Enquête 07/07/2013 à 14h44 Harcèlement moral chez Mermet : émoi en ligne, embarras en interne.
9 Juillet 2013
( Daniel Mermet ).
Le Site Rue 89 publie une mise en cause de l'émission de Daniel Mermet « Là-bas, si j'y suis », diffusée chaque matin sur France-Inter, et que les Guadeloupéens connaissent bien puisqu'elle est diffusée chez nous chaque matin. Elle est connue pour le délire gauchiste dont elle fait preuve, et qui atteint des altitudes himalayennes.
En Guadeloupe on n'a pas oublié non plus, la mauvaise foi, et la partialité sans limites de Mermet, notamment durant les évènements « sociaux » de février 2009, où seuls Elie Domota et ses plus proches complices trouvèrent grâce auprès de notre archange du BIEN.
Comment s'étonner que dans ce tribunal révolutionnaire quotidien qu'est Là-bas si j'y suis, où même des Mélenchon, des Montebourg, et des Peillon apparaissent comme des valets de la finance et de la répression « kolonyale », une Taubira soit régulièrement épargnée?
De quoi remplir d'aise ceux qui, toujours plus avides de « pureté » idéologique, cherchent déjà (on ne sait jamais ) un substitut au possiblement défaillant Edwy Plenel.
« Hélas! Il y a du mal dans le monde » disait déjà le Candide de Voltaire, et voici que l'archange du bien se révèle luciférien ( de lux, en latin, la lumière ) selon certaines sources, qui ne seraient pas toutes ( loin de là ) de droite ( et donc, de ce fait, disqualifiées d'office ).
Comme le révèle l'article qui suit, de Rue 89, confirmée, involontairement, par un collaborateur de Daniel.
« O la nou kaï » ?
INTERIM.
Enquête 07/07/2013 à 14h44 Harcèlement moral chez Mermet : émoi en ligne, embarras en interne.
Ce qu’il y a d’agréable quand on prépare un article sur France Inter, c’est qu’au téléphone les interlocuteurs ont tous une belle voix de radio, chaude et posée, parfaitement audible même si la ligne est mauvaise.
Ce qu’il y a de désagréable, c’est ce que ces voix racontent sur les conditions de travail au sein de la maison, à commencer par l’ambiance délétère du bureau 528, celui où se prépare « Là-bas si j’y suis », émission culte créée en 1989 par Daniel Mermet – et qui, affirme le reporter de l’émission Antoine Chao dans un texte publié sur Rue89, ne serait plus diffusée à la rentrée que quatre jours par semaine au lieu de cinq.
Quand paraît, le 26 juin, l’enquête du magazine Article11 sur les pratiques de management de l’animateur, le lien circule beaucoup dans les services, de boîtes e-mail en pages Facebook. Sa lecture « fait du bien à beaucoup de salariés », décrit l’un d’eux. Elle a « comme un effet cathartique », notamment parmi les assistantes.
( Aux éditions Syros, une analyse minutieuse et passionante d'un phénomène psycho-social, par Marie-France Hirigoyen ).
Les témoignages recueillis décodent avec minutie le système Mermet, décrit comme un savant mélange de manipulations et de menaces, se nourrissant de la précarité des reporters engagés et de leur attachement à une émission qu’ils vénèrent.
Ils ressemblent terriblement aux récits qu’on lit dans toutes les enquêtes sur les victimes de harcèlement moral. A commencer par ceux diffusés par « Là-bas si j’y suis ».
En interne, personne n’est surpris par le contenu de l’article.
A l’extérieur, en revanche, c’est la claque. Pour beaucoup d’auditeurs, « Là-bas... » est bien plus qu’une émission de reportage et d’enquête, soigneusement ficelée chaque après-midi et citée en référence dès qu’on parle de création radiophonique.
C’est un refuge pour la gauche de la gauche, « le seul » sur les radios généralistes où peut s’exprimer jour après jour une critique radicale du système.
Sans s’embarrasser d’équilibre politique, mais en revendiquant au contraire un engagement indéfectible aux côtés des plus faibles.
La réponse d’un reporter de l’émission
Antoine Chao, l’un des reporters de « Là-bas si j’y suis », a réagi peu de temps après la publication de cet article, envoyant une réponse que Rue89 vient de publier.
Il y défend une émission dont « l’histoire » ne peut être réduite « à un psychodrame écrit à travers la lentille déformante de la rancœur ». Et reconnaît que « participer à [son] élaboration n’est pas un boulot paisible et confortable ».
Il indique par ailleurs que la direction de France Inter aurait annoncé à l’équipe qu’elle ne serait plus diffusée que quatre jours par semaine, contre cinq jusqu’ici. Y.G.
Les témoignages recueillis décodent avec minutie le système Mermet, décrit comme un savant mélange de manipulations et de menaces, se nourrissant de la précarité des reporters engagés et de leur attachement à une émission qu’ils vénèrent.
Ils ressemblent terriblement aux récits qu’on lit dans toutes les enquêtes sur les victimes de harcèlement moral. A commencer par ceux diffusés par « Là-bas si j’y suis ».
En interne, personne n’est surpris par le contenu de l’article.
A l’extérieur, en revanche, c’est la claque. Pour beaucoup d’auditeurs, « Là-bas... » est bien plus qu’une émission de reportage et d’enquête, soigneusement ficelée chaque après-midi et citée en référence dès qu’on parle de création radiophonique.
C’est un refuge pour la gauche de la gauche, « le seul » sur les radios généralistes où peut s’exprimer jour après jour une critique radicale du système.
Sans s’embarrasser d’équilibre politique, mais en revendiquant au contraire un engagement indéfectible aux côtés des plus faibles.