historique de
Mitterrand François, qui, entre 1981 et 1986, accumula les raclées (sous l'oeil contrit de Jacques Delors, qui, avec son air de tartuffe glorieux avait précipité la France dans les bras du
chômage à 7 chiffres) avant d'être triomphalement réélu (et d'envoyer Jacques Delors infecter l'Europe - sous les couleurs de l'international-socialisme - et plus seulement la
France).
D'une certaine manière, entre Descartes et Jack Lang, la France est visiblement passée du scepticisme raisonné au déni septique, cette attitude
salutaire et triomphale qui permet de ne douter de rien et surtout pas de sa propre malpropreté.
La mémoire et la gauche, comme chacun sait, c'est un peu l'alliage de la méduse et du serpent.
En tout cas Le Nouvel Observateur, journal de la gauche caviar ( DSK, Anne Sinclair, and Cie ) se fourre le droit dans l'oeil quand il parle des
primaires socialistes comme d'un moyen infaillible de fournir à la gauche le moyen d'une "légitimité irréprochable". ( "et pourtant Brutus est irréprochable" disait Marc antoine, sur le forum
romain devant le cadavre encore chaud de Jules César. On sait ce qu'il en fut !). Moi, Scrutateur, il n'est pas question que je vote à gauche en 2012, quelles qu'aient pu être les maladresses de
la "droite" durant ces cinq années. Mais, puisque tous les électeurs français, nous dit-on, auront le droit de participer aux primaires de ces messieurs, j'irai porter mon suffrage. ( OUI ! je
voterai à leur infernal scrutin) .Il s'agira pour moi, au cas ou les descendants de ce grand "irréprochable" de F.Mitterrand seraient présents au second tour, entre eux, deux candidats de gauche
" ( mais le pire n'est jamais certain ) de faire en sorte que le moins nuisible ait ses chances.Et voilà pour l'implacable rigueur du scrutin de ces primaires mégalithiques.
A bon entendeur...!
J'évoque plus haut le propos de Marc Antoine sur Jules César, et disqualifiant subtilement Brutus et sa bande d'assassins ( maquillés en défenseurs
de la liberté ). Il faut lire la pièce de Shakespeare "Jules César". Mais il faut voir aussi le film du même nom d'après Shakespeare. Mise en scène de Joseph L. Mankiewitz avec Marlon
Brando, ( un stupéfiant Marlon Brando, alors jeune ) James Mason, Deborah Kerr, etc.
J'ai vu ce film pour la première fois à Pointe-à-Pitre au cinéma Le Plazza, (aujourd'hui disparu). C'était en 1961. Le discours de Marc-Antoine,
réclamant justice pour César, m'avait profondément marqué.
J'ai pu me procurer la cassette DVD et la faire voir à des amis. Toujours stupéfiant, admirable. (EB).
N'hésitez pas à la commander, chers lecteurs, à la voir avec vos enfants.
Assé pléré, an nou litté!!!!!